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April 14, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

Appel à projets de solutions innovantes pour lutter contre le COVID-19

Mise à jour : 14/04/2020 - Direction : AID

Cet appel à projets du ministère des Armées, lancé par l'Agence de l'Innovation de Défense (AID), dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre le COVID-19, vise à disposer de propositions pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Il porte sur la recherche de solutions innovantes, qu'elles soient d'ordre technologique, organisationnel, managérial ou d'adaptation de processus industriels, qui pourraient être directement mobilisables afin de : protéger la population, soutenir la prise en charge des malades, tester la population, surveiller l'évolution de la maladie au niveau individuel et l'évolution de la pandémie, ou aider à limiter les contraintes pendant la période de crise.

Important : les projets devront être d'une maturité technologique suffisante pour être employables pendant l'actuelle pandémie. Ces solutions innovantes devront être facilement et rapidement reproductibles et s'appliquer à l'échelle de l'ensemble du territoire national dans l'enveloppe budgétaire définie.

Un budget de 10 000 000€ TTC est prévu pour cet appel à projets, qui vise à financer un à plusieurs projets d'intérêt.

Pour permettre le soutien d'un maximum de projets prometteurs, sauf exceptions dûment justifiées, les projets retenus par cet appel à projets ne seront pas cumulables avec les financements flash mis en place par l'UE ou l'ANR :

  • Appel à projets de l'Agence nationale pour la recherche (ANR) :

https://anr.fr/fr/detail/call/appel-a-projets-flash-covid-19/

  • Appel à projets de la Commission européenne :

https://ec.europa.eu/info/news/startups-and-smes-innovative-solutions-welcome-2020-mar-13_en

Les propositions de réponse sont attendues et évaluées au fil de l'eau jusqu'au 12 avril 2020. Les propositions déposées tardivement, jusqu'au 12 avril inclus, pourront être étudiées mais leurs chances d'être retenues seront fortement réduites.

Ce que nous recherchons

Nous avons identifié un certain nombre de domaines et de situations concrètes pour lesquels nous pressentons des améliorations possibles :

  • Protections individuelles ou collectives, soignants et populations (e.g. masques, « hygiaphones de fortune », concepts innovants de protection, de barrières, techniques de recyclage, Do It Yourself, etc.) ;
  • Gestion de la distance de sécurité entre individus ;
  • Automatisation de t'ches pour le prélèvement, le nettoyage du matériel ou des salles ;
  • Facilitation du déploiement d'hôpitaux de campagne en soutien aux populations ;
  • Gestion de crise, aiguillage, structuration/modularité des chaînes de prise en charge (e.g. gestion logistique, RH, etc.) ;
  • Production de nouvelles solutions de décontamination pour tout type de surface, pour petits et grands matériels, pour les espaces de vie, etc. ;
  • Capacité de production en masse de solutions de décontamination ;
  • Soutien à la prise en charge médicale (production du matériel ou traitement manquant, concept de recyclage, de détournement ou autre idée permettant de pallier ces manques) ;
  • Détection du virus dans l'environnement ;
  • Diagnostic et autodiagnostic rapide et conduite à tenir associée - dépistage massif - dépistage participatif ;
  • Gestion de l'impact psychologique individuel et sociétal (communication et sensibilisation sur la crise et l'épidémie, amélioration de la perception du risque d'épidémie, gestion de l'après crise, etc.) ;
  • Facteurs de limitation des déplacements et lutte contre la transgression ;
  • Amélioration du travail à distance (outils de continuité numérique, sécurisation, etc.) ;
  • Amélioration de la vie en isolement à domicile (numériques mais aussi hors solutions numériques) ;
  • Autres thèmes dûment argumentés.

NOTE IMPORTANTE aux producteurs de masques de protection :

Dans le contexte de la crise sanitaire du COVID-19, les autorités gouvernementales ont sollicité l'appui de la direction générale de l'armement (DGA) du ministère des armées afin d'aider à identifier et caractériser des solutions permettant d'accroître la disponibilité de masques de protection face au virus.

Nous travaillons en étroite collaboration avec la direction générale des entreprises (DGE) du Ministère de l'économie et des finances.

Devant le succès de cette initiative, deux adresses m.él dédiées ont été créées et nous demandons aux entreprises d'adresser toute correspondance à ces deux adresses pour en accélérer le traitement.

Adresse mél DGA : dga.Masques-Contact.fct(a)intradef.gouv.fr

Adresse mél DGE : masques.dge(a)finances.gouv.fr

Une fois l'accord préalable de la DGE obtenu pour la mise en test d'un prototype, les échantillons sont à envoyer à :

DGA Maîtrise NRBC

5 rue Lavoisier

91710 VERT-LE-PETIT


Nous ne sommes pas seulement intéressés par des technologies nouvelles ; le caractère innovant des propositions pourra consister à réorienter des technologies ou des processus industriels existants (par exemple détourner une usine de production de parfum pour en faire du gel hydroalcoolique).

Nous acceptons les propositions provenant de tous types d'opérateurs : académiques, petites, moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Des groupements constitués de ces différents types d'opérateurs seront possibles. En fonction du vecteur de financement ou d'acquisition utilisé, des restrictions sur l'origine ou la taille des opérateurs économiques pourront être appliquées.

Les propositions internes des personnels civils et militaires du ministère des Armées sont également les bienvenues.

Ce dont nous ne voulons pas

Votre proposition ne doit pas proposer une innovation en cours de maturation qui n'a aucune chance d'être employée pour lutter contre l'actuelle pandémie.

Contenu de la proposition

Compte tenu de l'urgence du projet, la présentation et les justificatifs devront être les plus concis et précis possibles. La proposition doit contenir les documents suivants :

  • le descriptif technique de la solution proposée et le cas d'usage (utilisateur, situation d'emploi) auquel cette solution répond.
  • le plan projet comprenant :
    • Un planning des développements et de la mise en service identifiant les jalons et les livrables permettant de suivre l'avancement du projet ;
    • Une décomposition du prix de la proposition, en distinguant le cas échéant la part financée par le ministère des Armées et d'autres sources de financement. Le déposant pourra utilement proposer des éléments optionnels dans sa proposition.
  • Un document de justification explicitant l'apport du projet pour chacun des 3 critères d'évaluation infra (impact, crédibilité, calendrier).

Le dossier total ne dépassera pas 30 pages.

Sélection des projets d'intérêt

Critères obligatoires

Les propositions seront analysées au regard des critères obligatoires ci-dessous :

  • La solution proposée s'inscrit dans le périmètre de l'appel à projets (cf. « Ce que nous recherchons » et « Ce dont nous ne voulons pas ») ;
  • La proposition contient un plan projet ;
  • La proposition justifie l'intérêt du projet pour chacun des trois critères d'évaluation présentés infra.

Seules les propositions remplissant l'ensemble des critères obligatoires seront analysées au fil de l'eau lors de la sélection des projets.

Critères d'évaluation

Un comité d'évaluation impliquant différents experts du ministère des Armées évaluera les propositions au fur et à mesure de leur réception. Les évaluateurs, pourront, s'ils le jugent nécessaire, entrer en contact avec les déposants afin de leur demander des clarifications sur leur proposition. Les évaluateurs ne pourront utiliser les informations contenues dans les propositions qu'aux seules fins de l'évaluation.

Cette évaluation sera fondée sur les 3 critères suivants :

  • Impact : les bénéfices anticipés (pour la population, les cycles de décision, les personnels de santé...) ;
  • Crédibilité : tout élément de preuve, scientifique ou technique, permettant de confirmer la faisabilité du projet ;
  • Calendrier : délai de mise en œuvre de la solution.

Le choix de financer une proposition est fondé sur les résultats d'évaluation, sur le coût de chaque proposition vis-à-vis du budget disponible et sur des considérations d'ordre stratégique pour la personne publique.

Les déposants dont la proposition n'aura pas été retenue pourront demander un avis synthétique sur leur proposition.

Modalités pratiques

Budget et contractualisation

L'AID prévoit un budget total de 10 000 000 € TTC, visant à financer entre un et plusieurs projets.

Date limite de remise des propositions

Les propositions de réponse sont attendues et évaluées au fil de l'eau jusqu'au 12 avril 2020. Les propositions déposées tardivement, jusqu'au 12 avril inclus, pourront être étudiées mais leurs chances d'être retenues seront fortement réduites.

Les propositions émises par les opérateurs économiques (personnes morales ou personnes physiques) doivent être déposées à l'adresse suivante :

https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-a-projets-aid-covid-19

Les propositions émises par les personnels civils et militaires du ministère des Armées (personnes physiques) doivent être déposées à l'adresse suivante :

https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/appel-a-projets-aid-covid-19-innovateurs-minarm

Un accusé sera transmis dès réception de la proposition.

Important : en remettant son dossier, le déposant accepte sans réserve les conditions de l'appel à projets.

Questions

Vous pouvez poser toute question relative à l'appel à projets via l'adresse suivante :

agenceinnovation.dir.fct(a)intradef.gouv.fr

Protection des données à caractère personnel

Les données à caractère personnel portées en réponse aux formulaires de dépôt de projet font l'objet d'un traitement mis en œuvre par le directeur de l'Agence de l'Innovation de Défense.

Nous traitons vos données dans le but unique de permettre l'évaluation des projets et leur concrétisation éventuelles suite à l'évaluation.

Les données seront conservées pendant une période de 6 mois après la date de clôture de l'appel à projet. Pendant cette période, nous mettons en place tous moyens aptes à assurer la confidentialité et la sécurité de vos données à caractère personnel, de manière à empêcher leur endommagement, effacement ou accès par des tiers non autorisés.

Conformément à la loi « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978 modifiée et au Règlement Général sur la protection des données (RGPD) en vigueur depuis le 25 mai 2018. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification sur vos données que vous pouvez exercer en contactant l'Agence de l'Innovation de Défense à l'adresse suivante : agenceinnovation.dir.fct(a)intradef.gouv.fr

Mise à disposition des moyens du GENCI

Les chercheurs académiques et industriels travaillant sur le sujet peuvent avoir accès immédiatement aux moyens de calcul et de stockage de la TGIR GENCI. Créée en 2007 par le MESRI, le CNRS, le CEA, la CPU et Inria, GENCI met à disposition des chercheurs français des moyens de calcul (supercalculateurs) et de stockage, souverains, opérés en France au TGCC (CEA), IDRIS (CNRS) et CINES (Universités) afin d'accélérer les travaux de recherche en modélisation/simulation, traitement de données massives et usage de l'intelligence artificielle (GENCI est une des composantes du plan français AIForHumanity avec la machine Jean Zay qui dispose notamment de 1300 GPU et 35 Po de stockage haut débit).Ces moyens et les services de support des centres sont accessibles gratuitement par le biais d'une procédure accélérée, pour plus d'information sur les moyens mis à disposition par GENCI vous pouvez vous référer ici : http://www.genci.fr/fr/node/1036 ; ou contacter directement Stéphane Requena, Directeur Technique & Innovation : stephane.requena(a)genci.fr


Droits : AID

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Expert reconnu en matière de cybersécurité au Québec, il est l'un des rares RP (Registered Practitioners) au Canada en matière de CMMC (Cybersecurity Maturity Model Certification). Après avoir occupé des postes d’expert en cybersécurité chez Rona et Bell, M. Ganame a fondé StreamScan, une firme de consultation en cybersécurité, dans le but de fournir aux entreprises la protection et la surveillance informatique dont elles ont réellement besoin. Au cours de la dernière décennie, il a dirigé le développement de la technologie de surveillance réseau exclusive, le CDS, ainsi que le service de détection et de réponse gérées de StreamScan.         Karine Brisson, Directrice de la stratégie de croissance et des ventes : Aérospatiale, Défense, Infrastructures Critiques et CMMC 2.0, StreamScan AI inc. 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    By: Adam Stone A world of interconnected everything is just around the corner, and the military wants a piece of the action. Global investment in the Internet of Things, or IoT, will top $15 trillion by 2025, according to analysts at Business Insider. The Defense Logistics Agency estimates more than 20 billion IoT devices will be in use by 2020 in homes, businesses and government, and the agency sees a military opportunity in this coming wave of connected devices. “IoT is not just hardware for the sake of hardware, It's a way to capture more data, and we can have an enormous number of potential uses for that,” said Air Force Maj Ricky Dickens, deputy program manager for the Distribution Modernization Program (DMP) at the Defense Logistics Agency. The modernization program is looking to leverage IoT in support of warfighter needs. Tagging everything From a logistics perspective, IoT offers the possibility of giving planners deeper, more consistent insight into the location of needed equipment and supplies. It starts with an effort to deploy electronic tags to make materials on the move more readily visible to automated tracking. “We are look at passive RFID tags and bluetooth tags, different technologies that can give us better visibility on our material as they make their way through our facilities and our processes,” Dickens said. Such a capability speaks directly to issues of force readiness. “We are looking to tag commonly used equipment like forklifts. If management could see that they had four forklifts in the building, they could bring two back over here in order to better manage their resources,” Dickens said. IoT-based tracking could help the military to better manage the flow of the tens of thousands of items – from guns to tanks to uniforms – that are in transit daily among forces positioned around the globe. “As material goes through our facilities we want to see where things are bottling up, where there are process chokepoints and inefficiencies that can eliminate,” Dickens said. “You can see where your faster-moving items are and where your slower-moving items are. You can do efficiency studies to see time for moving material based on where it is located in the warehouse and then you can make better decisions about how things are distributed in your facilities.” Watching industry As DLA looks to IoT to enhance logistics, the military is takings its cues from the private sector. Analysts at Market Research Engine expect the market for logistics-related IoT to be worth $10 billion by 2022. Ahead of retail, automotive and healthcare, the analysts identify aerospace and defense as the top emerging end-user of these capabilities. “What's exciting in industry is that they already have this base of IoT and equipment providing more data. The analysis they can do is astounding,” Dickens said. “Some industries are using artificial intelligence to network with this data to see underlying information that isn't readily available, and some of the outcomes have been game-changers for industry.” DLA's own early implementations include pilot projects slated to deploy soon at Red River Army Depot in Texarkana, Texas and at Anniston Army Depot in Bynum, Alabama. “We are going to roll out a real-time location system to be able to provide more visibility into the materials stored at those locations,” Dickens said. At Anniston the system will be used to track a vast inventory of small arms, while at Red River the system will be used to help manage outdoor vehicle storage. “There are tens of thousands of vehicles there over multiple square miles,” Dickens said. As DLA implements an IoT approach over the coming months, facility operators should gain a much finer-grain view of that operation. In the long term, DLA officials say they would like to incorporate some 12,000 commercial suppliers into their IoT-based approach, covering everything “from windows to bolts to air compressors,” Dickens said. Whether, or when, that will happen depends largely on the shifting price of these emerging technologies. “We need to see the pricing curve come down. There is a lot of technology out there but right now it can be very expensive, especially when you consider the scale of DoD operations: We manage 6 million line-items,” Dickens said. “There will have to be a business-case analysis so we are not putting $10 sensors on 5 cent bolts.” https://www.c4isrnet.com/it-networks/2018/10/12/the-answer-to-battlefield-logistics-problems-could-be-iot

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