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April 3, 2024 | International, Land

Anduril to supply robotic combat vehicle software to US Army

RCVs are unmanned systems envisioned to work alongside soldiers, schlepping supplies or surveilling adversaries with sophisticated sensors.

https://www.c4isrnet.com/unmanned/robotics/2024/04/03/anduril-to-supply-robotic-combat-vehicle-software-to-us-army/

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  • Industrie : Lourds investissements chez Thales à Saint-Héand

    February 27, 2020 | International, Land

    Industrie : Lourds investissements chez Thales à Saint-Héand

    Par Stéphanie Gallo Triouleyre Créée par Pierre Angénieux en 1932, autour des zooms pour le cinéma et la télévision, puis rachetée en 1994 par le groupe Thales, l'entreprise de Saint-Héand dans la Loire réalise aujourd'hui 4/5e de sa production dans le secteur de la Défense. Elle vient justement de démarrer les livraisons de ses nouvelles jumelles de vision nocturne O-NYX à l'armée de Terre. Elle investit par ailleurs lourdement pour développer l'ensemble de ses activités. La Direction Générale des Armées avait notifié à Thales le marché des jumelles O-nyx fin 2017, la première livraison est intervenue il y a quelques semaines. Ces jumelles de vision nocturnes sont destinées à remplacer progressivement les jumelles Lucie qui équipaient jusqu'ici l'Armée de terre et qui étaient déjà fabriquées par Thales Saint-Héand (ex Thales Angénieux avant la réorganisation des sites Thales) dans la Loire. "Nous sommes partis d'un équipement dont nous disposions pour codévelopper avec la DGA et les utilisateurs. Nous sommes parvenus à des jumelles plus ergonomiques, plus légères (340 grammes NDLR) et plus performantes que celles qui équipent déjà les Forces Françaises", signale Delphine Cabaton, responsable commerciale du projet O-nyx. Plus de 3.500 paires ont d'ores et déjà été commandées. 15 000 unités sur 7 ans Le marché court sur 7 ans et devrait s'accompagner de 1 000 à 2 000 commandes par an, soit au total entre 10 000 et 15 000 équipements O-nyx fabriqués par le site ligérien du groupe Thales. Secret défense oblige, impossible de connaitre le montant du marché. En revanche, Bertrand Boismoreau, directeur d'établissement, souligne l'importance de cet accord : "Nous avons coutume de dire que lorsque l'Armée française investit un euro chez nous, la France gagne deux euros à l'export. L'Armée française a une réputation d'exigence absolue. Si elle commande chez nous, c'est un signal fort pour les armées du monde entier". Pour renforcer ses positions auprès de ce client de premier ordre, Thales Saint-Héand travaille d'ailleurs actuellement sur un appel d'offres de la DGA concernant de nouveaux équipements binoculaires. Elle avait déjà fourni depuis deux ans, 1 000 autres jumelles de vision nocturne aux forces spéciales et avait contribué depuis 10 ans au marché Félin (12.000 équipements de jumelles connectées). Des marchés conséquents à chaque fois et qui ont un impact sur le tissu économique régional puisque le site sous-traite 80% de la valeur de ses équipements. "La jumelle O-Nyx nécessite une douzaine de techniques de fabrication comme la plasturgie ou l'usinage mécanique. Nous nous basons pour cela sur l'expertise des PME locales", explique Benjamin Fournel, responsable d'industrialisation. Il cite par exemple Sagne, Modertech, HEF etc. A l'occasion du marché O-nyx, l'usine de Saint-Héand a décidé par ailleurs d'entrer plus fermement dans l'ère de l'industrie 4.0. Elle a ainsi développé des bancs de test, permettant notamment de caractériser la qualité optique de la jumelle. "Jusqu'ici, les opérateurs devaient vérifier la qualité de nos jumelles à l'oeil. C'est un travail fatigant et sujet à des variations de performance. Ces bancs de test automatisés permettent de simplifier le travail de nos collaborateurs et de fiabiliser la qualité de nos produits", se réjouit Benjamin Fournel. Le montant de l'investissement n'est pas communiqué. Croissance Thales ne communique pas non plus précisément sur les volumes d'activité de chacun de ses sites, mais Saint-Héand générerait un chiffre d'affaires de l'ordre de 100 millions d'euros, avec 350 salariés. C'est 20% et 50 personnes de plus qu'il y a deux ans. Le marché O-nyx contribue évidemment à cette progression mais Thales Angénieux se déploie par ailleurs sur d'autres sujets. Notamment sur les optiques cinéma, production historique pour laquelle elle est mondialement connue. Celle-ci représente aujourd'hui 20 à 25% de son activité. Plusieurs millions d'euros sont en train d'être investis par l'entreprise pour développer une nouvelle gamme d'optiques à focale fixe, marché sur lequel elle n'était pas, ou peu, présente jusqu'ici, privilégiant les zooms. "Les tournages de film nécessitent souvent des zooms et des focales fixes. D'autres acteurs étaient bien positionnés sur les focales fixes mais les nouveaux formats nous remettent sur la même ligne de départ. L'idée est de proposer aux cinéastes de pouvoir tourner l'intégralité de leurs films avec des produits Angénieux, avec en plus des fonctionnalités très différenciantes : nos appareils sont plus compacts, plus légers, avec des possibilités de personnalisation de filtres", expose le directeur d'établissement, Bertrand Boismoreau. Une gamme de 12 focales est en cours de préparation, sachant que "plusieurs millions d'euros d'investissement" sont nécessaires au développement de chacune des focales. Un investissement colossal donc mais qui devrait permettre à Thales Angénieux, sous 10 ans, de viser un marché complémentaire de 100 millions d'euros. Nouvelle ligne de production Enfin, le site ligérien va être encore renforcé dans les prochains mois. Le groupe Thales lui confie en effet la production de nouvelles caméras infrarouge pour le secteur de la Défense. Elles ont été codéveloppées avec un site parisien du groupe. Une nouvelle ligne de production est en cours d'installation. Elle sera inaugurée début avril. "Les investissements sont très lourds", signale Bertrand Boismoreau, sans pouvoir, là-encore, donner d'indication trop précise. A terme, "plusieurs dizaines de personnes" pourraient être recrutées pour assurer la production de ces nouvelles caméras, "en fonction de leur succès commercial". https://acteursdeleconomie.latribune.fr/strategie/2020-02-26/industrie-lourds-investissements-chez-thales-a-saint-heand-840652.html

  • Hand-held navigation tool for US Army deemed effective against jamming

    February 7, 2024 | International, C4ISR

    Hand-held navigation tool for US Army deemed effective against jamming

    The U.S. Army last year tapped TRX Systems to produce DAPS GEN II in a deal worth as much as $402 million.

  • Army Revs Up High-Tech Tank Engine

    December 13, 2019 | International, Land

    Army Revs Up High-Tech Tank Engine

    By SYDNEY J. FREEDBERG JR. WASHINGTON: Just outside Detroit, home of the muscle car, the Army's put together a powertrain as potent as three Trans Ams strapped together — with an electric stealth mode that sounds more like a lawnmower than a tank. The 1,000-horsepower Advanced Powertrain Demonstrator packs more diesel horsepower in less space than current engines, along with a 160-kilowatt generator that can power advanced electronics – like a drone-killing laser or anti-missile defenses – and even move an entire 50-ton vehicle for brief periods. Now installed in an M2 Bradley hull for testing, the current version of the APD can move war machines up to 50 tons, but it's meant to be easily modified for larger or smaller vehicles. “Each of the pieces can be scaled” up or down, said John Tasdemir, chief of the power & mobility branch of the Army's Ground Vehicle Systems Center (formerly TARDEC) in Warren, Mich. “It could not just fit a Bradley, it could fit a future vehicle, [or] it could fit a legacy vehicle as well.” Compact enough to fit into the notoriously cramped Bradley, the 1,000-horsepower Advanced Powertrain Demonstrator produces 48 percent more horsepower than the most-upgraded Bradley variant and 67 percent more than the standard 600-hp model. The engine could also fit the turretless utility variant of the Bradley, the Armored Multi-Purpose Vehicle, or, with some rearrangement of the components, the M109A7 Paladin howitzer. And since the design is modular, the APD could be scaled down to 500 hp – potentially powering the more tank-like of the Robotic Combat Vehicles the Army's now developing – or up to 1,500 hp – enough to drive the 70-ton M1 Abrams main battle tank. Another logical candidate for APD technology is the Optionally Manned Fighting Vehicle now in development to replace the Bradley. Fitting the new vehicle would require some redesign, said one of Tasdemir's engineers, Mike Claus, but if they could optimize the APD components for an all-new hull without the awkward compromises of the Bradley, the resulting design could be “way more compact.” How It Works Why is it important to be compact? Well, the heaviest part of a combat vehicle is its armor. The weight of the armor, in turn, is the product of its thickness and the surface area it has to protect. The bulkier you make your vehicle – the greater the “volume under armor,” in Army terms – the more tons of armor you need to get the same level of protection. To make the APD more compact, it needs to be more efficient. To do that, the Army and its contractors went to work on every piece of the powertrain – for example: In the diesel engine itself, built by Cummins, the pistons go through a two-stroke cycle instead of the usual four, allowing them to generate more horsepower with less waste heat from the same amount of gas. Historically, two-stroke engines are also highly polluting, which is why they've not been widely adopted, but the APD uses cutting-edge emissions controls. The SAPA drive-by-wire transmission replaces traditional, inefficient mechanisms like pumps with precisely engineered electromagnetic controls called solenoids. The transmission is in fact so attractive to other Army programs that they're considering installing it even without the rest of the APD powertrain. The cooling system replaces traditional filters – which wear out in 20 hours in dusty areas like deserts – with a Donaldson pulse-jet air cleaner that lasts 500 hours and provides much more airflow. Cooling armored vehicles is always challenging, even when they're not fighting in the desert, because they're basically metal boxes in which you want to punch as few holes as possible. The L3-Harris Integrated Starter-Generator produces 160 kW – many times the current alternator on the Bradley – but doesn't require its own dedicated cooling system, unlike traditional electronics. That's because it uses heat-resistant silicon carbide components that can function at 105 centigrade (hot enough to boil water), the same as the engine block. That electrical power is as important for modern combat vehicles as diesel horsepower. During the Iraq War, the Cold War-vintage Bradleys got upgraded with so many advanced sensors, communications networks, display screens, and radio jammers to deactivate roadside bombs that they couldn't power everything at once. Now, worried about Russia's vast arsenal of RPGs and anti-tank missiles, the Army is pushing to install so-called Active Protection Systems on its armored vehicles, which use compact radars to track incoming projectiles – a big power drain – so miniature missile launchers can shoot them down. And for the near future, the Army is highly interested in high-powered laser and microwave weapons, albeit primarily against fast-moving, fragile targets like drones and rockets rather than heavily armored vehicles like tanks. The Ground Vehicle Systems Center plans to test the APD powertrain on a stationary Bradley hull through this coming March, by which point they expect to have demonstrated what's called Technological Readiness Level (TRL) 6. Then they'll fully integrate the APD into a drivable Bradley, the Advanced Mobility Experimental Prototype (AMEP), which will be tested to TRL 7 or 8 – the highest level possible for a prototype – in 2022. The next year, 2023, the Army will hold the final competition to build the Bradley replacement, the OMFV. https://breakingdefense.com/2019/12/army-revs-high-tech-tank-engine

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