Back to news

April 8, 2024 | International, C4ISR

AI-as-a-Service Providers Vulnerable to PrivEsc and Cross-Tenant Attacks

New research reveals critical security risks for AI-as-a-service providers like Hugging Face. Attackers could gain access to hijack models, escalate

https://thehackernews.com/2024/04/ai-as-service-providers-vulnerable-to.html

On the same subject

  • L'investissement dans la défense rapporte plus que ce qu'il coûte

    April 28, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    L'investissement dans la défense rapporte plus que ce qu'il coûte

    Par Le groupe de réflexions Mars* Dans le but de permettre à la base industrielle et technologique de défense de contribuer à la sortie de crise et aux plans de relance français et européen, le groupe de réflexions Mars* souhaite partager, dans une série de tribunes, les réflexions qu'il mène notamment autour des sujets de la souveraineté et de l'autonomie, du sens donné à l'Europe de la défense et la place réservée à la défense dans un "plan Marshall" européen, des enjeux macroéconomiques et des enjeux industriels et d'innovation dans la défense. L'objectif du groupe de réflexions Mars est de trouver des solutions pour sécuriser les budgets de défense à court et à moyen terme. Qui dit crise économique dit plan de relance. La ministre des armées souhaite utiliser à cet effet l'investissement de défense (Titre 5), qui représente 80% de l'investissement de l'État. En réponse, les industriels du secteur proposent de sécuriser, voire d'accélérer la livraison des programmes d'armement prévus dans la loi de programmation militaire en cours. Est-ce pertinent ? L'industrie de défense est une industrie de souveraineté, au sens le plus fort du terme, à savoir que sans elle, il n'y a plus d'indépendance nationale, que la nation dépend de ses alliés pour sa défense. C'est le cœur des compétences régaliennes et la légitimité intrinsèque de l'État. Une protection n'est jamais gratuite. La sécurité a un coût. Autant que le circuit économique créé profite à la croissance de l'activité nationale. close volume_off Prospérité rime avec indépendance C'est ainsi que Venise inventa l'arsenal. On peut être un État commerçant ouvert sur le monde et garder jalousement fermée son industrie d'armement. La Chine de Xi Jinping a manifestement retenu les leçons de Marco Polo. Et Venise nous a appris que la prospérité dure tant que l'indépendance est garantie par ses propres armes et ses alliances. Survient une menace irrépressible (Bonaparte) et s'en est fini de l'indépendance et de la prospérité. L'arsenal vénitien est ainsi la mère de l'industrie d'armement, qui a gardé cette forme (et ce nom !) jusqu'à une date très récente. Pour des raisons d'efficacité économique et "d'ouverture aux marchés", la France a progressivement transformé ses arsenaux en sociétés anonymes. Le processus a pris 30 ans, depuis les poudres et explosifs au début des années 1970 jusqu'à la construction et la réparation navale au début du XXIe siècle. Il n'est d'ailleurs pas achevé : il en reste des traces sous la forme de prises de participation sous diverses formes et à différents niveaux, et surtout, il reste un "arsenal" : la direction des applications militaires du commissariat à l'énergie atomique (CEA/DAM). Tout cela pour dire que la préoccupation économique en matière de défense, disons l'efficience, est une idée très récente. Elle s'oppose aux notions militaires de "réserve", de "redondance" et de capacité de "remontée de puissance", indispensables à l'efficacité opérationnelle et à ce que l'on appelle aujourd'hui la résilience, c'est-à-dire la faculté de reprendre l'ascendant après avoir encaissé un choc d'une violence inhabituelle, voire imprévisible. Le dogme du principe d'efficience Le principe d'efficience est devenu la composante majeure de l'idéologie managériale qui a connu son apogée en France avec la révision générale des politiques publiques (RGPP) conçue et mise en œuvre entre 2007 et 2012 avec la brutalité et l'absence de discernement que l'on sait en matière de défense. Outre une saignée sans précédent en temps de paix dans les effectifs (54.000 suppressions), il en a résulté une série de fiascos (logiciel LOUVOIS) et de désorganisations (bases de défense, administration de proximité, subordination des soutiens) qui ont durablement affaibli les armées, l'instrument ultime de la résilience de la nation, notamment le service de santé. C'est la même logique managériale à l'œuvre dans les années suivantes qui a conduit à la liquidation des réserves de masques chirurgicaux et autres consommables permettant de faire face immédiatement à une épidémie sans arrêter brutalement l'activité économique. Autrement dit, le principe d'efficience est une belle théorie dont la mise en œuvre se révèle, dans la violence de ses conséquences, incapable de faire face à un évènement inattendu, même quand les experts en prédisent la survenue probable. La crise du Covid-19 a révélé le caractère foncièrement anti-économique de cette idéologie et la coupable naïveté des adeptes de l'ouverture aux marchés. Accepter de confier la sécurité d'un pays aux forces brutes des marchés relève de la même croyance candide que le pacifisme désarmera tout agresseur. On a le droit d'y croire, c'est beau, mais pas de gouverner au nom de tels croyances. C'est une question de responsabilité. Cela vaut aussi pour une certaine frange de la gauche. Dépense de défense, un effet multiplicateur de croissance Une fois admis l'ineptie du principe d'efficience dans les questions régaliennes et stratégiques, faut-il pour autant considérer que l'industrie de défense soit par nature anti-économique. C'est l'idée qu'on avancé certains théoriciens marxistes (dénonçant l'implication de la finance et donc de la classe dirigeante dans cette industrie) et les premiers keynésiens, au titre d'un effet d'éviction sur l'investissement privé. Curieusement, la théorie néolibérale dominante depuis 30 ans tend à reconnaître les effets positifs sur la croissance de l'investissement de défense par la dépense publique. Cela résulte moins d'études économétrique rigoureuses que des résultats empiriques des Reaganomics, qui ont permis aux États-Unis de surmonter la crise économique du début des années 1980 en s'appuyant sur une course aux armements qui a permis, accessoirement, de gagner la guerre froide. C'est sans doute pourquoi le gouvernement Fillon, pour sortir au plus vite de la crise de 2008, ne voit pas de contradiction, en pleine RGPP, à relancer l'économie notamment par une augmentation (mesurée mais réelle) de l'investissement de défense, au prix d'une augmentation de 50% de la dette publique. Depuis ce précédent, considéré comme réussi, de nombreuses études ont permis de mieux comprendre les mécanismes microéconomiques et macroéconomiques à l'œuvre. Un certain consensus des économistes spécialisés s'est même dégagé sur la valeur du multiplicateur de croissance de l'investissement de défense : en moyenne 1,27 à court terme et 1,68 à long terme, avec des disparités en fonction du degré d'ouverture à l'étranger. Peut-on en dire autant de toutes les dépenses publiques ? Cela signifie que l'on est dorénavant capable de prévoir qu'un investissement supplémentaire d'un euro dans tel secteur aura tel rendement à telle échéance. Mais les études vont encore plus loin dans l'analyse et s'intéressent au retour fiscal et social de l'investissement de défense. On sait désormais que ce retour est en moyenne de 50% au bout de deux ans et de 100% après un certain nombre d'années, en fonction des secteurs. Cela signifie que la défense ne peut plus être considérée comme un centre de coût, auquel on ne consent que par nécessité. On sait désormais que c'est un centre de profit, dont le rendement dépend de paramètres liés à l'autonomie stratégique. Relance par la défense : rendement optimal Moins un secteur industriel est dépendant d'un approvisionnement (ou d'une main d'œuvre) extérieur, plus ce rendement est élevé. A l'inverse, plus il y a de "fuites" à l'extérieur du circuit économique national, moins l'investissement est rentable économiquement. Reste à identifier ces fuites afin de les résorber gr'ce à une politique industrielle (et une planification) avisée. On sait que la relance par la "monnaie hélicoptère" et les baisses d'impôts n'ont pas un bon rendement, précisément à cause de ces "fuites" : vers les importations de biens de consommation d'un côté, vers l'épargne de l'autre. On sait que renflouer Air France (ou Renault) est nécessaire pour l'emploi, mais qu'en termes économiques, le retour sur investissement est faible, car cela revient, dans le cas d'Air France, à financer, outre Airbus, Boeing, les loueurs et les assureurs, tout en maintenant le pouvoir d'achat d'une catégorie sociale aisée dont le taux d'épargne est important. Dans le cas de la relance par la défense, le rendement est optimal, même s'il est encore possible de réduite les fuites. La "supply chain" des systémiers-intégrateurs et des grands équipementiers français du secteur de l'armement est essentiellement française. L'emploi se situe à 80% en province, y compris des emplois de haut niveau. Cette industrie à très haut niveau technologique fait appel à des savoir-faire quasi-artisanaux ; d'ailleurs, on ne parle pas d'ouvriers mais de compagnons, pas d'usines, mais d'ateliers. L'investissement dans l'innovation se répercute dans l'industrie civile, ne serait-ce que parce que la majorité de ces sociétés ont une activité duale. La balance commerciale de l'armement français est structurellement excédentaire, ce qui contribue au rendement économique d'un euro investi dans cette industrie, exportatrice par nécessité, du fait de l'insuffisante épaisseur du marché national pour absorber les coûts fixes. Un investissement qui rapporte En période de crise, l'effet contra-cyclique de l'investissement de défense permet d'absorber le choc de demande subi par l'activité civile. C'est particulièrement évident aujourd'hui dans le cas de l'aéronautique. Enfin, on sait aujourd'hui que cet investissement rapporte à terme plus que ce qu'il a coûté, y compris en tenant compte du coût du capital (particulièrement faible ces dernières années). Pourquoi s'en priver ? Oui, pourquoi se priver de tels avantages, au moment où le déficit public et l'endettement ne sont plus bridés par le Pacte de stabilité ? Au demeurant, la défense, pour ce qui concerne du moins les fabrications d'intérêt stratégique, est le seul secteur industriel (le seul !) à bénéficier du privilège exorbitant de n'être soumis ni aux règles de l'OMC, ni au droit commun du marché unique européen. Les biens et service de défense disposent d'une partie spécifique du code de la commande publique. Pourquoi s'en priver, alors qu'on pourrait relancer rapidement l'activité industrielle à droit constant, sans enfreindre aucune règle ? Aller vers une autonomie stratégique Pour finir, évoquons rapidement ce qui f'che. Si l'on veut que le rendement économique d'un euro investi dans la défense soit encore meilleur, il faut résorber les fuites résiduelles. Cela suppose d'abord de chercher à substituer des fournisseurs nationaux aux sous-traitants étrangers, tant pour des raisons d'autonomie stratégique ("désItarisation") que dorénavant pour des raisons de patriotisme économique. Cela est aussi valable pour les chantiers ayant pris l'habitude de faire appel, pour diverses raisons dont certaines sont difficilement critiquables (absence de personnel formé), aux travailleurs détachés, alors même que l'on sait à quel point les chantiers navals structurent l'activité dans les zones littorales. Enfin, il sera injustifiable de continuer à saigner la trésorerie des sociétés pour rémunérer des actionnaires qui se sont révélés défaillants dans leur rôle d'apporteurs de capitaux en période de crise. Le modèle anglo-saxon (cf. Rolls Royce) d'un "flottant" à 100% ne saurait convenir ; l'industrie de défense a besoin d'être détenue par des actionnaires fiables et responsables, y compris par gros temps. ------------------------------------------------- * Le groupe Mars, constitué d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l'industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-investissement-dans-la-defense-rapporte-plus-que-ce-qu-il-coute-846190.html

  • How Iranian tech empowers Houthi drone, missile attacks in the Red Sea

    January 8, 2024 | International, C4ISR

    How Iranian tech empowers Houthi drone, missile attacks in the Red Sea

    Houthi militants "are in possession of some of the most sophisticated copies or variants of Iranian weapons,” said Behnam Ben Taleblu.

  • Britain Spent So Much On Two Giant Aircraft Carriers, It Can’t Afford Planes Or Escorts

    June 30, 2020 | International, Aerospace

    Britain Spent So Much On Two Giant Aircraft Carriers, It Can’t Afford Planes Or Escorts

    David Axe The United Kingdom is spending nearly $8 billion building two new large, conventionally-fueled aircraft carriers and equipping them with F-35B Lightning II stealth jump jets. HMS Queen Elizabeth is scheduled to deploy for the first time in 2021, ending a seven-year carrier gap that began in 2014 when the Royal Navy decommissioned the last of its three, Cold War-vintage light carriers. The U.K. military by then had already sold off the carriers' Harrier jump jets. Queen Elizabeth and her sister Prince of Wales are impressive vessels. More than 930 feet long and displacing around 70,000 tons, they are bigger and more modern than every other flattop in the world except the U.S. Navy's 11 nuclear-powered supercarriers. The carriers in theory are the steely core of a revitalized and reorganized Royal Navy. “Carrier strike provides the ability to launch fixed-wing aircraft from a ship to undertake a range of military tasks,” the U.K. National Audit Office explained in a June report. “It is central to the government's plans for the country's armed forces.” But there's a problem. Having blown billions of dollars building the ships, the U.K. government no longer can afford the aircraft, escorts and support ships that help the flattops deploy, protect them and give them striking power. Nor can the government afford to modify Queen Elizabeth or Prince of Wales to support amphibious landings, one of the early justifications for cutting existing ships—such as the assault ship HMS Ocean—in order to free up money for the carriers. The new British carrier force is hollow. And at least one analyst believes the Brits would have been better off without. The shortfalls are myriad, according to the NAO. The carriers' air wings at a minimum should include a dozen F-35Bs plus a dozen Merlin helicopters, some of which would carry the Lockheed Martin LMT-made Crowsnest early-warning radar in order to provide sensor coverage over the carrier group. Guess what. “The new Crowsnest system is 18 months late, which will affect carrier strike's capabilities in its first two years,” according to the NAO. “The [Ministry of Defense] did not oversee its contract with Lockheed Martin effectively and, despite earlier problems on the project, neither was aware of the sub-contractor's lack of progress until it was too late to meet the target delivery date.” “It subsequently concluded that the sub-contractor working on the project, Thales, failed to meet its contractual commitments to develop the equipment and had not provided sufficient information on the project's progress. The [ministry] and its industry partners have since implemented a recovery plan and enhanced monitoring arrangements. However, further delays mean that it does not expect to have full airborne radar capability until May 2023.” Meanwhile, the ministry also has been slow to buy F-35s. “From 2015, its intention has been to buy 138 Lightning II jets, which will sustain carrier strike operations to the 2060s. The [ministry] initially ordered 48 jets but has not yet committed to buying any more. In response to wider financial pressures, it will also receive seven of the 48 jets in 2025, a year later than planned.” A single Queen Elizabeth-class flattop could carry as many as 24 F-35s. But a total force of 48 F-35s probably wouldn't allow for a 24-plane air wing after taking into account training and maintenance needs. As a rule, usually no more than third of a particular fighter fleet can deploy at any given time. Equally vexing, the Royal Navy has laid up all but one of its solid support ships, which sail along with front-line vessels in order to keep them stocked with food, parts and weapons. The defense ministry “has long been aware that this will restrict the operational freedom of carrier strike but has not yet developed a solution,” the NAO warned. “In November 2019, the [ministry] stopped the competition to build three new support ships due to concerns about value for money. It believes this will delay the introduction of new ships by between 18 and 36 months, making it uncertain the first new ship will be operational before the existing support ship leaves service in 2028.” The list of shortfalls continues. A British carrier group at a minimum should include one frigate for anti-submarine protection plus a destroyer for air-defense. But the Royal Navy operates just 13 aging Type 23 frigates and six Type 45 destroyers. The former are slated to leave the fleet starting in 2023. Their replacement, the new Type 26, won't start joining the fleet until 2027. The navy expects to buy just eight Type 26s. At least five new Type 31 frigates will replace the balance of the Type 23 force, but the Type 31s lack major anti-submarine systems. All that is to say that, from the mid-2020s on, the carriers could be vulnerable to submarines. Don't expect some sudden cash windfall to save the Royal Navy from its carrier problems. If anything, the budgetary problems could get worse. The defense ministry already is cutting back on its investment in Queen Elizabeth and Prince of Wales. The government had planned to spend $75 million modifying one of the new flattops with extra accommodations in order for the ship to double as an amphibious assault ship. But according to the NAO, the ministry in March 2020 quietly dropped the amphibious requirement. The bitter irony for the navy is that it sacrificed the assault ship Ocean back in 2018 in order to free up money and manpower for the carriers and eventually claw back the lost amphibious capability by way of modifications to at least one of the newer ships. Now it appears the fleet gave up Ocean for nothing. So are the new flattops worth it? As costs rise and budgets shrink, the carriers gobble up a growing proportion of the Royal Navy's resources while at the same time falling far short of their operational potential owing to cuts at the margins of their capabilities. “Given that what the Royal Navy has become in return for its two carriers, and given how at present this investment has delivered a part-time carrier force with a small number of available fast jets, significant spares shortages, reduced escort fleet numbers and a lack of longer-term support ships or escort elements,” one commentator wrote, “then perhaps the answer to the question ‘was it all worth it' is ‘no, it was not worth the pain for the gain'—at least not in the short term.” https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2020/06/28/britain-spent-so-much-on-two-giant-aircraft-carriers-it-cant-afford-planes-or-escorts/#7988b615bcc7

All news