Back to news

December 7, 2021 | International, Aerospace

L’Espace : enjeux d’un « nouveau champ de bataille »

Air & Cosmos consacre un dossier au « nouveau champ de bataille » spatial. Le Général Friedling, Commandant du Commandement de l'Espace (CDE), le Général Mille, chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air et de l'Espace, et Philippe Duhamel, Directeur général de Thales Systèmes de Défense, accordent chacun une interview au magazine. « La France est déjà la deuxième force spatiale de l'OTAN et les Etats-Unis nous considèrent comme leur allié le plus capable dans ce domaine », souligne le Général Friedling, qui détaille les objectifs de la feuille de route « Maîtrise de l‘Espace » présentée à la ministre des Armées, Florence Parly, en juillet 2021 : « trois cercles structurent cette approche : le cœur souverain, le cœur étendu et le complément capacitaire », précise-t-il. Cette feuille de route prévoit notamment la montée en puissance du commandement (C2) des opérations spatiales, indique le Général Mille, ainsi que le Programme à effet majeur ARES (Action et Résilience dans l'Espace). « L'innovation est très présente au sein du CDE», se félicite le général Mille, qui alerte : « les rivalités de puissance sur Terre se projettent désormais dans l'espace ». Philippe Duhamel (Thales) explique quant à lui : « la guerre électronique est un domaine critique pour la défense de notre pays ». Il revient sur la contribution de Thales au programme CERES (CapacitÉ de Renseignement Électromagnétique Spatiale), dont le groupe réalise la charge utile et le segment sol utilisateur.

Air & Cosmos du 3 décembre

On the same subject

  • Réglementation ITAR : la France veut réduire sa dépendance aux Etats-Unis

    September 7, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR

    Réglementation ITAR : la France veut réduire sa dépendance aux Etats-Unis

    Par Michel Cabirol La France a lancé un plan pour réduire les dépendances de l'industrie d'armement aux composants américains qui entrent dans la fabrication de certains programmes français. La France veut réduire sa dépendance aux composants américains dans la Défense afin de ne pas gêner l'exportation de ses programmes, a déclaré jeudi la ministre des Armées Florence Parly. La France doit actuellement demander aux Etats-Unis la levée d'interdictions sur certains composants. "Nous avons besoin progressivement de nous désensibiliser par rapport à un certain nombre de composants américains, ce qui ne veut pas dire nécessairement pouvoir se désensibiliser complètement", a-t-elle expliqué lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE). La France a d'ailleurs lancé un plan pour réduire les dépendances par rapport à ces composants américains. "Je ne donnerai pas d'exemple précis mais nous avons été confrontés, dans des échanges liés à des prospects exportations, à des difficultés. Et nous savons bien que ces difficultés sont liées en apparence à des questionnements stratégiques et en réalité souvent à des problèmes de concurrence commerciale. Il ne faut pas en être dupes", a-t-elle expliqué. Si un système d'armes contient au moins un composant américain sous le régime de la réglementation américaine ITAR, les Etats-Unis ont le pouvoir d'en interdire la vente à l'export à un pays tiers. Ainsi, ils ont récemment bloqué la vente de missile de croisière Scalp, qui devait armer le Rafale, à l'Egypte et au Qatar. En 2013, Washington avait déjà refusé une demande de réexportation de la France aux Emirats Arabes Unis de composants "made in USA" nécessaires à la fabrication de deux satellites espions français (Airbus et Thales). La visite de François Hollande aux États-Unis en février 2014 avait permis de régler positivement ce dossier. Lors de son audition en juillet dernier à l'Assemblée nationale, Florence Parly avait reconnu que "nous sommes à la merci des Américains quand nos matériels sont concernés". "Avons-nous les moyens d'être totalement indépendants des composants américains ? Je ne le crois pas. Cherchons-nous à améliorer la situation ? La réponse est oui", avait-elle déjà assuré en juillet. La France travaille notamment à désensibiliser les futurs programmes d'armement. Ainsi Florence Parly a affirmé que cette moindre dépendance serait cruciale pour la viabilité du futur programme d'avion de combat (SCAF). Cela passe pour Paris et Berlin d'avoir la capacité d'exporter ce futur système d'armes. Elle a estimé que les industriels devaient prendre en compte ce dossier en lançant des investissements en matière de recherche et de technologie pour être en mesure de fabriquer un composant analogue qui échapperait au dispositif ITAR. "Certains industriels l'ont compris", a-t-elle précisé. C'est le cas du missilier MBDA dans le cadre du développement du futur missile air-air MICA-NG. Ce programme, qui sera opérationnel en 2025, est développé en prenant en compte la contrainte ITAR. Ils seront ITAR Free, assure-t-on à La Tribune. Florence Parly a également rappelé la dépendance de la France pour les drone MALE Reaper. "Pour armer les Reaper, il faut une autorisation du Congrès américain. Est-ce satisfaisant ? Non. Mais aujourd'hui on n'a pas le choix", a-t-elle expliqué, faisant référence aux drones achetés aux Etats-Unis depuis 2013. Pour autant, l'armement des Reaper ne signifie pas que la France armera le futur drone MALE de reconnaissance et de surveillance en préparation pour 2025. "Dans les spécifications, il sera possible de l'armer, ce qui ne signifie pas qu'aujourd'hui la décision est prise sur la question de savoir s'il sera en définitive armé", a-t-elle souligné. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/reglementation-itar-la-france-veut-reduire-sa-dependance-aux-composants-americains-789612.html

  • Morocco cleared for massive F-16 fighter buy

    March 26, 2019 | International, Aerospace

    Morocco cleared for massive F-16 fighter buy

    By: Aaron Mehta WASHINGTON — The U.S. State Department has cleared Morocco for a major increase to its F-16 fleet, including both sales of new planes and upgrades to older models. The two potential deals cover the purchase of 25 F-16C/D Block 72 fighters, estimated at $3.787 billion, as well as upgrades to the country's existing 23 F‑16s to the more advanced F‑16V Block 52+ configuration, estimated at $985.2 million. Combined, the two sales could net American contractors roughly $4.8 billion. The new F-16 request represents the single largest notification of fiscal 2019. It is also the second largest purchase requested by Morocco, which in November requested new Abrams tanks. In addition to the 25 new jets, the larger package includes 29 Pratt & Whitney F100-229 engines; 26 APG-83 active electronically scanned array radars; 26 modular mission computers; 26 Link 16 systems; 40 Joint Helmet Mounted Cueing Systems; 30 M61 Al Vulcan 20mm guns; 40 AIM-120C-7 Advanced Medium Range Air-to-Air Missiles; 50 GBU-49 bombs; 60 GBU-39/B Small Diameter Bombs; and assorted other equipment. The upgrade package includes much of the same equipment, with similar quantities of AESA radars, Link 16 systems and weapons. The configuration improves the radars and avionics on the older jets. Per the Defense Security Cooperation Agency, the potential sales “will improve interoperability with the United States and other regional allies and enhance Morocco's ability to undertake coalition operations, as it has done in the past in flying sorties against ISIS in Syria and Iraq. Morocco already operates an F‑16 fleet and will have no difficulty absorbing this aircraft and services into its armed forces.” Work will be performed primarily by Lockheed Martin, and any industrial offsets “will be defined in negotiations between the purchaser and the contractor.” As with all DSCA announcements, the sale must pass through the Senate, at which point negotiations can begin; total quantities and dollar totals often change from the original DSCA announcement and final sale. https://www.defensenews.com/global/mideast-africa/2019/03/25/morocco-cleared-for-massive-f-16-fighter-buy

  • Athletic trainers and greener kitchens on the way as Corps caters to ‘combat athletes’

    August 15, 2018 | International, Land

    Athletic trainers and greener kitchens on the way as Corps caters to ‘combat athletes’

    By: Shawn Snow The Corps plans to hire a slew of athletic trainers, and come October Marines will likely notice a new healthier food menu and layout at their respective chow halls. It's all part of an effort by the Corps to reduce injuries across the force and cater to combat athletes in similar fashion to division one collegiate players. The new chow facilities or “athletic kitchens” will boast healthier options with fresh fruit and vegetables up front. There will be a cold bar option with yogurt, granola and fresh fruit in the morning and a salad bar for lunch and dinner. “As you go through the line it's going to be the green stuff,” Col. Stephen Armes, the director of the Force Fitness Division told Marine Corps Times in an interview. “All the healthy stuff is going to be up front.” The new chow halls are going to resemble college athletic dining facilities with fresh greens and an assortment of healthy proteins, according to Armes. But unhealthy food is not disappearing, the Corps just plans to make it harder for you to choose that option. “Sometimes you just need a cheeseburger, there's nothing wrong with that,” Armes said. But, a Marine is “going to have to fight to get down to that cheeseburger.” The Corps is also on the verge of hiring new athletic trainers separate from the nearly 600 Force Fitness Instructors already fielded across the Marines. Full Article: https://www.marinecorpstimes.com/news/your-marine-corps/2018/08/14/athletic-trainers-and-greener-kitchens-on-the-way-as-corps-caters-to-combat-athletes/

All news