Back to news

July 7, 2020 | International, Aerospace

Future Missile War Needs New Kind Of Command: CSIS

Integrating missile defense – shooting down incoming missiles – with missile offense – destroying the launchers before they fire again – requires major changes in how the military fights.

By on July 07, 2020 at 4:00 AM

WASHINGTON: Don't try to shoot down each arrow as it comes; shoot the archer. That's a time-honored military principle that US forces would struggle to implement in an actual war with China, Russia, North Korea, or Iran, warns a new report from thinktank CSIS.

New technology, like the Army's IBCS command network – now entering a major field test — can be part of the solution, but it's only part, writes Brian Green, a veteran of 30 years in the Pentagon, Capitol Hill, and the aerospace industry. Equally important and problematic are the command-and-control arrangements that determine who makes the decision to fire what, at what, and when.

Today, the military has completely different units, command systems, doctrines, and legal/regulatory authorities for missile defense – which tries to shoot down threats the enemy has already launched – and for long range offensive strikes – which could keep the enemy from launching in the first place, or at least from getting off a second salvo, by destroying launchers, command posts, and targeting systems. While generals and doctrine-writers have talked about “offense-defense integration” for almost two decades, Green says, the concept remains shallow and incomplete.

“A thorough implementation of ODI would touch almost every aspect of the US military, including policy, doctrine, organization, training, materiel, and personnel,” Green writes. “It would require a fundamental rethinking of terms such as ‘offense' and ‘defense' and of how the joint force fights.” Indeed, it easily blurs into the even larger problem of coordinating all the services across all five domains of warfare – land, sea, air, space, and cyberspace – in what's known as Joint All-Domain Operations.

The bifurcation between offense and defense runs from the loftiest strategic level down to tactical:

  • At the highest level, US Strategic Command commands both the nation's nuclear deterrent and homeland missile defense. But these functions are split between three different subcommands within STRATCOM, one for Air Force ICBMs and bombers (offense), one for Navy ballistic missile submarines (also offense), and one for Integrated Missile Defense.
  • In forward theaters, the Army provides ground-based missile defense, but those units – Patriot batteries, THAAD, Sentinel radars – belong to separate brigades from the Army's own long-range missile artillery, and they're even less connected to offensive airstrikes from the Air Force, Navy, and Marine Corps.
  • The Navy's AEGIS system arguably does the best job of integrating offense and defense in near-real-time, Green says, but even there, “different capabilities onboard a given ship can come under different commanders,” one with the authority to unleash Standard Missile interceptors against incoming threats and the other with the authority to fire Tomahawk missiles at the enemy launchers.

This division of labor might have worked when warfare was slower. But China and Russia have invested massively in their arsenals of long-range, precision-guided missiles, along with the sensors and command networks to direct them to their targets. So, on a lesser scale, have North Korea and Iran. The former deputy secretary of defense, Bob Work, warned of future conflicts in which “salvo exchanges” of hundreds of missiles – hopefully not nuclear ones – might rocket across the war zone within hours.

It's been obvious for over a decade that current missile defense systems simply can't cope with the sheer number of incoming threats involved, which led the chiefs of the Army and Navy to sign a famous “eight-star memo” in late 2014 that called, among other things, for stopping enemy missiles “left of launch.” But that approach would require real-time coordination between the offensive weapons, responsible for destroying enemy launchers, command posts, and targeting systems, and the defensive ones, responsible for shooting down whatever missiles made it into the air.

While Navy Aegis and Army IBCS show some promise, Green writes, neither is yet capable of moving the data required among all the users who would need it: Indeed, IBCS is still years away from connecting all the Army's defensive systems, while Aegis only recently gained an offensive anti-ship option, a modified SM-6, alongside its defensive missiles. As two Army generals cautioned in a recent interview with Breaking Defense, missile defense and offense have distinctly different technical requirements that limit the potential of using a single system to run both. There are different legal restrictions as well: Even self-defense systems operate under strict limits, lest they accidentally shoot down friendly aircraft or civilian airliners, and offensive strikes can easily escalate a conflict.

Green's 35-page paper doesn't solve these problems. But it's useful examination of how complex they can become.

https://breakingdefense.com/2020/07/future-missile-war-needs-new-kind-of-command-csis/

On the same subject

  • Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    February 12, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    Par Vincent Lamigeon La loi de programmation militaire 2019-2025 marque une remontée en puissance inédite depuis 25 ans, avec une priorité à la régénération des hommes et au renouvellement des matériels. Mais une bonne partie de l'effort financier est reportée au-delà du quinquennat. Et des manques persistent. Près de 300 milliards d'euros en sept ans pour les armées. La loi de programmation militaire 2019-2025 présentée le 8 février marque une remontée en puissance financière inédite depuis la fin de la Guerre froide. Le budget militaire doit ainsi passer de 34,2 milliards d'euros en 2018 à 50 milliards d'euros en 2025, pour atteindre les fameux 2% du PIB promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne. L'augmentation se fera en deux temps : 1,7 milliard d'euros de plus par an jusqu'à 2022, puis 3 milliards par an de 2023 à 2025, avec un ajustement possible des deux dernières annuités en fonction de la situation économique. Que penser de cette "LPM de renouveau", selon les termes du ministère des armées ? A l'évidence, il s'agit d'un effort majeur. Sur la période 2019-2023, le budget moyen du ministère atteindra 39,6 milliards d'euros, soit 23% de plus que la moyenne 2014-2019. Les effectifs des armées vont repartir à la hausse, avec 6.000 postes en plus, dont 3.000 d'ici à 2023. L'hémorragie qui avait vu la défense perdre 60.000 postes de 2005 à 2015 est donc stoppée, avec une priorité marquée pour le renseignement (+ 1.500 postes et 4,6 milliards d'euros investis d'ici à 2025) et la cyberdéfense (+ 1.000 postes, 1,6 milliard d'euros). Même le général Pierre de Villiers, qui avait démissionné en juillet à la suite d'un désaccord budgétaire avec l'Elysée, a salué sur France 3 "une dynamique réelle", tout en se disant vigilant sur le respect des engagements. Renouvellement des équipements La force de cette LPM est d'avoir su trancher sur un point majeur : plutôt que de lancer des grands programmes, type second porte-avions, à forte résonance médiatique mais répondant moins aux besoins opérationnels immédiats, la loi se concentre sur la régénération des hommes et des matériels. Ceux-ci ont été durement éprouvés par des opérations extérieures et intérieures qui dépassent de 30% le niveau prévu par le Livre blanc de 2013. Priorité est donc donnée à la condition de vie des militaires et de leurs familles : 530 millions dans le cadre du "plan familles", et 11 milliards d'euros prévus pour les infrastructures de défense. L'effort est aussi sensible sur les petits équipements, peu médiatisés mais essentiels à la mission des soldats : treillis ignifugés, gilets pare-balles, casques, protection NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). La maintenance, talon d'Achille des armées fraises est également soignée, avec 22 milliards d'euros consacrés à l'entretien des matériels d'ici à 2023. L'autre grande priorité de la LPM est le renouvellement d'équipements hors d''ge. Le programme Scorpion de renouvellement des blindés de l'armée de terre voit ainsi ses livraisons accélérées : 50% des véhicules multi-rôles Griffon et des engins de combats Jaguar seront livrés d'ici à 2025. Ceux-ci remplaceront les antiques VAB et autres AMX 10RC, même si plusieurs centaines de ces machines seront toujours en service en 2025. La Marine ? Elle se verra livrer quatre pétroliers ravitailleurs au lieu de trois, et aura droit à trois avions de patrouille maritime Atlantique 2 rénovés en plus (18 au lieu de 15). Côté armée de l'air, la commande d'avions ravitailleurs A330 MRTT passe de 12 à 15 exemplaires, dont une douzaine livrée d'ici à 2023. Ces appareils remplaceront les antiques C135FR, livrés en 1965. La dissuasion choyée Conformément au souhait d'Emmanuel Macron, le renouvellement de la dissuasion, dans ses deux composantes océanique et aéroportée, est aussi acté, un investissement de 25 milliards d'euros en cinq ans à la clé. Cette accélération permettra de financer le renouvellement du missile ASMP/A embarqué sur Rafale, le lancement du développement des nouveaux sous-marins lanceurs d'engins (SNLE 3G) et du futur missile balistique M51-3. Le coût annuel de la dissuasion va ainsi passer de 3,9 milliards à environ 6 milliards en 2025. La LPM marque enfin un effort important sur le segment spatial : 3 satellites d'observation CSO et un satellite d'écoute électromagnétique CERES seront mis sur orbite d'ici à 2025. L'effort financier énorme de la LPM a convaincu les industriels. "Ce projet de LPM marque un effort important de la nation pour ses armées", se félicite Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation et président du Cidef (Conseil des industries de défense françaises), rappelant que cet investissement est le garant de l'"autonomie stratégique française", et de la santé d'une filière "compétitive, innovante, exportatrice et créatrice d'emplois stables à forte valeur ajoutée technologique (200.000 emplois environ)". Essentiel de l'effort après 2022 A bien y regarder, la LPM laisse quand même quelques questions ouvertes. D'abord, une bonne part de l'effort financier est reportée 2023 et 2025, soit hors quinquennat. La hausse annuelle du budget de défense devra alors quasiment doubler, passant de +1,7 milliard par an à +3 milliards. "Cela crée un certain flou : où en sera la situation économique en 2023 ?, s'interroge le député LR François Cornut-Gentille, rapporteur spécial sur le budget défense au sein de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il aurait fallu une montée en puissance plus progressive, avec une plus grande part focalisée sur le quinquennat actuel." De fait, la LPM ne précise pas le niveau exact des budgets militaires 2024 et 2025, qui devront prendre en compte "la situation macroéconomique à cette date". Cette précision ressemble fort à une porte ouverte à Bercy, qui n'en demandait pas tant. Autre faiblesse de la LPM : de nombreuses commandes et livraisons d'équipements sont prévues après 2022, voire après 2025, ce qui jette un doute sur leur confirmation. C'est le cas du programme dit HIL (hélicoptères interarmées légers) : ce nouvel appareil, basé sur le H160 d'Airbus Helicopters, devait remplacer trois flottes d'hélicoptères hors d''ge (Fennec, Alouette III...). Les armées devront attendre : le lancement du programme n'est annoncé qu'en 2022, pour de premières livraisons en 2028. Peu de livraisons de Rafale La LPM semble avoir aussi fermé la porte à une demande de l'armée de l'air de passer de 185 avions de chasse à 215 appareils. Le projet de loi prévoit un format qui restera à 185 appareils à l'horizon 2030. Cette prudence se retrouve dans les faibles livraisons de Rafale prévues : seulement 28 appareils destinés à l'armée de l'air et à la marine seront livrés en 7 ans, soit seulement 4 par an en moyenne. L'armée de l'air pourra un peu se consoler avec la rénovation de 55 Mirage 2000D. Une autre grosse déception concerne le financement des études amont. Le montant annuel doit passer de 730 millions à 1 milliard d'euros, mais cette augmentation sera étalée sur cinq ans. Cet effort apparaît trop modeste au vu des enjeux des armées à l'horizon 2030, notamment sur l'intelligence artificielle et la robotisation. Une DARPA à la française (ou à l'européenne), du nom de la cellule d'innovation avancée du Pentagone, ne serait pas de trop pour faire face aux ambitions américaines, russes ou chinoises. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/loi-de-programmation-militaire-2019-2025-les-failles-du-budget-des-armees_566354

  • U.S. Navy Selects Mercury to Deliver Electronic Warfare Combat Training Subsystems

    March 4, 2024 | International, Land

    U.S. Navy Selects Mercury to Deliver Electronic Warfare Combat Training Subsystems

    These subsystems build on more than 25 years of test and training technology from the Mercury Processing Platform to bring the most advanced, near-peer jamming and electronic warfare capabilities to...

  • The Space Force wants to manage acquisitions by portfolio

    August 5, 2021 | International, Aerospace

    The Space Force wants to manage acquisitions by portfolio

    Changing the service's budget practices could enable more flexibility to shift funding among programs.

All news