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Germany must to raise its nuclear-deterrence IQ
Opinion: There is little expertise in German society to weigh thorny questions surrounding nuclear deterrence vis-a-vis Russia, argues Karl-Heinz Kamp.
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LUXEMBOURG (Reuters) - Neuf pays européens dont l'Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni ont signé lundi la lettre d'intention de l'initiative européenne d'intervention (IEI) prônée par Paris pour porter une approche novatrice de la défense hors des dispositifs de l'UE.
Par l'IEI, la France ambitionne de doter les Européens d'une capacité d'action et de prévention autonome de l'UE, pour des conflits mais aussi des crises humanitaires ou environnementales, en mutualisant la planification militaire, le soutien aux opérations, l'anticipation et le renseignement.
“Face aux doutes éventuels, il faut affirmer ses convictions”, a déclaré la ministre des Armées Florence Parly à l'issue de la signature.
“Les Européens doivent être forts, les Européens doivent être capables, de plus en plus, d'assurer leur protection et leur souveraineté et donc cette initiative est en faveur de la souveraineté européenne”, a-t-elle ajouté.
L'Allemagne, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, l'Estonie, la France, le Portugal, l'Espagne et le Royaume-Uni ont signé lundi à Luxembourg le premier acte de l'initiative.
La ministre des Armées, qui a porté le projet qu'Emmanuel Macron avait appelé de ses voeux en septembre lors d'un discours à la Sorbonne, a estimé qu'il répondait en outre aux appels américains pour une Europe qui assume plus sa sécurité.
“Cette étape va permettre de commencer très vite des travaux communs qui impliqueront les états-majors des différentes forces armées”, a-t-elle précisé dans un entretien au Figaro.
“Une première rencontre aura lieu mi-septembre à Paris pour mettre en place un programme de travail concernant l'anticipation, la planification et l'organisation d'exercice”, poursuit-elle, évoquant l'étude de scénarios concrets, “par exemple pour préparer l'exfiltration de ressortissants”.
Absente de la liste des signataires, l'Italie “réfléchit à la possibilité de rejoindre cette initiative, mais n'a pas pris de décision définitive”, a précisé Florence Parly.
Dans un communiqué, elle ajoute que “d'autres pays européens, capables, volontaires et partageant les objectifs de l'IEI, pourront rejoindre l'Initiative européenne d'intervention”.
L'accord à neuf a ménagé des concessions à l'Allemagne sur le maintien d'un lien fort entre l'IEI et la Coopération structurée permanente (Pesco ou CSP), le pacte de défense entériné en décembre dernier par 25 pays de l'Union européenne (excluant un Royaume-Uni sur le départ).
“L'Allemagne ne souhaitait pas que l'Initiative européenne d'intervention soit détachée de la CSP. C'est parce que nous maintiendrons entre les deux mécanismes un lien fort qu'elle a décidé d'adhérer”, a précisé Florence Parly.
En dépit d'inquiétudes quant à l'accumulation de dispositifs, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a salué la décision, jugeant que l'initiative faciliterait la modernisation des armées européennes et leur rapidité de mobilisation.
“Je pense que cela peut renforcer la disponibilité des forces, car nous avons besoin d'une disponibilité élevée”, a-t-il déclaré à la presse en marge de la réunion des ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l'Union européenne.
Paris, qui entend stimuler des réponses européennes plus promptes face aux crises, se place au centre d'une réorganisation des structures européennes de défense post-Brexit, en incluant la puissance militaire britannique au sein de cette nouvelle initiative.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Mass, a paru lundi partager l'impatience française et a dit souhaiter que la politique étrangère européenne soit décidée par un vote à la majorité à l'avenir, et non par une décision à l'unanimité.
Londres entend conclure un traité avec l'Union européenne en matière de sécurité d'ici 2019, en vue notamment de garder après le Brexit accès aux bases de données, contrats d'armement et au partage d'informations au sein de l'Union, un projet soutenu par plusieurs Etats membres mais dont d'autres ne veulent pas.
“Notre engagement dans la sécurité de ce continent est sans conditions”, a déclaré lundi un diplomate britannique, qui déplore la vision idéologique de certains pays pour lesquels le départ du Royaume-Uni de l'Union doit être total.
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Dans le cadre de l'effort mis sur la lutte anti-drone souligné dans la Loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2019-2025, Thales dévoile un nouveau radar, le Ground Observer 20 Multi-Mission (GO20 MM), qui sera en mesure d'assurer la « surveillance simultanée des objectifs au sol et des menaces évoluant à basse altitude, avec des capacités exceptionnelles de détection avancée des drones, notamment les microdrones ». Le GO20 MM sera ainsi capable de détecter, poursuivre et classer automatiquement le « spectre complet des menaces ». Un tel radar doit donc permettre de mieux protéger les camps militaires et les convois, notamment gr'ce à sa rapidité de détection et à la classification automatique des drones à long rayon d'action. « Avec des scénarios complexes tels que les conflits asymétriques ou les combats à haute intensité, la capacité de classifier automatiquement et rapidement la menace pour obtenir un tableau précis de la situation constitue un avantage tactique non négligeable », souligne-t-on à Thales. Équipé d'une batterie 6 éléments, ce radar « offre aux forces armées et aux forces spéciales de nombreuses heures de surveillance, dans une totale transparence, et un haut niveau de protection », assure le groupe. Opex360 du 7 octobre