Back to news

September 17, 2020 | International, Aerospace, Other Defence

L’Eurodrone sur les rails

A l'occasion d'une journée dédiée à la coopération franco-allemande ce jeudi 17 septembre, la ministre des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande Annegret Kramp-Karrenbauer, devraient se concerter sur le lancement du projet d'« Eurodrone », le drone européen de moyenne altitude et de longue distance. Ce programme engagé depuis 2017 par Airbus, le maître d'oeuvre du projet avec Dassault Aviation et Leonardo en co-traitants, est proche d'une contractualisation avec l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR), le bureau intergouvernemental qui gère les grands programmes d'armement européens. Il s'agit d'une commande estimée à 7 milliards d'euros pour 21 systèmes de 3 avions non pilotés et de 2 stations sol, dont 7 systèmes sont destinés à l'armée allemande, 5 à l'Italie, 5 à l'Espagne et 4 à la France. Les appareils doivent être livrés entre 2027 et 2030.

Les Echos du 17 septembre 2020

On the same subject

  • Army Releasing Infantry Squad Vehicle RFP In April, Awarding Prototype Contracts In August

    March 5, 2019 | International, Land

    Army Releasing Infantry Squad Vehicle RFP In April, Awarding Prototype Contracts In August

    The Army has finalized its acquisition strategy for the lightweight, air-droppable Infantry Squad Vehicle (ISV) program with plans to release a final request for proposals in April followed by prototype contract awards in August. Officials released updated... Full article: https://www.defensedaily.com/army-releasing-infantry-squad-vehicle-rfp-april-awarding-prototype-contracts-august/army/

  • Alongside modern Western arms, Ukraine uses custom-built 'mini-Grads' | Reuters

    August 22, 2023 | International, Land

    Alongside modern Western arms, Ukraine uses custom-built 'mini-Grads' | Reuters

    Ukraine has an arsenal of high-tech Western arms to fight Russian forces, but is also deploying custom-built mini-rocket launchers that use parts taken from a Soviet-era system.

  • Renseignement spatial : la France officialise deux nouveaux programmes de satellites militaires

    June 19, 2019 | International, Aerospace

    Renseignement spatial : la France officialise deux nouveaux programmes de satellites militaires

    Julien Lausson C'est une annonce qui a été partiellement éclipsée par la présentation de la maquette en taille réelle de l'avion de combat du futur, qui mobilise la France, l'Allemagne et l'Espagne, et qui devrait vraisemblablement succéder au Rafale à l'Eurofighter Typhoon au milieu du siècle. Mais c'est une annonce qui revêt pourtant elle aussi un caractère hautement stratégique : le renseignement spatial. Profitant de l'ouverture du salon du Bourget, la ministre des Armées, Florence Parly, a officialisé lundi 17 juin la mise en chantier de deux nouveaux programmes spatiaux, qui ont été baptisés « Iris » et « Céleste ». Le premier proposera des capacités d'observation optique renouvelées , tandis que le second devra améliorer le renseignement d'origine électromagnétique, c'est-à-dire la captation de signaux en tout genre. CSO ET CÉRÈS Ces nouveaux satellites, dont l'entrée en service ne devrait vraisemblablement pas avoir lieu avant 2030, sont annoncés alors que la France est déjà en train de renouveler sa flotte de satellites militaires. Deux programmes sont en cours : « CSO », qui signifie « Composante Spatiale Optique », et « Cérès ». Le premier est spécialisé dans la prise de vue, tandis que le second s'occupe de la collecte des ondes. Fin 2018, la France a d'ores et déjà envoyé un premier satellite CSO (il y en aura trois en tout) en orbite. Il a été placé sur une orbite basse, à 800 km d'altitude. Il sera rejoint par un autre satellite en 2020 et par un troisième en 2021. L'un d'eux sera placé sur une orbite encore plus basse, à moins de 500 km d'altitude, pour générer des clichés en très haute résolution. PROTECTION RENFORCÉE Du fait de leur caractère stratégique, ces lancements de satellites militaires font l'objet d'un haut degré de protection : avions de chasse Rafale envoyés depuis la métropole, avec le soutien d'un avion ravitailleur et d'un avion radar AWACS, mais aussi navires déployés le long des côtes, hélicoptères en vol, radars à longue portée et fantassins dispatchés tout autour du centre spatial guyanais. Ces moyens renforcent de facto la bulle de protection qui est systématiquement activée à chaque tir de fusée et qui est organisée dans le cadre de l'opération Titan. C'est ce même dispositif qui sera donc renforcé pour CSO-2 et CSO-3 ainsi que pour Cérès (acronyme de (Capacité d'Écoute et de Renseignement Électromagnétique Spatiale), qui impliquera plusieurs satellites. Le premier doit être lancé en 2020. « Nos opérations ne peuvent plus se passer de nos capacités spatiales qui contribuent de façon décisive à notre autonomie d'appréciation, de décision et d'action », a observé la ministre lors de son discours. C'est aussi vrai dans le secteur des télécommunications : la France peut aujourd'hui compter sur Sicral 2, Athenas-Fidus ou encore Syracuse 3. Et demain, elle pourra miser sur Syracuse 4. La durée du service opérationnel de CSO et Cérès sera d'environ une dizaine d'années. https://www.numerama.com/politique/526882-renseignement-spatial-la-france-officialise-deux-nouveaux-programmes-de-satellites-militaires.html

All news