Hanwha Aerospace signs contract to supply Romania with K9 and K10 artillery systems

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  September 7, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR

  Réglementation ITAR : la France veut réduire sa dépendance aux Etats-Unis

  Par Michel Cabirol La France a lancé un plan pour réduire les dépendances de l'industrie d'armement aux composants américains qui entrent dans la fabrication de certains programmes français. La France veut réduire sa dépendance aux composants américains dans la Défense afin de ne pas gêner l'exportation de ses programmes, a déclaré jeudi la ministre des Armées Florence Parly. La France doit actuellement demander aux Etats-Unis la levée d'interdictions sur certains composants. "Nous avons besoin progressivement de nous désensibiliser par rapport à un certain nombre de composants américains, ce qui ne veut pas dire nécessairement pouvoir se désensibiliser complètement", a-t-elle expliqué lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE). La France a d'ailleurs lancé un plan pour réduire les dépendances par rapport à ces composants américains. "Je ne donnerai pas d'exemple précis mais nous avons été confrontés, dans des échanges liés à des prospects exportations, à des difficultés. Et nous savons bien que ces difficultés sont liées en apparence à des questionnements stratégiques et en réalité souvent à des problèmes de concurrence commerciale. Il ne faut pas en être dupes", a-t-elle expliqué. Si un système d'armes contient au moins un composant américain sous le régime de la réglementation américaine ITAR, les Etats-Unis ont le pouvoir d'en interdire la vente à l'export à un pays tiers. Ainsi, ils ont récemment bloqué la vente de missile de croisière Scalp, qui devait armer le Rafale, à l'Egypte et au Qatar. En 2013, Washington avait déjà refusé une demande de réexportation de la France aux Emirats Arabes Unis de composants "made in USA" nécessaires à la fabrication de deux satellites espions français (Airbus et Thales). La visite de François Hollande aux États-Unis en février 2014 avait permis de régler positivement ce dossier. Lors de son audition en juillet dernier à l'Assemblée nationale, Florence Parly avait reconnu que "nous sommes à la merci des Américains quand nos matériels sont concernés". "Avons-nous les moyens d'être totalement indépendants des composants américains ? Je ne le crois pas. Cherchons-nous à améliorer la situation ? La réponse est oui", avait-elle déjà assuré en juillet. La France travaille notamment à désensibiliser les futurs programmes d'armement. Ainsi Florence Parly a affirmé que cette moindre dépendance serait cruciale pour la viabilité du futur programme d'avion de combat (SCAF). Cela passe pour Paris et Berlin d'avoir la capacité d'exporter ce futur système d'armes. Elle a estimé que les industriels devaient prendre en compte ce dossier en lançant des investissements en matière de recherche et de technologie pour être en mesure de fabriquer un composant analogue qui échapperait au dispositif ITAR. "Certains industriels l'ont compris", a-t-elle précisé. C'est le cas du missilier MBDA dans le cadre du développement du futur missile air-air MICA-NG. Ce programme, qui sera opérationnel en 2025, est développé en prenant en compte la contrainte ITAR. Ils seront ITAR Free, assure-t-on à La Tribune. Florence Parly a également rappelé la dépendance de la France pour les drone MALE Reaper. "Pour armer les Reaper, il faut une autorisation du Congrès américain. Est-ce satisfaisant ? Non. Mais aujourd'hui on n'a pas le choix", a-t-elle expliqué, faisant référence aux drones achetés aux Etats-Unis depuis 2013. Pour autant, l'armement des Reaper ne signifie pas que la France armera le futur drone MALE de reconnaissance et de surveillance en préparation pour 2025. "Dans les spécifications, il sera possible de l'armer, ce qui ne signifie pas qu'aujourd'hui la décision est prise sur la question de savoir s'il sera en définitive armé", a-t-elle souligné. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/reglementation-itar-la-france-veut-reduire-sa-dependance-aux-composants-americains-789612.html

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  March 25, 2024 | International, Naval

  Navy wish list seeks Red Sea missiles, backs submarine-industrial base

  The Navy's wish list seeks to accelerate future capability development and fill in gaps that have arisen since the service drafted its FY25 budget plans.

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  January 27, 2020 | International, Land

  Army picks 6 to work on autoloader for extended-range cannon

  By: Jen Judson WASHINGTON — The Army has picked six companies to work on concepts and designs for an autoloader for the service's future Extended-Range Cannon Artillery (ERCA) program currently under development, according to a Jan. 24 Army Futures Command statement. While the first ERCA cannons will be fielded in fiscal 2023, the goal is to begin fielding the system with an autoloader just one year later. The companies — Actuate (formerly Aegis Systems, Inc.); Apptronik, Inc.; Carnegie Robotics LLC; Pratt & Miller Engineering; Neya Systems, LLC and Hivemapper, Inc. — will work under the Army Capability Accelerator and the Army Applications Laboratory (AAL) as part of the Field Artillery Autonomous Resupply (FAAR) “cohort” and will come up with novel, outside-of-the-box concepts for the autoloader. AAL is part of AFC, the Army's new four-star command in charge of rapid modernization that will align with the service's new developing doctrine. The cohort began work on Jan. 13 in Austin, Texas, where the AAL and AFC reside, and will wrap up work with capability presentations on April 2, the statement notes. “Sourced from across the country, the selected companies represent a range of technologies and expertise all aimed at developing autonomous resupply capabilities,” the statement reads. Among the companies selected, Actuate specializes in artificial intelligence focusing on computer vision software that turns any security camera into an “intruder- and threat-detecting smart camera," the release states. Apptronik is a robotics company spun out of the Human Centered Robotics Lab at the University of Texas at Austin. Pittsburgh-based Carnegie Robotics specializes in robotic sensors and platforms for defense, agriculture, mining, infrastructure and energy applications and was founded out of Carnegie Mellon University's National Robotics Engineering Center. Pratt & Miller's focus has been on addressing technology challenges in the motorsports, defense and mobility industries. Neya Systems, also from Pittsburgh, Pennsylvania, is another robotics company focused on advanced unmanned systems, off-road autonomy and self-driving vehicle technologies. The AAL has become the face of doing business with the Army in the startup community and has set up shop in the heart of Austin within an innovation incubator hub called the Capital Factory. Anyone can walk through an open garage door and pitch ideas to the Army and the service. But the Army is also going out to companies and trying to convey problems they need solved on the battlefield in the hopes of finding new and novel solutions. “Designed for small businesses and companies that don't typically work with the federal government, the program connects qualified companies that want to grow a new line of business into the DoD with Army stakeholders who want to speed capability development, transition to a program of record, or de-risk and inform requirements,” according to the statement. “We've spent the past year working to introduce commercial business models that translate to the Army and can help evolve its approach to capability development,” Porter Orr, product innovation lead at AAL, said. “We're helping nontraditional companies build a new line of business into the government. And that's important, but it's just as important that we're giving Army leaders a choice between writing a large check or doing nothing. This is a way for them to get more insight—more confidence—in a solution before purchasing it. That will mean a higher probability of success in the field.” Cohort participants receive $150,000 to complete a 12-week program ending in a pitch to the Army. FAAR is the pilot effort of likely many attempts to bring in non-traditional businesses to help solve some of the Army's problems both big and small. https://www.defensenews.com/land/2020/01/24/army-picks-6-to-work-on-autoloader-for-extended-range-cannon