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November 16, 2021 | International, Aerospace

En France, l’aviation de chasse est à la peine

DÉFENSE

En France, l'aviation de chasse est à la peine

Dans une vaste enquête, Air & Cosmos pointe les fortes tensions qui pèsent sur les flottes de l'armée française, en particulier dans le secteur stratégique de la chasse. Si au Sahel, 58% des frappes aériennes en 2020 ont été réalisées par des drones Reaper, cette efficacité apparait en partie due à la nature asymétrique du conflit qui se joue dans la bande sahélo-saharienne. Or, la plupart des autres conflits nécessiteront probablement des chasseurs, polyvalents, réactifs et adaptables. Dans ce contexte, l'Armée de l'Air et de l'Espace (AAE), qui s'est vu prélever 12 appareils à destination de la Grèce, fait face à une réduction de ses équipements, alors qu'au moins 12 autres avions devraient suivre afin d'honorer le contrat passé avec la Croatie. Une situation qui, d'après Air & Cosmos met à mal la situation de l'AAE, fragilisée par le manque de personnels (ses effectifs ont décru de 25% en quelques années) et les ponctions export. Une situation qui justifierait l'établissement d'un plan d'urgence pour assurer la modernisation et la soutenabilité des équipements des armées françaises.

Air & Cosmos du 12 novembre


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    October 25, 2018 | International, Naval

    Florence Parly lance le programme du futur porte-avions français, successeur du Charles-de-Gaulle

    "Je suis fière de lancer officiellement le programme de renouvellement de notre porte-avions", a déclaré mardi Florence Parly au Bourget, lors du salon Euronaval. La ministre des Armées Florence Parly a annoncé mardi le lancement du programme du futur porte-avions de la France, qui succédera au Charles-de-Gaulle, avec une phase d'études de 18 mois, lors du salon du secteur naval de défense Euronaval. Première étape : la phase d'étude. "Le Charles de Gaulle aura besoin d'un successeur (...) C'est pourquoi je suis fière, aujourd'hui, ici, au Bourget, lors de ce salon Euronaval, de lancer officiellement le programme de renouvellement de notre porte-avions", a déclaré Florence Parly. Le montant du projet sera de 40 millions d'euros, a précisé une source gouvernementale. "Cette étape numéro un, qui se lance aujourd'hui, c'est la phase d'étude", a-t-elle précisé. Il s'agit de déterminer "ce que nous voulons et comment nous le voulons pour notre futur porte-avions". La fin du Charles-de-Gaulle prévue autour de 2040. La France dispose d'un unique porte-avions, le Charles-de-Gaulle, qui a vocation à terminer sa vie active autour de 2040. Il subit depuis début 2017 à Toulon une vaste rénovation longue de 18 mois, qui doit lui donner une seconde vie pour les 20 prochaines années. Le Charles-de-Gaulle reprendra ensuite la mer et doit se rendre dans l'océan Indien en 2019. Établir l'architecture du futur porte-avions. La phase d'étude, qui s'achèvera en 2020, doit permettre ensuite d'établir l'architecture du futur porte-avions et de poser les bases de l'organisation industrielle nécessaire pour le b'tir dans les délais et les coûts, a souligné Florence Parly. Cette phase servira à examiner les menaces que le futur porte-avion devra affronter et les missions qu'il devra accomplir, mais aussi son dimensionnement et notamment sa capacité d'accueillir l'avion de combat du futur, le Scaf, lancé en coopération avec l'Allemagne en 2017. La période d'étude permettra aussi d'étudier le mode de propulsion, nucléaire ou classique, de ce porte-avion de nouvelle génération, et les nouvelles technologies qu'il sera capable d'accueillir, notamment les catapultes électromagnétiques, déjà utilisés par la marine américaine. http://www.europe1.fr/politique/florence-parly-lance-le-programme-de-futur-porte-avions-francais-successeur-du-charles-de-gaulle-3785138

  • L'Italie embarque à bord du Tempest

    September 12, 2019 | International, Aerospace

    L'Italie embarque à bord du Tempest

    Helen Chachaty A trois, on y va. L'Italie a officiellement rejoint le programme d'aviation de combat du futur, mené par le Royaume-Uni. Un secret de polichinelle qui a pris la forme de la signature de deux accords distincts, le premier impliquant les autorités politiques, le second établissant les bases pour la coopération industrielle à venir entre les deux pays. Les documents ratifiés cette semaine prévoient aussi bien un partenariat renforcé sur les plateformes actuelles, Eurofighter et F-35, qu'un développement conjoint du prochain aéronef de combat, au sein du programme Tempest. La déclaration d'intention signée entre le chef du Defence Equipment & Support (l'équivalent britannique de la DGA), Sir Simon Bollom, et le Lieutenant général Nicolò Falsaperna, vice-secrétaire général à la Défense italien, couvre cinq aspects de coopération : un rapprochement des deux gouvernements sur les capacités futures de l'Eurofighter ; la définition conjointe des besoins militaires concernant le Tempest, le développement d'une feuille de route pour l'aviation de combat, avec le transfert de technologies de l'Eurofighter au Tempest ; la mise en place d'un cadre de coopération industrielle ; le lancement d'études pour de nouvelles voies de « travail collaboratif ». Cette annonce politique a été suivie le lendemain par la signature d'un accord de coopération entre les principaux industriels britanniques et italiens, à l'occasion du salon DSEI, qui se tient jusqu'au 13 septembre à Londres. Il s'agira de « travailler ensemble pour définir un concept innovant et un modèle de partenariat qui inclura le partage de connaissances, la conception et le développement de technologies en vue d'un développement conjoint des systèmes de combat aérien futurs », selon le communiqué officiel. Côté britannique, on retrouve BAE Systems, Leonardo UK, Rolls Royce et MBDA UK, tandis que la partie italienne va impliquer Leonardo - évidemment - Elettronica, Avio Aero et la MBDA Italy. L'Italie devient ainsi le troisième acteur impliqué dans le programme de développement du système de combat aérien du futur lancé et dirigé par le Royaume-Uni, le deuxième au sein du programme Tempest. La Suède s'est pour sa part contentée de signer un accord de coopération pour l'aviation de combat de nouvelle génération lors du salon aéronautique de Farnborough, sans toutefois rejoindre le programme Tempest en lui-même. Selon Jane's, la décision formelle est attendue pour la fin de l'année 2020. Le paysage européen de l'aviation de combat du futur se répartit à présent comme suit : France, Allemagne et Espagne coopèrent sur le SCAF, tandis que le Royaume-Uni, l'Italie - et peut-être la Suède - s'engagent sur le Tempest, chacun avec ses industriels dédiés. Certains, tels que MBDA ou encore Safran (qui figurent tous deux dans la liste « team Tempest »), tirent cependant leur épingle du jeu, en étant impliqués dans les deux programmes. https://www.journal-aviation.com/actualites/43040-l-italie-embarque-a-bord-du-tempest

  • US Army taps industry for autonomous drones to resupply troops

    January 19, 2021 | International, Aerospace

    US Army taps industry for autonomous drones to resupply troops

    By: Jen Judson WASHINGTON — The U.S. Army is tapping industry for drones that can deliver supplies to infantry brigade combat teams in the field, according to a request for information posted to the federal contracting website Beta.Sam.Gov on Jan. 13. Army Futures Command's Sustainment Capabilities Development and Integration Directorate as well as the Marine Corps' Capabilities Development and Integration office began looking in earnest at a concept called the “Joint Tactical Autonomous Aerial Resupply System,” about two years ago with the hope of getting a capabilities development document signed in three years. But the concept has been alive for much longer. In 2018, the JTAARS concept was on an evaluation list for the Joint Warfighting Assessment in Grafenwoehr, Germany. The services plan to field the system by 2026. The drone should already be technologically mature to demonstrate capability, weigh less than a Group 3 drone — or less than approximately 1,300 pounds — and be able to haul up to 800 pounds of supplies to the field to provide an organic sustainment capability for infantry brigade combat teams in a multidomain operational environment, according to the request for information. The drone should also be able to operate in a 110-mile radius at day or night, and in bad weather conditions, as well as plug into current and future tactical command-and-control systems, the RFI read. Setup time to launch a package should take 15 minutes, and two to four soldiers should be able to lift it out of a transport container, the RFI said. This means the system should be lightweight and easy to use, the document explained. The drone must automatically launch, navigate in GPS-denied environments, drop cargo, land and return to its point of origin, the document added. The system should also be able to avoid obstacles and pick optimal flight paths and landing sites on its own, the RFI explained. Turnaround time between missions should be minimal, according to the RFI, and the system should be modular and open in order to integrate a variety of payloads and software needed, but it also must be secure from cyberattacks. The Army and Marine Corps have worked on autonomous resupply concepts for over a decade. Perhaps most well-known is the evaluation of Lockheed Martin's K-MAX unmanned helicopter, which had the capability to sling-load cargo. Two of the aircraft were evaluated for several years in Afghanistan beginning in late 2011; one aircraft crashed. The services completed the operational assessment but did not pursue the capability beyond that. While the Army has focused on robotic ground convoys for resupply — including developing leader-follower capability — it's expected that autonomous resupply will happen in the air before ground systems provide sustainment due to the increased complication of navigating unpredictable terrain and obstacles on land. And as the commercial sector — such as Amazon and Google — continues to invest in the drone delivery market, systems designed for the task will become more reliable, more capable and less expensive, likely benefiting the U.S. military. That market is projected to be worth almost $29 billion by the late 2020s. Responses from industry are due Feb. 12. https://www.defensenews.com/land/2021/01/15/us-army-taps-industry-for-autonomous-drones-to-resupply-troops

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