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April 13, 2021 | International, Naval

Boeing begins Poseidon assembly for Norway

Norway's procurement of five Boeing P-8A Poseidons took a major leap forward on 12 April, with the announcement by the manufacturer that assembly of the first maritime multimission aircraft (MMA) at its facilities near Seattle, Washington, h...

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    July 3, 2018 | International, Naval

    L’Alliance, navire de recherche de l’Otan, teste des drones sous-marins dans le grand Nord

    (B2 – En mer de Norvège) Alors qu'il naviguait entre l'Islande et la Norvège, nous avons pu embarquer quelques heures à bord du Nato Research Vessel (NRV) Alliance. Ce navire original, qui embarque des spécialistes de différents pays de l'Otan, teste des drones sous-marins dans les eaux glacés de l'Arctique. « Nous amenons la science à la mer », résume le docteur Catherine Warner, l'Américaine qui dirige le Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) dont dépend le bateau. Bardé d'antennes, de sonars et de machines expérimentales, ce b'timent fait la fierté de l'Otan. Les officiels en visite à bord y voient une preuve de la capacité des Alliés à développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins des militaires. Les drones sous-marins ou gliders Si le NRV Alliance est susceptible de travailler sur tous les domaines identifiés comme prioritaires par les marines de l'Otan (lutte anti-sous-marines, lutte-anti-mines, renseignement...), ses travaux sont actuellement concentrés sur les drones sous-marins, appelés gliders en anglais. Des engins qui pourraient révolutionner de nombreuses missions. NB : Le NRV Alliance et ses drones participent régulièrement à des manoeuvres de l'Otan, comme l'exercice de renseignement interalliés Unified Vision 2018. Lire ici. Plus endurants que les hommes ? Ces drones séduisent au sein de l'Otan. C'est un haut gradé, riche d'une expérience dans le renseignement militaire maritime, qui en résume tout l'attrait : « Un équipage humain a besoin de retourner au port pour dormir, manger et voir sa famille. Ces robots peuvent rester des mois en mer. » Peu coûteux, discrets, polyvalents, endurants et autonomes, ces engins sont au cœur des expérimentations menées par les 25 scientifiques à bord. Ceux qu'ils utilisent actuellement, des Slocum G3 de l'Américain Teledyne, cartographient les fonds marins et font des relevés de températures et de courants. Des informations cruciales pour repérer et surveiller les mouvements de sous-marins, par exemple. Multiusages Le potentiel des gliders intéresse dans des domaines divers. Ces engins ont été testés dans la lutte anti-mines, avec des robots capables de patrouiller, de reconnaître des menaces et de les signaler à l'homme qui pourra ensuite intervenir. Un moyen intéressant de palier à une flotte européenne de navires de lutte anti-mines de plus en plus vieillissante et coûteuse à remplacer. Dans un autre registre, des drones pourraient mailler les fonds de certains points stratégiques pour surveiller les mouvements de sous-marins adverses. D'ici quelques années, si des puissances étaient capables de bloquer ainsi certains axes clefs, la dissuasion nucléaire pourrait se voir impactée et devrait se réinventer dans sa composante navale. C'est l'un des intérêts du grand Nord, où transitent régulièrement des sous-marins nucléaires. De l'aveu d'un haut gradé de l'Otan, spécialiste en matière de renseignement, ces drones sous-marins sont à l'heure actuelle presque indétectables. Les sous-marins remis en cause L'arrivée de ces submersibles risque de remettre en question tout le fonctionnement sous-marin. D'autant plus qu'ils sont très majoritairement automatisés : vu la difficulté pour assurer les communications sous l'eau, il n'est pas possible de les piloter en permanence. L'homme se contente donc en réalité de suivre les mouvements sur des écrans, ne donnant que quelques ajustements pour les remontées régulières en surface. Une évolution stratégique qui rappelle au docteur Catherine Warner un autre grand changement au sein de l'US Air Force, où elle s'occupait de plusieurs programmes de drones : « Les sous-mariniers sont pour l'instant sceptiques. Comme pour les pilotes de l'US Air Force lorsque les Predator sont arrivés à l'époque. Mais aujourd'hui, ils ont pleinement intégré l'intérêt de ces drones et ils ont accepté de travailler dessus. » Un navire presque unique Conçu sur mesure Le NVR Alliance est un navire conçu sur mesure pour les besoins de l'Otan, dans les ateliers de l'Italien Fincantieri. Livré en 1988, il embarque une multitude d'équipements de recherche qui en font un laboratoire en pointe dans le domaine des études maritimes. Il dispose des dernières technologies dans les domaines océanographique, acoustique, météorologique ainsi que de son propre atelier pour réparer ou modifier le matériel. « La force de ce navire, explique un scientifique à bord, c'est qu'il permet d'aller tester des idées dehors, en conditions réelles. » Le b'timent peut de fait aller naviguer dans les eaux polaires. Le tout avec des conditions de vie à bord qui restent très confortables : la quasi-totalité des chercheurs dispose de cabines individuelles ! L'Alliance au sein de l'Otan Le NRV Alliance est, avec le CRB Leonardo, l'un des deux navires détenus en propre par l'Otan. Rattaché au Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) de La Spezia (Italie), il est chargé de tester des technologies au profit des Alliés. Le b'timent a longtemps été opéré par des marins allemands, jusqu'en 2015. Pour simplifier la logistique dans son port d'attache, il a été transféré aux mains de la marine italienne qui a rapidement séduit les scientifiques à bord avec sa botte secrète : la pizza en guise de casse-croûte nocturne ! Des pionniers pas toujours suivis Les équipes du NVR Alliance travaillent en collaboration avec des industriels et des universités. Ils développent souvent leurs propres solutions aux problématiques identifiées. Ils ont par exemple acheté un drone Bluefin au Français Thales, dans lequel ils ont intégré leurs propres équipements. Le fabricant a pu bénéficier des retours et progresse ainsi dans son développement, gr'ce aux essais de l'Otan. Côté autorité publique, l'enthousiasme n'est pas toujours aussi présent. De l'aveu du docteur Catherine Warner, les découvertes à bord ne sont pas toujours suivies par les États commanditaires qui hésitent à poursuivre les investissements. https://www.bruxelles2.eu/2018/07/03/lalliance-navire-de-recherche-de-lotan-teste-des-drones-sous-marins-dans-le-grand-nord/

  • Accord franco-germano-espagnol sur le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF)

    May 6, 2021 | International, Aerospace

    Accord franco-germano-espagnol sur le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF)

    Les trois pays seraient parvenus à un accord général sur les prochaines étapes de développement du futur avion de combat européen, le développement et la conception d'un démonstrateur (prévu pour 2026-2027). Selon l'agence Reuters, ils devraient établir une liste des droits de propriété intellectuelle indiquant les droits ouverts à tous et ceux qui resteront au sein des entreprises concernées comme l'a confirmé la ministre des Armées, Florence Parly, auditionnée par la commission de la Défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale mardi 4 mai : « aujourd'hui, les discussions se poursuivent essentiellement sur les clauses de protection et de partage de la propriété industrielle. (...) L'objectif, c'est de pouvoir notifier dans le courant de l'année 2021 l'ensemble de ces travaux, en tenant compte du fait qu'il y a une vacance parlementaire en Allemagne du fait des élections fédérales, et que donc si nous voulons être à l'heure en 2026 et en 2040, il nous faut aussi être à l'heure dans les prochaines semaines (...) nous avons évidemment tous l'espoir d'aboutir extrêmement vite, ce sont des clauses qui sont très importantes donc vous comprendrez que nous y passions le temps nécessaires ». Challenges et la Tribune, 5 mai

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    June 10, 2022 | International, Aerospace

    Space Force urged to use single company for managing national security launch integration

    As the service projects an increase in national security launch missions in the coming years, a House panel wants the Space Force to consider using a common launch integrator to reduce costs and drive out risk.

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