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July 30, 2020 | International, Aerospace

Air Force Eyes New Industrial Base Model

7/29/2020
By Connie Lee

The Air Force wants to shake up the industrial base and is looking to move away from relying on large, traditional prime contractors and instead bring in new talent, the service's top weapons buyer said.

The service needs “a new industrial base model that's not a defense industrial base model,” said Will Roper, the Air Force's assistant secretary for acquisition, technology and logistics. “We have to have a new model that encourages companies to come in and work with [the] military, but not necessarily put them on a path to become a defense prime.”

Such an approach would help the United States counter adversaries such as China, which has a larger industrial base, Roper said during a webinar hosted by the Mitchell Institute for Aerospace Studies. The 2018 National Defense Strategy listed China as a great power competitor.

“Our defense primes are going to continue to be heavy movers and shakers for us, but we're not going to win against China long term” without bringing in additional industry players, he said. “If they've got a nationalized industrial base, they have access to their entire talent pool. They have access to every company that's within their border. And we are only working with a small subset” of industry.

To encourage these changes, the service has been taking steps such as setting up AFVentures.The effort is a collaboration between the Air Force Small Business Innovation Research/Small Business Technology Transfer Program and AFWERX to invest in companies that may have technology useful to the military. Some of the funding is coming from private investors.

Over the last year and a half, the service has added over 1,000 companies to its industrial roster, Roper said. Many of these firms are working on research-and-development prototypes, which may lead to contracts for steady work later down the road, he noted.

Through AFWERX, the Air Force has been giving out awards and making different levels of “bets” on technology, with small bets totaling between $50,000 to $75,000; medium bets worth between $1 million to $3 million; and big bets from $5 million to $50 million, according to the service.

“It begins with getting companies through that front door so that they can move on to steady-state contracts and programs of record supporting the warfighters,” Roper said.

Until recently the push to move away from the standard defense industrial base model through AFWERX has only been experimental, he noted. The service must make it the standard practice for acquiring new weapons, he said.

“This is the year that we have to make it codified, steady-state across the Air and Space Force,” he said. “It's imperative. It's the bread and butter of winning the competition long term.”

https://www.nationaldefensemagazine.org/articles/2020/7/29/air-force-eyes-new-industrial-base-model

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    June 27, 2019 | International, Aerospace

    Le voie est ouverte pour une votation sur les jets de combat

    KEYSTONE/EDDY RISCH La voie est ouverte pour une votation sur les avions de combat. Le Conseil fédéral a remis mercredi au Parlement son projet d'arrêté attaquable par référendum. La facture est de six milliards. Les exigences pour les affaires compensatoires ont été revues à la baisse. Quatre jets sont sur les rangs. De ce côté-ci de l'Atlantique, on retrouve le Rafale français (Dassault) et l'européen Eurofighter (Airbus). S'y ajoutent deux avions américains: le successeur du FA-18, le Super Hornet de Boeing, et le F-35A de Lockheed-Martin. Le Gripen E suédois (Saab) n'est plus dans la course depuis deux semaines. Les Suisses ne voteront pas sur le modèle d'avion mais uniquement sur le principe de l'achat. Le Conseil fédéral se prononcera sur le type de jet après le scrutin populaire, qui devrait avoir lieu en septembre ou en novembre 2020. Le recours aux urnes est une attente dont il faut tenir compte sur le plan politique, selon le gouvernement. Les deux derniers projets d'achats de jets avaient été marqués par un scrutin populaire. L'acquisition de F/A-18 avait été rendue possible après l'échec en 1993 de l'initiative populaire s'y opposant. L'achat de Gripen a été rejeté en 2014 après un référendum contre le fonds qui aurait dû être mis sur pied pour le financer. A la mi-mai, la ministre de la défense Viola Amherd avait déjà exposé la marche à suivre pour les nouveaux jets. Elle avait alors revu et corrigé le projet d'arrêté de planification lancé par son prédécesseur Guy Parmelin. Seulement les avions Plus question désormais d'impliquer aussi l'achat d'un système de défense sol-air de longue portée, qui se fera dans le cadre des programmes d'armement ordinaires. L'arrêté précise toutefois que l'acquisition des jets sera coordonnée, sur le plan technique et du point de vue du calendrier, avec la défense sol-air. Dans un rapport, l'expert, ancien spationaute et pilote militaire Claude Nicollier plaidait pour l'acquisition d'une quarantaine d'avions ainsi que pour un système de défense sol-air de longue portée pouvant couvrir environ 15'000 km2. Soit une facture totale de 9 milliards. Le gouvernement en reste à son plafond de 8 milliards. L'arrêté de planification ne comporte que le volume de financement maximal pour les avions, soit 6 milliards. Un volume inférieur compromettrait la taille de la flotte. Prévoir davantage ne laisserait pas de cadre financier suffisant pour le système de défense sol-air, selon Viola Amherd. Affaires compensatoires Le Conseil fédéral est surtout revenu sur ses exigences en matière d'affaires compensatoires. Les entreprises étrangères qui se voient confier des mandats dans le cadre de l'acquisition des jets devront compenser 60% de la valeur contractuelle par l'octroi de mandats en Suisse, dont 20 % directement et 40 % indirectement dans le domaine de la base technologique et industrielle en lien avec la sécurité. Dans un rapport, l'ancien directeur du Contrôle fédéral des finances Kurt Grüter s'était montré sceptique face à une compensation à 100%, qui enfreindrait le principe de la liberté du commerce et de l'industrie. Pour lui, les compensations ne doivent être utilisées que pour renforcer la base technologique et industrielle suisse et il est impossible de compenser intégralement un volume de 6 à 7 milliards. Une exigence moindre en affaires compensatoires pourrait aussi faire baisser le prix des avions, a reconnu Viola Amherd. D'ici 2030 Pour le reste, l'arrêté précise que la mise en service des nouveaux avions de combat doit être achevée d'ici à fin 2030. Et que leur acquisition est proposée à l'Assemblée fédérale dans le cadre d'un programme d'armement. Le Conseil fédéral en profite pour souligner qu'il faut que l'armée puisse protéger la Suisse, à l'avenir aussi, contre des attaques aériennes, qu'elles soient menées par des forces armées ou par des groupes terroristes. Cette protection est cruciale. Les avions de combat actuels (30 F/A-18 et 26 Tigers) arriveront à la fin de leur durée d'utilisation au plus tard vers 2030. S'ils ne sont pas remplacés à temps, l'armée ne pourra plus remplir sa mission. Le projet d'acquisition s'étendra sur plus de dix ans. https://www.swissinfo.ch/fre/le-voie-est-ouverte-pour-une-votation-sur-les-jets-de-combat/45057728

  • Le projet de futur avion de combat européen prend forme

    February 20, 2020 | International, Aerospace

    Le projet de futur avion de combat européen prend forme

    Les études du futur avion de combat européen sont enfin lancées. L'Allemagne et la France ont signé un contrat de 150 millions d'euros ce jeudi 20 février. Une étape de franchie. Après des mois de rivalités politico-industrielles franco-allemandes, les ministres de la Défense des deux pays ont signé jeudi 20 février à Paris un contrat de 150 millions d'euros devant conduire en 2026 à un premier prototype du futur avion de combat européen. "C'est le contrat qui nous amène sur la route d'un démonstrateur en vol en 2026" du Scaf, le Système de combat aérien futur, résume-t-on au cabinet de Florence Parly, la ministre française des Armées. Un démonstrateur est une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept. La ministre française et son homologue Annegret Kramp-Karrenbauer ont signé l'accord gouvernemental entérinant le lancement de cette phase du projet, dite "phase 1A", prévue pour durer 18 mois. Elles ont également signé avec le secrétaire espagnol à la Défense Ángel Ramírez une lettre d'intention prévoyant l'intégration dans les mois à venir de Madrid, qui a rejoint plus tardivement le projet Scaf, dans les études de recherches et technologies. Le contrat de notification aux industriels proprement dit a été signé par le maître d'œuvre du programme, le délégué général à l'armement (DGA) Jöel Barre. Le SCAF, qui doit remplacer d'ici une vingtaine d'années les Rafale et Eurofighter, "permettra à nos nations de faire face aux menaces et aux défis de la deuxième moitié du XXIe siècle", s'est félicité Florence Parly, saluant un projet "très ambitieux, qui "illustre notre volonté et notre ambition pour l'Europe de la Défense". A l'origine prévue lors du salon du Bourget en juin 2019, la signature de ce contrat, financé "strictement à moitié-moitié" entre les deux pays, a buté sur des tensions entre industriels des deux pays et surtout des craintes côté allemand que l'Allemagne soit perdante dans ce partenariat dont la France a été désignée cheffe de file. Des réticences Le déblocage a été permis la semaine passée par le vote des crédits par le Bundestag, qui ne voulait "pas détériorer les relations franco-allemandes", selon un député. Mais les parlementaires ont exprimé des réticences et exigé de l'exécutif allemand qu'il s'assure dans la longueur que les intérêts du pays ne sont pas bradés, notamment que le projet de futur char franco-allemand (MGCS), dont Berlin est leader, suive un développement parallèle à celui du SCAF. "Il y a des différences de processus entre la France et l'Allemagne, ça ne veut pas dire que les députés allemands sont moins convaincus par le SCAF", a observé devant la presse Dirk Hoke, président exécutif d'Airbus Defense and Space, l'un des principaux industriels impliqués dans le programme. "De temps en temps, il y a des nuages mais on passe au-dessus des nuages et on retrouve le ciel bleu", a pour sa part confié le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, selon qui "c'est vraiment un départ, on ne peut pas revenir en arrière". L'avion de combat de nouvelle génération (dit NGF ou "New Generation Fighter"), dont Dassault est maître d'œuvre avec Airbus comme partenaire principal, est doté d'une enveloppe de 91 millions d'euros. Les études sur le moteur, développé par Safran avec l'allemand MTU, bénéficient de 18 millions d'euros, les "effecteurs déportés", de 19,5 millions. Ces drones, sur lesquels vont plancher Airbus et le missilier MBDA, accompagneront l'avion et leur rôle sera de leurrer ou saturer les défenses adverses. Un quatrième pilier (Airbus et Thales) devra mettre au point un système de "combat collaboratif" permettant de connecter avions, drones, satellites et centres de commandement. Quelque 14,5 millions d'euros y sont consacrés. Enfin, un cinquième pilier doté de 6,5 millions d'euros concerne la cohérence globale du projet et des laboratoires de simulation. L'Espagne, avec Airbus Espagne et l'électronicien de défense Indra, est d'ores et déjà impliquée à hauteur de deux millions d'euros dans le projet de recherche et technologie. C'est une "préfiguration" d'une participation "beaucoup plus massive" d'environ 45 millions d'euros venant s'ajouter "courant 2020" aux 150 millions mis par Paris et Berlin, selon le cabinet de Florence Parly. Les montants en jeu sont certes limités par rapport à l'enveloppe globale d'un programme qui sera opérationnel à l'horizon 2040. "Mais ils vont figer l'organisation de tout le reste du contrat" , plaide-t-on de même source. Un total de 4 milliards d'euros doit être investi d'ici à 2025, 8 milliards d'ici à 2030. https://www.capital.fr/economie-politique/le-projet-de-futur-avion-de-combat-europeen-prend-forme-1362786

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    February 12, 2024 | International, Aerospace

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