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March 4, 2020 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

La France espère pénétrer le marché canadien de l’aéronautique et de la défense

« En ce moment tout le monde regarde [...] le passage du CSeries à l'A220 chez Airbus », a déclaré, le 2 mars, le président du GIFAS, Éric Trappier, lors d'un point de presse en marge d'un événement réunissant 250 représentants du secteur des deux pays, France et Canada, qui se tenait à Montréal, dans le cadre de la mission industrielle du GIFAS au Canada. « C'est un métier difficile [où il faut savoir concilier les facteurs] techniques, commerciaux et financiers, a-t-il poursuivi. Ce n'est pas tout d'avoir des succès techniques. Il faut aussi pouvoir les financer. Et pour les financer, il faut pouvoir les vendre. » La mission du GIFAS espère notamment convaincre le gouvernement fédéral de ne pas toujours seulement regarder du côté des États-Unis lorsque vient le temps de faire ses dépenses militaires.

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  • Air Spray wins Manitoba aerial firefighting contract

    November 30, 2018 | Local, Aerospace, Security

    Air Spray wins Manitoba aerial firefighting contract

    Air Spray Ltd. announced that is has been awarded a contract for aerial firefighting by the Government of Manitoba. The Wildfire Suppression Services Contract has been issued by the Manitoba Sustainable Development Agency and is for a period of 10 years. Air Spray will be working in partnership with Babcock International to carry out the contract. The contract includes the management, maintenance and operation of Manitoba's fleet of seven Canadair water-bomber amphibious aircraft (four CL-415s and three CL-215s), supported by three Twin Commander “bird-dog” aircraft. Manitoba will retain ownership of the water-bomber aircraft, parts, inventory, special tools and equipment but will transfer care and custody to the contractors. Based on operations in prior years, the Wildfire Suppression Service will provide approximately 1,400 flying hours and 3,750 water drops per year. Operations will cover the entire province of Manitoba (649,950 square kilometres) and will help to protect communities in a population of 1.3 million people. Lynn Hamilton, owner and president of Air Spray Ltd., responded that “the province of Manitoba can be assured that our years as a leader in the airtanker industry and experience fighting wildfires throughout Western Canada can be relied on to provide outstanding service to the province. The award of the contract is expected to provide Air Spray with additional future opportunities associated with the CL415 aircraft platform and enable us to further our dedication to the protection of our environment from wildfire.” Mike Whalley, president of Babcock Canada, commented: “Babcock has over 30 years of fixed- and rotary-wing aerial firefighting experience throughout Europe. In 2017, our aircraft and crews carried out over 5,500 firefighting missions, dropped 174 million litres of water and logged over 20,000 hours in support of wildfire suppression. “We deliver a fully integrated and professional aerial firefighting management service, underpinned by technology investments and mission specialist pilot training. We are delighted and honoured that the Government of Manitoba has entrusted us with this critical service, and we look forward to serving the province and protecting the natural resources and communities of Manitoba.” https://www.skiesmag.com/press-releases/air-spray-wins-manitoba-aerial-firefighting-contract/

  • Canada requests costing on possible fleet of 16 Boeing P-8A aircraft - Skies Mag

    March 27, 2023 | Local, Aerospace

    Canada requests costing on possible fleet of 16 Boeing P-8A aircraft - Skies Mag

    The Canadian government has submitted a letter of request to the U.S. government for the acquisition price of 16 Boeing-built P-8A Poseidon aircraft to replace the RCAF fleet of CP-140 Aurora maritime patrol aircraft.

  • Airbus veut croître en Amérique du Nord en visant la défense

    February 4, 2019 | Local, Aerospace

    Airbus veut croître en Amérique du Nord en visant la défense

    DJALLAL MALTI Agence France-Presse Airbus veut profiter de son implantation industrielle croissante en Amérique du Nord pour accélérer dans la défense aux États-Unis et au Canada, avec comme argument clé d'être un acteur local qui investit et crée des emplois sur place. « Pour n'importe quel acteur du secteur aéronautique et défense, jouer aux États-Unis, c'est aujourd'hui pratiquement incontournable », relève Philippe Plouvier, directeur associé au cabinet de conseil Boston Consulting Group. « Parce que dans la défense, les États-Unis, c'est 50 % des budgets mondiaux. » Mais « jouer en Amérique du Nord, c'est avoir une base industrielle sur place. Il n'y a pas de grand acteur là-bas qui n'ait pas une base importante », souligne ce spécialiste de l'aéronautique et de la défense. Airbus a renforcé son empreinte industrielle outre-Atlantique ces dernières années. Déjà présent aux États-Unis depuis 2004 avec une usine d'hélicoptères à Columbus, il a inauguré en 2015 une ligne d'assemblage finale (FAL) destinée à l'A320 à Mobile. Mais avec la prise de contrôle du programme CSeries de Bombardier, il a encore accru cette présence. Au Canada, il a « hérité » de la ligne d'assemblage de l'A220 à Mirabel et aux États-Unis, il a décidé d'en implanter une seconde, à Mobile, ce qui fait du géant européen un acteur local. Airbus se targue d'avoir dépensé 48 milliards de dollars aux États-Unis ces trois dernières années, ce qui se traduit par 275 000 emplois américains soutenus par l'avionneur. « Lorsqu'un industriel de la défense veut vendre ses produits dans un autre pays que le sien, il y a généralement trois étapes à franchir », relève Stéphane Albernhe, du cabinet Archery Consulting. Les deux premières sont les compensations au transfert de technologies. « La troisième, qui est particulièrement importante aux États-Unis, c'est la capacité à être perçu comme un actual good US citizen, qui consiste à mettre les conditions pour que l'industriel soit considéré par les Américains comme pleinement américain. » « Pour réussir cela, beaucoup de leviers peuvent être activés », mais « ce qui compte pour remporter un contrat au-delà du respect des spécifications techniques et du prix, c'est véritablement de s'intégrer pleinement dans le paysage américain. » « Le meilleur avion pour l'armée la plus puissante » Huit ans après avoir perdu celui des avions ravitailleurs face à Boeing, Airbus s'est allié à Lockheed Martin pour répondre aux besoins de l'armée de l'air américaine en termes de ravitaillement en vol. Le géant européen propose son A330 MRTT, qu'il a déjà vendu à une douzaine de pays. « Je ne comprends toujours pas pourquoi l'armée de l'air la plus puissante du monde ne volerait pas avec le meilleur avion ravitailleur sur le marché ? Parce que c'est clairement ce qu'est le MRTT », a lancé le président exécutif d'Airbus, Tom Enders, récemment à Mobile. « Nous avons remporté toutes les compétitions à part les États-Unis », a-t-il poursuivi. « Alors tout ce que nous voulons faire est d'amener l'avion ravitailleur le plus performant à la plus grande armée de l'air du monde. Cela fait sens, non ? » Airbus vise également un appel d'offres de la marine américaine pour 130 hélicoptères, alors qu'il fournit déjà l'armée américaine avec des UH-72A Lakota. Au Canada, il est en lice avec l'Eurofighter Typhoon pour l'appel d'offres qu'Ottawa doit lancer en mai pour remplacer sa flotte d'avions de combats : 88 appareils à livrer en 2025, un contrat estimé à 19 milliards de dollars. Tom Enders a laissé entendre qu'une partie de l'assemblage pourrait se faire sur place. « Quatre-vingt huit appareils, c'est important pour le Canada, ce serait important pour nous aussi », a-t-il l'ché. À plus long terme, Airbus vise le remplacement des ravitailleurs de l'armée de l'air canadienne, à l'horizon 2021-2022. Restent les enquêtes qui le visent : Airbus, qui coopère avec les autorités judiciaires en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, espère vite tourner cette page qui ternit son image. « C'est généralement très long et dure plusieurs années », souligne Stéphane Albernhe. « Une fois que l'instruction a démarré, il y a deux objectifs pour l'industriel : faire en sorte de converger le plus rapidement possible pour réduire les impacts "réputationnels", et négocier afin que la sanction financière soit raisonnable. » https://www.lapresse.ca/affaires/economie/transports/201902/01/01-5213165-airbus-veut-croitre-en-amerique-du-nord-en-visant-la-defense.php

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