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October 21, 2019 | International, Aerospace

Le commandement de l'Espace sera installé à Toulouse

La ministre de la Défense a indiqué dimanche que le commandement militaire de l'Espace, dont la création a été annoncée la veille par le président de la République, sera située à Toulouse. Elle a également précisé les premiers moyens qui seront alloués à cette nouvelle branche militaire.

Le commandement militaire de l'espace dont le président Emmanuel Macron vient d'annoncer la création sera implanté à Toulouse, a affirmé dimanche la ministre des Armées Florence Parly sur France Inter.

Ce grand commandement "va se localiser à Toulouse, qui est le grand lieu de l'espace francais", a-t-elle détaillé au lendemain de l'annonce du chef de l'Etat.

"Nous allons rassembler tous les moyens qui sont dispersés dans nos armées et qui contribuent à la bonne utilisation des moyens spatiaux, et créer un commandement de l'espace", qui "va commencer par environ 200 personnes puis va monter en puissance au fil du temps", a souligné la ministre.

Espionnage, brouillage, cyberattaques, armes antisatellites... L'espace, indispensable aux opérations militaires, est devenu un champ de confrontation entre nations, mettant la France au défi de muscler ses capacités dans ce thé'tre hautement stratégique et de plus en plus militarisé.

Les plus grandes puissances spatiales mondiales -- Etats-Unis, Chine et Russie -- sont engagées depuis plusieurs années dans une course pour la domination de l'espace.

Un budget de 3,6 milliards d'euros

La Loi de programmation militaire française (LPM) 2019-2025 prévoit un budget de 3,6 milliards d'euros pour le spatial de défense. Il doit notamment permettre de financer le renouvellement des satellites français d'observation CSO et de communication (Syracuse), de lancer en orbite trois satellites d'écoute électromagnétique (CERES) et de moderniser le radar de surveillance spatiale GRAVES.

Ce que nous avons constaté, c'est que l'espace est devenu un espace de conflictualité", a expliqué Mme Parly. "Il y a 1.500 satellites autour de la Terre, il y en aura 7.000 dans dix ans, et ces satellites sont de plus en plus considérés comme des objets qui peuvent être espionnés ou modifiés."

"Il ne faut pas être naïf, il faut pouvoir protéger ce qui est vital pour le fonctionnement de nos systèmes de transport, nos systèmes aériens, nos hôpitaux (...) et ce qui est essentiel au bon fonctionnement de nos forces (armées, ndr)", a-t-elle conclu, en promettant de donner plus de détails "dans une dizaine de jours" sur la stratégie française dans le spatial militaire.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-commandement-de-l-espace-sera-installe-a-toulouse-823519.html

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    Garrett Reim The US Department of Defense (DoD) has awarded Texas A&M University's Engineering Experiment Station a 5-year contract worth $20 million per year to establish and manage the University Consortium for Applied Hypersonics. The consortium will coordinate research and development efforts for technologies needed for hypersonic flight, such as new propulsion and guidance systems. It is also intended to help develop expertise in hypersonic flight within the USA, but also with allied nations Australia, Canada and the UK. The University Consortium for Applied Hypersonics is expected to start operating this fall. It will coordinate joint projects between the US companies, universities, military services, defence research agencies, as well as other US government organisations, such as NASA and the Department of Energy, says the Pentagon on 26 October. “The consortium will concentrate on developing hypersonic technologies, investigate efficiencies related to the industrial base, and strengthen partnerships with small and large companies to transition technology and reduce system development timelines,” it says. Ultimately, the DoD wants to transition academic research to operational weapons faster by joining with research institutions that have modelling and testing capabilities. “We often have difficulty transitioning [Defense] Department-funded basic research from universities through industry to operational applications,” says Mark Lewis, acting deputy under secretary of defense for research and engineering. “It is a particular challenge in hypersonics, where multiple disciplines must intersect precisely to move forward. The consortium will help us link a deeper understanding of our operational requirements to the exceptional research being conducted across the nation.” While Texas A&M Engineering Experiment Station, a state-run research centre located in College Station, will lead the effort, the consortium will also be guided by a board of national experts. Those additional experts will be drawn from the California Institute of Technology, the Massachusetts Institute of Technology, Morgan State University, Georgia Institute of Technology, Purdue University, University of Arizona, the University of California-Los Angeles, the University of Illinois at Urbana-Champaign, the University of Minnesota, and the University of Tennessee Space Institute. Texas A&M Engineering Experiment Station says it has heard from 41 additional institutions committed to participating in the consortium. The DoD anticipates participation will grow further to include institutions from Australia, Canada and the United Kingdom. Those countries are members of The Five Eyes intelligence sharing alliance with the USA (New Zealand is the fifth alliance member, but wasn't mentioned as part of the consortium). Typically, Five Eyes allies are trusted with the most sensitive national intelligence information, in this case the latest research on hypersonic technology. https://www.flightglobal.com/defence/texas-aandm-to-lead-100m-hypersonic-research-consortium-for-pentagon/140824.article?referrer=RSS

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