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December 13, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

Brexit A Certainty After Boris Johnson Election Landslide

Brexit A Certainty After Boris Johnson Election Landslide

By Tony Osborne

LONDON – Britain's aerospace industry is waking up to Brexit certainty after Prime Minister Boris Johnson secured a landslide majority in a Dec. 12 general election.

Johnson's Conservative party secured a significant majority in the British Parliament – the largest since Margaret Thatcher in the 1980s - which will enable him to push through his vision of Brexit on Jan. 31, 2020 ending Parliamentary and legal deadlocks that have delayed the UK's departure from the EU since the original date of March 29, 2019.

For aerospace, the Parliamentary majority means stability in planning and investment, and there are unlikely to be any more delays to the process. It should also mean that the threat of a no-deal Brexit – widely considered the worst-case scenario for aerospace – has largely evaporated for now.

The current iteration of the withdrawal agreement between Britain and the EU calls for regulatory alignment with the European Aviation Safety Agency (EASA) and the European Chemicals Agency (ECHA), but the two sides still have to negotiate future trade agreements once the UK has exited the EU. A lack of agreement here could result in a no-deal.

British aerospace and defense trade association ADS said it was looking forward to working with the new government but said that ministers needed to “deliver a close future relationship with the European Union."

In a statement, ADS CEO Paul Everitt called on the government to push forward with “investments in innovation and green technologies, develop a defense and security industrial strategy and an ambitious national space program.”

Airbus, one of the most vocal aerospace companies against Brexit, said it welcomed the fact that the British government now has a “clear mandate” and is looking forward to “positive discussions.”

“Airbus remains concerned by the potential for a ‘no-deal' in December 2020 and we will continue to plan for that scenario as that is the only way any responsible business can plan,” the company said in a statement. “We will continue to run our major Brexit project in order to further eradicate and/or mitigate risks.”

If the election result made Brexit more likely, it makes the break-up of the UK more probable too after the Scottish National Party (SNP) secured 48 of the 59 Parliamentary seats in Scotland.

SNP leader Nicola Sturgeon said the result was a mandate for a second Scottish independence referendum. The Conservative government is unlikely to green-light such a referendum, but independence would have significant ramifications for UK defense given the presence of several airbases and the UK's ballistic missile submarines carrying the nuclear deterrent.

https://aviationweek.com/defense/brexit-certainty-after-boris-johnson-election-landslide

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  • Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    May 24, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    Char, avion de combat du futur: Paris et Berlin travaillent sur d'ambitieux projets industriels communs dans la défense, mais les rapports restent teintés de méfiance et marqués par des divergences de vue autour de la question des exportations d'armement. Face au Brexit, au rel'chement des liens transatlantiques sous l'ère Trump, et malgré une mauvaise passe dans la relation franco-allemande, Emmanuel Macron a fait de l'Europe de la défense l'un de ses grands chevaux de bataille, qui figure en bonne place dans le programme des candidats de son camp aux élections européennes de dimanche. Réunis par un même besoin de renouveler leurs capacités militaires à horizon 2035-2040, Français et Allemands ont convenu à l'été 2017 de développer main dans la main deux programmes d'équipements majeurs: le système de combat aérien du futur (SCAF), sous leadership du français Dassault, pour remplacer les Rafale et les Typhoon, et le char de combat du futur ayant vocation à remplacer les Leclerc et les Lepoard, sous leadership allemand. Concernant le SCAF, dont le premier contrat d'architecture a été notifié à Dassault et Airbus en janvier, Paris et Berlin comptent annoncer "cet été" le lancement des études de recherche et développement destinées à jeter les bases des démonstrateurs, pour un montant de 150 millions d'euros sur deux ans, selon des sources concordantes. - pas d'annonce au Bourget? - Il n'est toutefois pas certain que l'annonce soit faite mi-juin au salon aéronautique du Bourget comme initialement prévu, admet Paris. Objectif: développer un démonstrateur d'ici 2026 -- pour un coût estimé entre 2 et 3 milliards d'euros -- avant une entrée en service en 2040 de ce système associant avion de combat, drones, futurs missiles de croisière et drones évoluant en essaim. Pour le char, "les industriels préparent une offre pour l'étude d'architecture à horizon de l'été", indique-t-on de source gouvernementale française. Pour continuer à avancer, reste à venir à bout des inquiétudes et grincements de dents de part et d'autre du Rhin. Parmi les motifs de friction figure le partage des compétences de pointe censées alimenter ces grands programmes communs d'armement. En France, où le groupe Dassault a conduit seul le programme-phare du Rafale, certains ne cachent pas leur méfiance. "Il ne faudrait pas que les Allemands profitent de cette coopération pour chiper notre savoir-faire stratégique", glisse-t-on de source proche du dossier. En Allemagne, des parlementaires de la coalition au pouvoir reprochent au gouvernement d'Angela Merkel d'avoir mal négocié la répartition industrielle du projet SCAF et critiquent les exigences françaises en matière de propriété intellectuelle, affirme jeudi le quotidien allemand Die Welt. "Au regard des enjeux industriels et économiques du projet, j'attends de Mme Merkel et de Mme von der Leyen (ministre allemande de la Défense) qu'elles prennent en main ce dossier et en fassent une priorité, comme l'a fait le président Macron", déclare au journal le responsable défense du parti social-démocrate allemand (SPD), Thomas Hitschler. - ventes d'armes aux Saoudiens - "Des débats sur le partage des technologies, les questions de propriété intellectuelle peuvent exister mais ils sont en train de se résoudre. C'est normal que ça tiraille, derrière il y a des enjeux financiers et de compétences industrielles", relativise-t-on à Paris, où l'on préfère vanter "la rapidité" avec laquelle un projet de cette ampleur s'est mis en route. Autre obstacle à franchir: la question des conditions d'exportation des armements, objet de frictions ouvertes entre Paris et Berlin. Depuis l'assassinat fin 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, le gouvernement allemand a décidé de geler les exports d?armes à destination de l'Arabie Saoudite, client controversé de l'industrie française de défense. Une décision vertement critiquée par Emmanuel Macron, puis par l'ambassadrice de France en Allemagne, qui a déploré fin mars "la politisation croissante du débat allemand sur les exportations d'armements", susceptible selon elle de "faire peser un risque sur la coopération de défense européenne". "On ne peut pas se mettre d'accord sur des projets d'une telle envergure sans trouver une position commune sur les conditions d'exportation", renchérit un haut responsable français. Or le sujet est politiquement ultra-sensible en Allemagne. "L'opinion publique allemande est vent debout contre les exports d'armement. Quel est l'homme politique allemand qui se risquera à aller contre ça?", souligne Gaëlle Winter, chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Paris accuse en outre Berlin de pratiquer un double jeu en feignant d'ignorer la livraison d'armement à Ryad par l'industriel allemand Rheinmetall, via ses filiales à l'étranger. "J'entends dans certaines capitales les protestations de vertus offusquées lorsqu'il s'agit d'exportations françaises, mais j'observe que les mêmes responsables ignorent volontiers ce que font les filiales ou les joint ventures de leurs champions nationaux de l'armement", s'est récemment agacée la ministre française des Armées Florence Parly. Sollicité par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'a pas donné suite. https://www.courrierinternational.com/depeche/europe-de-la-defense-entre-paris-et-berlin-des-ambitions-et-de-la-mefiance.afp.com.20190523.doc.1gt4y7.xml

  • France and Germany to launch first contracts on future combat jets

    February 6, 2019 | International, Aerospace

    France and Germany to launch first contracts on future combat jets

    PARIS (Reuters) - France and Germany will on Wednesday announce a 65 million euro ($74 million) contract financed equally by both countries over two years as the first act of the joint programme to design a next-generation combat jet, a French army source and two other sources familiar with the matter said. Dassault Aviation and Airbus, which will build the jet that is expected to replace Dassault's Rafale and Germany's Eurofighters by 2024, will start work on the concept and architectures of the program, the source said. The French and German governments are expected to award the companies involved additional contracts to advance technologies and work on demonstrators this summer. French President Emmanuel Macron and German Chancellor Angela Merkel first announced plans in July 2017 for the new Future Combat Air System (FCAS), which will include a fighter jet and a range of associated weapons, including drones. After nearly two years of preparatory work by the companies involved, Wednesday's agreements and contract signing will pave the way for the programme to begin in earnest. The initial contracts being signed on Wednesday will run for two years, the sources said. Airbus and Dassault have been waiting for initial contracts to be signed to start work on the new project. France's Safran and Germany's MTU Aero Engines are expected to join forces to develop the engine for the new warplane, while French electronics firm Thales and European missile maker MBDA would also participate. French Armed Forces Minister Florence Parly and German Defence Minister Ursula von der Leyen will preside over the signing ceremony at a Safran site in northeastern Paris on Wednesday. Germany removed a key obstacle to progress on the project last week when it bowed to French demands and excluded Lockheed Martin's F-35 stealth fighter from a multibillion-euro tender to replace ageing Tornado fighter jets that are fitted to carry U.S. nuclear weapons. Paris, Germany's closest European partner, had warned that buying the F-35 in particular would derail plans to develop the new Franco-German fighter by 2040 since it would constitute a potential competitor to that project. France and Germany will add Spain as a full partner in the programme this summer, sources told Reuters in December. Britain, which is due to exit the European Union in March, unveiled its own rival aircraft development programme, dubbed Tempest, at the Farnborough Air Show in July. European military and industry executives say they believe the two programmes could and should eventually be merged given the need to compete internationally and the many billions of euros needed to develop a new combat aircraft. The French army source said France and Germany were open to more European partners joining the programme. Germany's embargo on arms sales to Saudi Arabia has been a source of friction with France, which has been unable to deliver Meteor missiles built for Saudi Arabia by MBDA, sources said. https://www.reuters.com/article/us-germany-france-defence/france-and-germany-to-launch-first-contracts-on-future-combat-jets-idUSKCN1PU2K0

  • Martin UAV Selected to Prototype U.S. Navy Unmanned Aerial System - Seapower

    May 4, 2021 | International, Aerospace, Naval

    Martin UAV Selected to Prototype U.S. Navy Unmanned Aerial System - Seapower

    PLANO, Texas — The Navy selected Martin UAV’s V-BAT for a VTOL UAS prototyping and development effort in order to fulfill new technological requirements driven by the changing nature of threats in austere operating environments, Martin UAV said in an...

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