May 6, 2024 | International, Security
March 10, 2021 | International, Aerospace, Naval
PATUXENT RIVER, Md. — The U.S. Navy awarded Vertex Aerospace LLC (Vertex) a contract for $71.4 million on March 2 for the base year for the Contractor Logistics and Maintenance Support (CLS) in support of the Advanced Helicopter Training System...
May 6, 2024 | International, Security
June 26, 2018 | International, Naval, C4ISR
Andrew C. Jarocki The Navy needs to take a "hard look” at its digital needs according to a senior Navy software official, especially in technology such as machine learning and artificial intelligence, or risk vital weapons systems failing on the future battlefield. Attendees of the Amazon Web Services Public Sector Summit in Washington June 21 heard warnings that obsolete and slow approaches are driving up costs of time and resources for the Navy's newest technologies that interact with one another in combat. "It's really a matter of making System A talk to System B,” said Richard Jack, a lead engineer and project director at the Space and Naval Warfare Systems Center Pacific. “A logistics system that needs to be able to interact with a weapons system.” Software superiority is an important part of the Navy's plan for a global competitive edge, from unmanned underwater vehicles to drones operated from ships. Unless the Navy wants to get an error message at a crucial combat moment, they will have to search outside their own technology labs for the solution to the interoperability challenge, Jack said. “The Navy can't do this alone, as 99 percent of the brain trust is in the cloud service providers and the industry,” Jack stated. He expressed the need to “take advantage” of lessons learned by cloud industry leaders on big data collection and interpreting results to make predictions . Jack suggested accelerating operations with increased cloud computing, creating shared infrastructure to make sure data centers are connected, eliminating duplicative investments across some programs, and further expanding AI and machine learning advancements. The software engineer expressed confidence that learning from cloud service providers will result in the Navy enhancing warfighting abilities, envisioning a cloud to allow instant data sharing “between a weapons system, an airframe, a UAV, and a logistics system” at the same time. Jack also praised cloud computing as important to the “compile to combat” program, in which the Navy is experimenting with ways to deploy new software capabilities to ships at sea in less than 24 hours. While the cloud can “be super fast and super efficient” for accessing large amounts of data anywhere, Jack also promised that it also allows the Navy to “really push the boundaries of machine learning,” even though “we are behind the curve” at the moment. Through “strategic partnerships” with the “Amazons, Googles and IBM Watsons of the world,” Jack promised the Navy could accomplish even more in the areas of AI and machine learning that will dominate warfighting in the era of the cloud. https://www.c4isrnet.com/it-networks/2018/06/25/how-the-navy-can-lean-in-to-software-superiority/
April 27, 2020 | International, Aerospace
Par Michel Cabirol Pour le PDG de Dassault Aviation la décision de l'Allemagne d'acheter 93 avions de combat Eurofighter et 45 F-18 américains est "paradoxalement plutôt une bonne chose pour la France. Au moins, l'Allemagne écarte le F35". Le patron de Dassault Aviation Eric Trappier a été très clair sur la décision de l'Allemagne d'acheter 93 avions de combat Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo) et 45 F-18 américains (Boeing) pour renouveler sa flotte de Tornado. "C'est paradoxalement plutôt une bonne chose pour la France. Au moins, l'Allemagne écarte le F35", a expliqué jeudi le président du GIFAS lors d'une audition par la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Clairement, ce choix, s'il est confirmé par un vote du Bundestag, permettra de poursuivre les travaux sur le futur Système de combat aérien du futur (SCAF), lancés par l'Allemagne et la France, et rejoints par l'Espagne. Ce qui n'aurait pas été le cas si Berlin avait choisi le F-35. "J'insiste sur la nécessité de prise en compte des différences de calendriers et d'organisation politique entre les deux pays. Les industriels doivent s'adapter aux calendriers politiques pour avancer. Un message peut être porté aux parlementaires allemands : il faut trouver un processus type LPM (Loi de programmation militaire, ndlr) pour cadencer avancement des projets communs. La pression des États-Unis Pour autant, pour diminuer l'appétence des pays européens à acheter américain, "il est nécessaire que l'on s'organise entre européens", a-t-il expliqué. Le chemin est très long encore en dépit de l'initiative commune entre trois grands pays européens sur le SCAF. Ainsi, la Bulgarie a signé des contrats pour des F16, la Belgique a signé des amendements pour des F35, a-t-il rappelé. "Il faut se poser la question du poids des européens face aux Etats-Unis dans l'OTAN", a-t-il également fait valoir. Et les États-Unis, qui n'ont qu'un objectif de vassaliser l'Europe en matière d'aviation de combat, ne l'chent vraiment pas les Européens. Ainsi, pour Lockheed Martin, tous les coups sont permis. Le géant américain vient d'embaucher en Finlande, l'ancien chef d'état-major des armées (CEMA) finlandais, celui-là même qui avait lancé la compétition pour l'acquisition de nouveaux appareils, a expliqué Eric Trappier. Ce qui a provoqué une polémique en Finlande. Ce projet d'achat vise à remplacer la flotte actuelle de 64 avions de combat F/A-18C/D Hornet achetés au début des années 90. Le ministre finlandais de la Défense a déclaré que le nombre de nouveaux appareils à acheter pourrait être supérieur ou égal au niveau actuel et espérait qu'il ne serait pas inférieur. Inquiétudes sur le Fonds européen de défense En tant que patron également de l'ASD (AeroSpace and Defence Industries Association of Europe), le président du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) a fait part de ses inquiétudes sur l'avenir du Fonds européen de défense (FED). "L'Europe de la Défense ne semble pas la priorité de l'ensemble de nos partenaires. Il faut veiller à le préserver. Elle est notamment utile pour développer de nouvelles technologies et d'abonder les programmes qui sont définis par plusieurs États européens", a-t-il rappelé. Et selon lui, un deuxième danger menace le FED. C'est "la persistance des États-Unis à vouloir faire accéder leurs sociétés à ces financements. Certains pays européens à l'Est du continent sont attentifs et sensibles aux appels américains". On n'est jamais trahi que par les siens... https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-achat-des-f18-et-eurofighter-par-l-allemagne-est-plutot-une-bonne-chose-pour-la-france-eric-trappier-846130.html