Back to news

June 15, 2020 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

Auditors target Defence Department for poor oversight of military-spending plan

Saskatoon / 650 CKOM

The Canadian Press

June 14, 2020 10:28 am

OTTAWA — The Department of National Defence has been called out for assigning less than three people to monitor the rollout of the Liberal government's plan to spend hundreds of billions of dollars in new military equipment, troops and training.

The criticism is contained in an internal Defence Department audit and follows previous concerns that delays and other problems are slowing implementation of the plan, which was unveiled in 2017 and promised to spend $553 billion in the military over 20 years.

The plan known as Strong, Secure, Engaged (SSE) is seen as critical for replacing much of the military's aging equipment and adding new capabilities such as armed drones and defences in cyber and space that are needed for 21st-century warfare.

Yet the Defence Department earlier this year revealed that more than 100 of the roughly 300 capital projects associated with the plan were facing delays, with the delivery dates for some urgently needed equipment pushed several years into the future.

The audit report dated last November but only recently published online underscores the importance of monitoring and oversight to ensure the plan is properly implemented over the next two decades.

Auditors instead found "limited dedicated resources to co-ordinate and monitor implementation" of the plan, according to the report, with fewer than three full-time staff members specifically tasked with the job.

By comparison, there were 32 staff members assigned to oversee a cost-cutting exercise launched by the previous Conservative government in 2013 that aimed to eliminate $1.2 billion in annual waste within the department. That effort met with limited success.

"The capacity of the SSE implementation team is limited and as such, certain monitoring functions and independent validation of information are not being performed," according to the audit report.

The auditors also flagged concerns that the lack of monitoring meant senior defence officials were not receiving clear and accurate information about the state of the plan, raising fears about bad decisions being made.

Defence Department spokeswoman Jessica Lamirande said some of the issues identified by the auditors have been addressed while work on others is underway, though she did not say how many staff are now responsible for monitoring the plan.

"We welcome reviews of this nature, which help us find where adjustments and improvements can be made to ensure the continued efficient progress and oversight of the policy," Lamirande said in an email.

"All of these audit recommendations are being addressed, with several already completed and the others well underway. In fact, some recommendations validated work that was already in progress."

Defence analyst David Perry of the Canadian Global Affairs Institute expressed surprise at the auditors' findings given senior officials had emphasized the importance of properly implementing the plan when it was released three years ago.

That emphasis included monitoring progress, which Perry described as fundamental for identifying problems and areas that need attention — such as delayed procurement projects — to ensure the military gets what it has been promised and needs.

The need to properly implement the plan and eliminate delays is even more important now, he added, given fears the federal government could start cutting defence spending as it seeks to find ways to pay for its COVID-19 emergency programs.

"You've got a government whose wholesale attention is focused on the response to COVID," Perry said.

"Any kind of delay in a program and the department basically not seizing the moment that it's got opens up potential vulnerability given the huge degree of economic and fiscal uncertainty that the department and government are facing right now."

This report by The Canadian Press was first published June 14, 2020.

Lee Berthiaume, The Canadian Press

https://www.ckom.com/2020/06/14/auditors-target-defence-department-for-poor-oversight-of-military-spending-plan/

On the same subject

  • Budget 2022: Canada won’t meet NATO target with more than $8B in new military funding

    April 8, 2022 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Budget 2022: Canada won’t meet NATO target with more than $8B in new military funding

    OTTAWA - The federal Liberal government responded Thursday to months of pressure from the NATO military allian...

  • B-Temia gagne en force aux États-Unis

    September 15, 2020 | Local, Land

    B-Temia gagne en force aux États-Unis

    La firme a obtenu le feu vert de la Food and Drug Administration pour commercialiser son exosquelette L'entreprise B-Temia décroche les autorisations nécessaires pour commercialiser son exosquelette aux États-Unis et n'écarte pas la possibilité d'y ouvrir une usine de production. Par ailleurs, la direction a des discussions pour un possible contrat avec l'armée suisse. Hier, la Food and Drug Administration (FDA) a donné le feu vert à la compagnie de Québec pour vendre son système dermosquelette d'assistance à la marche motorisé Keeogo aux personnes ayant des limitations physiques en raison de problèmes de santé. « Les États-Unis représentent plus de 50 % du marché mondial pour ce type d'appareil. C'est majeur, nous allons avoir accès à plus de la moitié de la tarte », note Stéphane Bédard, président et chef de la direction de B-Temia. Cette dernière compte 35 employés dans le monde, dont une vingtaine au Québec. La compagnie a également une division en Asie en partenariat avec Wistron Corporation. Le siège social est à Singapour. Déjà aux États-Unis Mentionnons que dans le cadre d'un partenariat signé en 2018 avec l'entreprise Lockheed Martin, B-Temia travaillait déjà sur certains produits destinés à l'armée américaine. « Le dossier militaire fait intervenir des personnes saines. Lorsque les gens n'ont pas de maladie, la FDA n'intervient pas. Le même produit peut être utilisé pour d'autres objectifs que de restaurer la démarche », dit M. Bédard. L'exosquelette développé pour les militaires améliore notamment leur performance lorsqu'ils doivent transporter de l'équipement sur une plus longue période et aide à prévenir les blessures, avance le président. L'appareil en question fournit une force supplémentaire aux genoux. Gr'ce à l'autorisation de la FDA, B-Temia prévoit prendre de l'expansion au cours des prochaines années, entre autres à Québec où plus de 10 millions $ devraient être injectés. Des embauches seront aussi effectuées. L'entreprise était en discussion avec la FDA depuis 2016. La direction souligne également son intention de poursuivre ses démarches pour obtenir les approbations réglementaires nécessaires dans d'autres pays. Plusieurs projets en chantier Quant à l'expansion au sud de la frontière canadienne, B-Temia, qui a été fondée en 2010, analyse différents scénarios. Comme pour l'Asie, cette offensive pourrait se faire avec l'aide d'un partenaire d'affaires. « On veut rendre accessible le plus rapidement cette technologie à travers le monde. Oui, on pourrait avoir des activités directes sur le territoire américain. Le modèle d'affaires pour les États-Unis est à l'étude », affirme M. Bédard, précisant ne pas avoir d'échéancier à fournir pour le moment. Par ailleurs, « l'armée suisse fait également des essais avec nos produits. Nous avons aussi d'autres projets militaires sur la table », conclut-il. Afin d'appuyer sa croissance, la direction de B-Temia n'écarte pas la possibilité de faire le saut à la Bourse d'ici cinq ans. Le produit développé par B-Temia, qui est aussi commercialisé au Canada, pourrait notamment servir pour améliorer la démarche des patients ayant subi un AVC. https://www.journaldequebec.com/2020/09/15/b-temia-gagne-en-force-aux-etats-unis

  • LE MARCHÉ MILITAIRE À LA PORTÉE DES PME RÉGIONALES

    January 23, 2020 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    LE MARCHÉ MILITAIRE À LA PORTÉE DES PME RÉGIONALES

    SAGUENAY – La plupart des PME croient que le marché de la défense et des équipements militaires est complexe et inaccessible. En réalité, ce n'est pas le cas. C'est ce qu'ont expliqué Rock Lemay et Patrick Sirois de la firme Triodeaux quelque 40 entrepreneurs de la région lors d'un déjeuner-conférence organisé par la Société de la Vallée de l'Aluminium(SVA), ce matin, au Manoir du Saguenay. « Il est important pour les PME de comprendre que les contrats ne concernent pas les armements et les avions, par exemple. Il y a plein de petites et grandes entreprises qui ont découvert le marché militaire. Ce marché de la défense et des équipements militaires qui avait été délaissé pendant plusieurs années au Canada, connaît une recrudescence dans les investissements afin de renouveler les équipements nécessaires aux soldats. Il ne s'agit pas seulement des produits de haute technologie, mais également de produits et de l'équipement communs tels que les bateaux, les camions, les plateformes, les uniformes et bien d'autres. Par exemple, l'entreprise d'autobus Prévost a une division militaire. L'armée a acheté 1 500 camions en France et Prévost doit les habiller avec des équipements adaptés. C'est là que les sous-traitants rentrent en ligne de compte et peut fournir des équipements comme des coffres, échelle, pièces de métal, plateforme, etc. », explique Patrick Sirois, président de Triode. Forte croissance Au cours des 10 prochaines années, les besoins du marché de la défense connaîtront une forte croissance. Les budgets pour le renouvellement des équipements sont déjà votés et alloués et les différents départements de l'armée s'affairent à déterminer leurs besoins avant d'aller en appel d'offres. « Autre facteur intéressant, Développement économique Canada (DEC) a mis en place au cours des dernières années une politique de retombées industrielles et technologiques qui favorisent les PME et les régions. En gros, cette politique assure que même si le contrat est octroyé à des entreprises étrangères, celles-ci n'auront d'autre choix que de travailler avec des fournisseurs ou des partenaires locaux pour faire de la recherche ou de l'assemblage de produits. » En fait, les prochaines années promettent d'être très intéressantes dans ce marché. Nul besoin d'être impliqué dans des projets d'armement. « Il y a beaucoup d'équipements pour lesquels la défense canadienne cherchera des fournisseurs, tels que des remorques, des ponts, des ponceaux, des équipements logistiques, des conteneurs ainsi que l'ensemble de l'équipement nécessaire à installer et soutenir des campements temporaires. Tous ces projets représentent de belles opportunités pour les entreprises de la région », affirment M. Sirois et son collègue Rock Lemay en précisant que le marché de la défense et des équipements militaires est de plus en plus accessible pour les PME qui savent se préparer et qui ont un minimum de processus déployés dans leur organisation. Enfin, soulignons que ce déjeuner-conférence servait à démystifier le processus et de permettre aux PME qui le désirent d'êtres accompagnées tout au long de la démarche par la SVA et son créneau d'excellence. (Texte en collaboration avec Guy Bouchard) https://informeaffaires.com/regional/manufacturier-et-fournisseur/le-marche-militaire-a-la-portee-des-pme-regionales

All news