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February 4, 2019 | International, Naval

Mégacontrat de 1,7 milliard d'euros pour les Chantiers de l'Atlantique et Naval Group

Par Michel Cabirol

L'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement a notifié pour le compte de la France un contrat de 1,7 milliard d'euros à Naval Group et au Chantier de l'Atlantique pour la fourniture de quatre pétroliers ravitailleurs destinés à la marine nationale.

L'année commence très bien pour les Chantiers de l'Atlantique et Naval Group. Avec six ans de retard sur le planning initial, les deux groupes empochent un mégacontrat de 1,7 milliard d'euros pour la construction de quatre navires pétroliers ravitailleurs de 194 mètres de longueur dans le cadre du programme FLOTLOG (flotte logistique). Thales fait également partie du programme. Dans le cadre de la coopération entre Naval Group et le chantier naval italien Fincantieri, la France a rejoint le programme Logistic Support Ship (LSS), dont l'Italie a confié la gestion à l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR).

De la charge pour Fincantieri

C'est donc l'OCCAR qui a notifié le 30 janvier aux deux industriels le contrat de soutien logistique (LSS), qui permettra à la Marine nationale de mettre en service quatre navires flambant neufs, dont les deux premiers seront livrés à partir de 2022 (contre 2017 à 2020). Les six premières années de maintien en condition opérationnelle (MCO) font également partie du contrat signé par les deux industriels. La livraison des quatre navires permettra le déclassement de la flotte actuelle à simple coque, qui est entrée en service actif dans les années 1970 et 80.

Les LSS commandés pour la marine française seront basés sur la conception du LSS Vulcano commandé pour la marine italienne, dans le cadre d'une coopération italo-française gérée par l'OCCAR. "Afin de promouvoir l'efficacité industrielle, Fincantieri, concepteur du LSS Vulcano, fournira une assistance technique et érigera certaines parties de la coque", a précisé l'OCCAR dans un communiqué. des modifications seront nécessaires pour s'adapter au soutien du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle. Par ailleurs, Naval Group sera en charge de fournir le système de combat des navires.

Garantir la posture de dissuasion

Cette commande a pour objectif de fournir à la Marine nationale les moyens navals pour déployer simultanément un groupe aéronaval et un ou deux groupes navals (groupe amphibie ou groupe de protection du trafic maritime) tout en garantissant la posture de dissuasion. Les moyens FLOTLOG doivent donner à ces groupes la capacité de durer jusqu'à 60 jours à la mer (15.000 km) par un flux logistique régulier, y compris lorsqu'ils sont déployés loin de la métropole ou d'un point d'appui logistique et pour une longue durée, de jour comme de nuit et quelles que soient les conditions météorologiques. Ils accueilleront des équipages de 130 marins et pourront héberger au total 190 personnes à bord.

Les quatre navires doivent également participer au ravitaillement des forces maritimes alliées déployées, notamment dans le cadre des accords de défense. Enfin, ils sont en mesure de concourir, en complément d'autres moyens, au soutien logistique de tous types d'opérations interarmées. Les navires seront dotés d'une double coque conforme à la réglementation anti-pollution et permettront une optimisation de la protection des munitions stockées contre les attaques extérieures. Ils auront quatre m'ts de ravitaillement polyvalents pour un soutien simultané de deux navires (dont le porte-avions). Enfin, la plate-forme et le hangar aviation de grandes dimensions pourront accueillir des hélicoptères et drones.

Une commande de 14 engins de débarquement amphibie

Le ministère des Armées a annoncé jeudi avoir commandé 14 engins de débarquement amphibie pour un montant de 65 millions d'euros en vue d'équiper les navires porte-hélicoptères (BPC). Plus précisément la direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 16 janvier à CNIM la conception et la fabrication de 14 nouveaux engins de débarquement amphibie standard (EDA-S) ainsi que cinq ans de soutien. Ces nouveaux chalands remplaceront plusieurs types de navire actuellement en service. Huit EDA-S sont destinés à la flottille amphibie de Toulon tandis que les six autres EDA-S seront déployés outre-mer pour remplacer divers chalands logistiques à Djibouti, Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, aux Antilles et en Guyane.

D'une longueur de 28 mètres, ces monocoques en acier, avec quatre membres d'équipage, pourront transporter la plupart des véhicules de l'armée de Terre, y compris les plus lourds tels le char Leclerc. La livraison des EDA-S s'effectuera à partir de 2020. La production sera réalisée par le chantier naval Socarenam, sous-traitant de CNIM pour ce projet. Cette commande permettra de conforter près de 200 emplois chez CNIM, Socarenam et leurs sous-traitants.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/megacontrat-de-1-7-milliard-d-euros-pour-les-chantiers-de-l-atlantique-et-naval-group-805918.html

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    March 2, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Défense spatiale : la France a rejoint le Combined Space Operations Initiative (CSpO)

    Christelle Perret C'est officiel, depuis le 11 février 2020, la France a rejoint l'initiative Combined Space Operations (ou CSpO) en qualité de membre aux côtés de six autres nations : l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Allemagne. C'est lors de la réunion annuelle des états membres, qui s'est tenue les 11 et 12 février 2020 à Ottawa, au Canada, que la France a signé la lettre d'adhésion au CSpO. L'objectif de cette initiative est le développement d'une collaboration spatiale et l'élargissement de partenariats clés entre les pays signataires. L'initiative Combined Space Operations Le CSpO est une initiative assez récente. Actée initialement en 2014, elle rassemblait à ses débuts les États-Unis, l'Australie, le Canada et le Royaume-Uni. La Nouvelle-Zélande a adhéré au projet en 2015. En 2016, ce sont la France et l'Allemagne qui le rejoignaient, en qualité d'observateurs d'abord, avant de devenir membres associés en 2017. En décembre 2019, l'Allemagne devient finalement membre officiel, suivie de près par la France, ce 11 février 2020, lors de la réunion annuelle des nations membres, à Ottawa. L'objectif de l'initiative est toujours le même qu'exprimé en 2014 : développer la collaboration spatiale et les partenariats clés entre les nations membres. C'est Michel Friedling, Général de division aérienne à la tête du commandement de l'espace, qui a fait le déplacement pour signer la lettre d'adhésion à l'initiative CSpO, au nom de Florence Parly, ministre des Armées. Le CSpO pour coordonner la défense spatiale Lors des échanges des 11 et 12 février derniers, les nations membres ont évoqué les enjeux spatiaux actuels et futurs, abordant également la question de la coordination des politiques, des opérations et des capacités mondiales. Il a également été question des défis et des opportunités de 2019, pour aboutir à un bilan de l'année écoulée. La France partage donc désormais les intérêts de l'initiative CSpO,soit la participation à des efforts coordonnés dans le domaine de la défense spatiale. L'existence d'une telle initiative doit permettre d'améliorer les capacités spatiales des nations membres et de faciliter les actions conjointes entre les participants. Le Général John Raymond, commandant de la force spatiale américaine, a déclaré être ravi de l'entrée de la France et de l'Allemagne au CSpO, qui correspond au « renforcement de notre conscience collective du domaine spatial », précisant que « nos alliés nous aident à conserver notre supériorité spatiale et à renforcer les bases de notre efficacité au combat ». https://www.clubic.com/mag/sciences/conquete-spatiale/actualite-886069-defense-spatiale-france-rejoint-combined-space-operations-initiative-cspo.html

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    September 29, 2020 | International, Aerospace, C4ISR

    The Air Force’s robot pilot returns to the skies

    Nathan Strout A developmental robot pilot that transforms manned aircraft into unmanned systems is flying again after the Air Force Research Laboratory took its ROBOpilot out for a test flight at Dugway Proving Ground, Utah, Sept. 24. ROBOpilot's name belies the simplicity of the program. In order to turn a manned aircraft into an unmanned one, AFRL simply replaces the human pilot with a robot who interacts with the aircraft controls the same way a human would: it can pull the yoke, press pedals to control rudders and brakes, adjust the throttle and flip switches. In addition to the robot's own internal GPS and inertial measurement unit, the system scans the gauges on the dashboard for information about the aircraft and its position, processing that information with a computer to independently fly the plane. Importantly, ROBOpilot requires no permanent modifications. All operators need to do is remove the pilots' seats and replace them with ROBOpilot. And if users determine that they want to return the aircraft to a manned mission, ROBOpilot is simply removed and the pilots' seats are reinstalled. The robotic system is the result of a Small Business Innovative Research (SBIR) award granted to DZYNE Technologies by the AFRL's Center for Rapid Innovation (CRI). Despite a successful first flight in August 2019, the system was later grounded after it maintained damage during a landing mishap. “The CRI and DZYNE team analyzed the findings and incorporated the recommendations to ensure the success of this latest test,” said Marc Owens, CRI's program manager for ROBOpilot. “We determined the cause of the mishap, identified the best course of corrective action and we're very pleased to be flight testing again.” Since then, ROBOpilot has been cleared to fly again and installed in a new Cessna 206. On Sept. 24, the system returned to the skies for a 2.2 hour test flight over Utah. “Since this is a completely new build with a different Cessna 206, we re-accomplished the flight test points completed on our first flight last year,” Owen explained. “ROBOpilot is too good an idea to let the mishap derail the development of this technology.” https://www.c4isrnet.com/unmanned/2020/09/28/the-air-forces-robot-pilot-returns-to-the-skies/

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