January 31, 2024 | International, Land
June 3, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
Pour compenser l'annulation d'Eurosatory 2020, la COGES, filiale du GICAT, va organiser des rendez-vous B2B sous forme de visio-conférences les 14 et 15 septembre prochains.
Contrainte d'annuler le salon Eurosatory 2020 pour cause de coronavirus, la Coges, filiale du Gicat, va organiser, les 14 et 15 septembre prochains, des rendez-vous B2B sous la forme de visio-conférences organisées par Proximum, un prestataire que Coges connaît déjà bien pour avoir organisé de tels rendez-vous dans ses propres salons, à Eurosatory notamment. A ce niveau, et dans l'armement, où la confidentialité incite à des rencontres directes plutôt qu'à des visios sans garantie totale d'interception, cette initiative est une première que forcément les organisateurs de salon vont regarder de près. Les PME et ETI, qui sont représentées dans les salons (qui représentent une énorme effort rapporté à leurs moyens) vont aussi devoir se positionner.
 
Autre difficulté, des problèmes de compatibilité entre créneaux horaires risquent de se produire d'un continent à l'autre. Mais manifestement, le GICAT veut montrer à ses adhérents et à ses clients du salon qu'il est conscient de son rôle d'animation du secteur. D'ores et déjà, la campagne de remboursement d'Eurosatory 2020 est aussi engagée. L'annulation d'Eurosatory a forcément un gros impact pour les rentrées de la Coges, mais aussi pour un écosystème de fournisseurs qui travaillent autour (fabricants de stands, restauration, limousines, etc). Au cabinet de la ministre des Armées, Florence Parly, on mesure amplement l'impact sur les industriels de la filière terrestre. Au GICAT, on rappelle que 50 % du chiffre d'affaires des adhérents proviennent de l'exportation. Et qu'évidemment Eurosatory y concourt à son échelle.
 
Cette dématéralisation des salons professionnels est une tendance encore faible, mais réelle. Le coronavirus ou covid-19, et son caractère potentiellement récurrent oblige à se poser les bonnes questions pour les salons. D'autres organismes français vont forcément devoir se poser de telles questions, rassembler les rendez-vous, digitaliser. Ceci alors que les dépenses de communications connaissaient déjà de très fortes baisses tendancielles et/ou conjoncturelles avant-même le covid-19, comme chez Thales et Dassault Aviation. La multiplication des salons régionaux et thématiques fragilise aussi les gros salons, et assèche les trésoreries des exposants.
 
Le covid-19 impacte aussi clairement les trois autres salons professionnels détenus par la COGES : le salon Platinum à Monaco (sécurité privée et intérieure) prévu en mai et repoussé aux 2 et 3 février, Shield Africa à Abidjan est décalé de fin janvier aux 7-10 juin (également pour prendre en compte les élections). Enfin, ExpoDefensa à Bogota se tiendra du 29 novembre au 2 décembre. A ce stade, Euronaval 2020 est maintenu et le Sofins reste programmé pour 2021.
 
					January 31, 2024 | International, Land
 
					February 8, 2021 | International, Aerospace
Yannick Genty-Boudry Alors que le Pentagone n'a eu de cesse d'expliquer que les avions de 4e génération étaient dépassés, il semble que ceux-ci n'ont pas dit leur dernier mot. A l'instar du F-15EX qui a effectué son premier vol le 2 février 2021, le F-16 dans sa nouvelle version Block 70/72, attire de nouveau l'œil des aviateurs américains. LE F-35 DANS L'IMPASSE Plus de 47 ans après son premier vol (2 février 1974) le F-16, qui équipe plus de 29 forces aériennes dans le monde et a été produit à plus de 4588 appareils, pourrait connaitre une nouvelle carrière au sein de l'US Air Force. Et ce plus de 16 ans après la livraison du dernier appareil. En effet, son remplaçant programmé, le F-35 accumule les échecs et les retards, avec 871 défaillances selon les auditeurs du Pentagone. Une situation qui provoque l'explosion des coûts d'exploitation, au point que l'US Air Force envisagerait de réduire sa commande à 1050 appareils au lieu des 1765 prévus. EN ATTENDANT LE NGAD Aussi pour ne pas pénaliser son ordre de bataille, les Américains sont en quête de solutions palliatives au F-35. A savoir des aéronefs fiables, aux coûts maitrisés et à l'architecture ouverte en attendant l'arrivée à partir de 2040-50 de l'avion de 6e génération, le NGAD (Next Generation Air Dominance), qui vient d'effectuer ses premiers essais. C'est la même logique qui a présidé au programme F-15EX dans le domaine de la supériorité aérienne, pour suppléer au faible nombre de F-22 en service. SOLUTION SUR ETAGERE Et il s'avère que Lockheed et ses équipementiers General Dynamics et Northrop poussent progressivement le Pentagone vers l'acquisition d'une nouvelle version F-16 Block 70/72, destinée à l'origine aux marchés exports (neuf et modernisation), au moment où le budget 2021 prévoit une enveloppe de 56,9 G$ pour l'acquisition d'avions de combat. D'ailleurs les marchés anticipent d'ores et déjà la hausse du titre des industriels concernés. Produit depuis novembre 2019 à Greenville, et après plusieurs succès commerciaux (Taiwan, Bahrein ...), le F-16 Block 70/72 intègre plusieurs technologies directement empruntées aux appareils de cinquième génération. Comme le radar AESA APG-83 SABR (dérivé de l'APG-77 du F-22, et de l'APG-81 du F-35) qui équipe également les B1-B modernisés, et les F/A-18C des Marines basés à Miramar. Mais il dispose également de nouvelles aérostructures à la furtivité accrue (réservoirs conformes), d'un nouveau système de guerre électronique apte au combat collaboratif, et d'une avionique offrant des fonctionnalités de fusion de données (radar, pod de désignation) pour l'attaque au sol, avec le Center Pedestal Display (CPD). Cette version qui permettrait donc d'intégrer des capacités de 5e génération sur des appareils de 4e génération, à l'image du prochain standard F4 du Rafale de Dassault, intéresse de plus en plus l'état-major américain, en quête d'un aéronef omni rôle capable de soutenir efficacement et à bas couts les forces américaines alors que Russes et surtout Chinois se sont engagés dans une stratégie d'attaque par saturation et de systèmes de contre furtivité, pour déborder les F-22 et les F-35. https://www.air-cosmos.com/article/vers-une-commande-massive-de-f-16-block-70-72-par-le-pentagone-lockheed-perd-et-gagne-24173
 
					August 15, 2018 | International, Aerospace
By: Valerie Insinna WASHINGTON — Lockheed Martin will design a second hypersonic weapon prototype for the U.S. Air Force, the service announced Monday. Although final terms have not been established, the contract could be worth up to $480 million for the critical design review, testing and production readiness support of the Air-Launched Rapid Response Weapon, or ARRW. Lockheed is already working on a separate hypersonic weapon for the Air Force under the Hypersonic Conventional Strike Weapon program, or HCSW, and this newest award sets it up to become a hypersonics-manufacturing powerhouse at a time when the Defense Department is deeply interested in the technology — and is investing funds to match that interest. “We are going to go fast and leverage the best technology available to get hypersonic capability to the warfighter as soon as possible,” Air Force Secretary Heather Wilson said in a statement announcing the contract. The Air Force wants to move both ARRW and the HCSW to a flying prototype as soon as possible, with 2021 cited as the goal date. By signing off on an undefinitized contract action, Lockheed and the Air Force Life Cycle Management Center will be able to begin working on the program as the parties settle the final terms and price of the contract. Full Article: https://www.defensenews.com/air/2018/08/14/lockheed-nabs-another-big-hypersonic-weapons-contract/