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L'Agence européenne de défense confirme une remontée des investissements dans la défense mais s'inquiète de l'absence persistante de coopération européenne et de la faiblesse toujours plus prononcée de la recherche militaire.
Par Anne Bauer
Toute statistique compilée, les dépenses militaires de l'Europe s'inscrivent en hausse pour la cinquième année consécutive. Mais l'Agence de défense européenne met en évidence de nombreuses fragilités dans cette reprise. Elle estime à 223 milliards d'euros la dépense militaire des Etats membres en 2018, contre 615 milliards aux Etats-Unis . Cette somme correspond à 1,4 % du PNB des Etats de l'Union, loin des 2 % promis à l'Otan mais aussi dans le cadre de la nouvelle politique européenne de défense. Pour rappel, la plupart des pays européens appartiennent à l'Otan - à l'exception de la Suède, la Finlande, l'Irlande, Chypre, l'Autriche et Malte.
Modernisation des équipements
Après cinq années consécutives de hausse, le budget militaire des Européens rejoint tout juste son niveau d'avant la crise financière de 2007-2008. Celle-ci avait entraîné des coupes budgétaires sévères, qui se sont traduites par une chute de 11 % des budgets des armées entre 2007 et 2013. La part des salaires des soldats étant incompressibles, les coupes ont été les plus sévères dans les dépenses consacrées aux équipements de défense (-22 %).
Il a fallu que les crises au Proche-Orient et sur le flanc est en Ukraine remettent en lumière la misère des armées européennes et que les Etats promettent de consacrer au moins 20 % de leurs moyens à la modernisation des outils de combat. En 2018, l'objectif a été pratiquement atteint avec 44,5 milliards d'euros d'investissements. Mais au lieu de saluer cette remontée, l'Agence sonne l'alerte.
Elle s'inquiète de l'avenir de l'industrie de défense en soulignant une chute toujours importante des budgets alloués à la recherche et l'innovation, tombés de 3 milliards d'euros en 2006 à 2,1 milliards l'an dernier. Les engagements pris pour renforcer l'Europe de la défense sont encore loin d'être entrés dans les moeurs. Alors que les pays européens ont promis de coopérer entre eux pour un minimum de 35 % de leurs équipements, chacun continue à privilégier des fournisseurs nationaux, sans se soucier de la compétitivité de leur industrie de défense.
En 2018, l'Agence européenne de défense a ainsi calculé que 17,8 % des dépenses d'équipements seulement (6,4 milliards d'euros) relèvent de programmes européens. Un chiffre qui n'atteint même pas 10 % dans la recherche et l'innovation !
Cet état des lieux plaide pour la mise sur pied rapide du nouveau Fonds européen de défense , destiné à rationaliser les investissements des uns et des autres. Président de Dassault Aviation et de l'Association européenne des industries aéronautiques et de défense (ASD), Eric Trappier admettait la semaine dernière sa « surprise » devant les premières tentatives de sabotage de ce futur fonds. Alors que la Commission sortante en accord avec le gouvernement français plaidait pour un fond doté de 13 milliards d'euros de budget, les négociations sur le futur budget européen ont démarré sur une copie avec un fond de défense doté de 6 milliards seulement.
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By Beth Reinhard ,Tom Hamburger and Emma Brown The powerful U.S. defense industry is facing a rare challenge to its influence on Capitol Hill as support for arms sales to Saudi Arabia has rapidly eroded following the killing last month of journalist Jamal Khashoggi at the hands of Saudi government operatives. The defense industry's typically aggressive lobby has gone quiet as gruesome details of Khashoggi's death have leaked and American intelligence officials have laid blame at the feet of Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman. Even as President Trump has reiterated his support for continued sales of U.S. weapons to the kingdom, congressional opposition to those sales and to U.S. support for the Saudi-led war in Yemen has mounted in recent weeks — testing the power of an industry that has sold tens of billions of dollars' worth of weapons systems to the kingdom since the 1950s. Growing bipartisan support for Senate legislation to cut off the arms sales marks a historic disruption in a seemingly inviolable arms-for-oil trade relationship that stretches back decades and is an unusual setback for one of the most influential lobbies in Washington. In the coming weeks, key senators are expected to push for a vote on a measure that would impose sanctions on Saudi officials responsible for Khashoggi's death and suspend many weapons sales to Saudi Arabia until it ceases airstrikes in Yemen that have killed tens of thousands of civilians. The bill represents one of the first major breaks between congressional Republicans and the White House, which has embraced Saudi Arabia as a key Middle Eastern ally — a strategy driven by Jared Kushner, Trump's son-in-law and senior adviser, who forged a strong personal relationship with the crown prince. Full article: https://www.washingtonpost.com/politics/killing-of-khashoggi-tests-us-defense-industry-as-backlash-builds-on-capitol-hill/2018/11/21/15a1df52-dc7d-11e8-aa33-53bad9a881e8_story.html