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January 18, 2021 | International, Aerospace

Ch'tellerault : pour la société aéronautique TMH-AMS, "le militaire a sauvé la mise" en 2020

Depuis le début de la crise, l'État a tenu à soutenir les industriels de défense, en particulier les PME, à la fois en maintenant un niveau important de commandes de matériels et en débloquant des fonds de soutien. Tel est le message adressé hier par Geneviève Darrieussecq, la ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens Combattants, lors de sa visite à TMH-AMS à Ch'tellerault.
Cette société aéronautique de 22 salariés conçoit et fabrique des bancs hydrauliques fixes et mobiles pour la maintenance au sol des avions et des hélicoptères civils et militaires. Elle travaille à 70 % pour la défense et à 50 % à l'export. Ses clients ? Les principaux donneurs d'ordre du secteur.
TMH-AMS est l'une des cinq entreprises du groupe poitevin Techman-Head. Qui, à l'image de tout l'aéronautique, sort d'une année 2020 « compliquée, dixit le président Jean-Yves Taboni et le directeur général Philippe Jehanno. On a perdu 33 % de chiffre d'affaires. »
Les deux dirigeants confirment que l'effort de l'État dans le domaine de la défense a été bénéfique pour leur groupe, dont l'activité militaire pèse 33 % : « Ça a sauvé la mise de nos deux entreprises qui travaillent majoritairement pour le militaire, TMH à Ch'tellerault et Novatec à Poitiers. »
L'enjeu de la vaccinationUn autre élément a permis à Techman-Head de passer 2020 sans dommage : « Financièrement, le groupe est sain, solide et rentable. Notre capacité à développer des produits propres, et donc à ne pas dépendre uniquement de donneurs d'ordre, est un point fort. »
Techman-Head « ne se fait guère d'illusions sur 2021. On n'attend pas de reprise avec le second semestre. » Cela n'empêche pas le groupe de se projeter déjà sur un redémarrage : « Il y aura des opportunités à saisir, il faudra être prêts, analyse Jean-Yves Taboni. Dans cette compétition internationale, la vaccination est un enjeu majeur. C'est là qu'on va gagner ou perdre la partie. Il ne faudrait pas prendre du retard vis-à-vis des Anglais ou des Allemands. » Le message – à la ministre – est passé.

https://www.lanouvellerepublique.fr/chatellerault/chatellerault-pour-la-societe-aeronautique-tmh-ams-le-militaire-a-sauve-la-mise-en-2020

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    Par Challenges le 08.02.2018 à 08h45 Régénérer les hommes et moderniser les équipements, durement sollicités, tout en préparant l'avenir : c'est l'ambition du nouveau projet de loi de programmation militaire (LPM) français, qui prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la défense de 2019 à 2025. Régénérer les hommes et moderniser les équipements, durement sollicités, tout en préparant l'avenir : c'est l'ambition du nouveau projet de loi de programmation militaire (LPM) français, qui prévoit de consacrer 295 milliards d'euros à la défense de 2019 à 2025. Objectif de cet "effort budgétaire inédit", selon les propos du président Emmanuel Macron : porter les dépenses de défense de la France à 2% du PIB en 2025, conformément à ce que réclame l'Otan de la part de ses membres, selon cette LPM présentée jeudi matin en conseil des ministres dont l'AFP a obtenu les détails. Le budget des armées, de 34,2 milliards d'euros en 2018, va bénéficier d'une hausse de 1,7 milliard d'euros par an jusqu'en 2022, avant des "marches" de 3 milliards par an à partir de 2023. Soit après la prochaine élection présidentielle. Cette trajectoire budgétaire ascendante contraste avec les réductions d'effectifs et les tensions financières endurées pendant plus d'une décennie par l'institution militaire, avant un redressement amorcé après les attentats de 2015. Reste une incertitude quant à la forte hausse des moyens programmée en 2024 et 2025, au-delà du quinquennat Macron. Pour l'heure, ce sont 198 milliards d'euros de besoins, de 2019 à 2023, qui sont "couverts de manière ferme", souligne-t-on au ministère. Les montants des années suivantes seront "précisés" lors d'une actualisation de la LPM en 2021. L'ancien chef d'Etat-major des armées Pierre de Villiers a appelé à la vigilance mercredi soir sur France 3, en soulignant que la mise en oeuvre de ces projections budgétaires était rarement fidèle aux engagements initiaux. "Nous sommes sur une pente à 1,7 milliard jusqu'en 2022 et ensuite la pente est à 3 milliards à partir de 2023 (...) Evidemment, nous avons l'expérience, il faudra être vigilant" sur l'exécution de ces engagements, a lancé le général, qui a démissionné en juillet 2017 après un conflit avec le chef de l'Etat en raison de coupes budgétaires. Le projet de LPM érige en priorités l'amélioration du quotidien du soldat et à la modernisation d'équipements à bout de souffle, alors que la France est engagée tous azimuts, au Sahel (opération Barkhane), au Levant (Chammal) et sur le territoire national (Sentinelle). Livraisons accélérées et augmentées Après quelque 60.000 suppressions d'effectifs entre 2005 et 2015, le ministère des Armées ambitionne de créer quelque 6.000 postes d'ici à 2025, en particulier dans la cyberdéfense (1.500) et le renseignement (1.500). Pour améliorer la condition des quelque 200.000 militaires français et les fidéliser, la LPM augmente nettement les crédits consacrés aux petits équipements (+34% sur 2019-23) -- gilets pare-balles, treillis... --, à l'entretien du matériel (+30%) et aux infrastructures (+71%), longtemps négligés. Deuxième grand axe : la modernisation accélérée des matériels existants, nombreux à aligner plusieurs décennies de service, a été privilégiée, et l'accent mis sur les capacités de renseignement (avions, drones, satellites...) susceptibles d'accroître l'autonomie stratégique française et européenne. L'armée de Terre va voir le renouvellement accéléré de ses véhicules blindés médians (programme Scorpion), dont 50% des nouveaux modèles seront livrés d'ici à 2025. Les fameux VAB, 40 ans au compteur, seront remplacés par les blindés Griffon, dont 150 exemplaires supplémentaires seront commandés. La Marine obtient quatre pétroliers ravitailleurs nouvelle génération, dont deux d'ici à 2025, un b'timent spécialisé dans le recueil de renseignement, et 19 patrouilleurs au lieu des 17 prévus pour surveiller les zones économiques exclusives françaises outre-mer. L'armée de l'Air se voit allouer 8 avions légers de surveillance, et le renouvellement accéléré de sa flotte quinquagénaire d'avions ravitailleurs Boeing KC-135 par 15 A330 MRTT, dont 12 auront été livrés en 2023. Pour préparer l'avenir, la France va lancer des études sur le remplacement de son unique porte-avions, qui sera retiré du service vers 2040. Seront également financées des études sur le système de combat aérien du futur et sur le char de combat du futur. Sur le plan de la dissuasion nucléaire, clé de voûte de la défense française, les travaux de renouvellement des deux composantes (navale et aérienne) seront engagés au cours du quinquennat. Budget estimé : 37 milliards d'euros entre 2019 et 2025. (Avec AFP) https://www.challenges.fr/entreprise/defense/la-france-veut-consacrer-pres-de-300-milliards-d-euros-a-sa-defense-en-sept-ans_566000

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    By: Nathan Strout A recent report highlights the fact that the commercial space sector is an increasingly important part of the military's efforts in space, but there are places where industry falls short. The national security space arena is a niche market, characterized by low production runs paired with a need for high-quality products. That combination makes it a difficult area for the commercial sector. While national security space increasingly relies on industry to provide components for space vehicles, the fact remains that in some key areas there are no domestic suppliers for critical technologies, leaving the United States dependent on foreign suppliers. Here are four such technologies singled out in a recent report on the United States military's industrial base: Solar cells According to the report, the commercial sector is not investing in the research and development needed to improve solar cells, which are used to power satellites. Businesses have maxed out the capacity for triple-junction solar cells, but do not appear capable of pushing forward to four- or five-junction solar cell technology. The Pentagon also wants solar cells that are able to withstand more radiation for longer than current products on the market. Improving solar cells to get the same or more power out of even slightly smaller panels could have a major impact when it comes to launching a satellite into space, meaning that reducing solar panel size is highly valuable. Tube amplifiers Starting in the 1990s, the domestic supplier market share for traveling-wave tube amplifiers — electronic devices used to amplify radio frequency signals to high power — dropped from 50 percent to just 12 percent. While that market has shown a slight recovery, the presence of heavily subsidized companies like Thales in France make it difficult for American companies to compete. Gyroscopes Precision gyroscopes are used in spacecraft to determine altitude and are essential to providing inertial navigation systems. According to the Department of Defense, there is only one domestic supplier of hemispherical resonating gyroscopes, resulting in long lead times — the report claims that the company can only produce one to two units per month. Fiber optic gyroscopes fair better with three domestic suppliers currently manufacturing them, but those companies are themselves vulnerable to overseas supply issues with their subcomponents. Infrared detectors Just one foreign manufacturer produces the substrates necessary for space infrared detectors, and the Pentagon warns that a disruption of any more than a few months of production of the substrates could negatively impact the quality and completion of American satellites. Because of this, the U.S. government has used a Defense Production Act of 1950 provision that allows it to offer economic incentives to either develop, sustain or expand domestic production of technology critical to national defense, and an Industrial Base Analysis and Sustainment program is in the works to support the remaining two American foundries for one type of substrate. https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/space/2019/07/02/these-4-technologies-are-big-problems-for-us-military-space/

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