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December 9, 2019 | International, Aerospace
L'organisme de recherche sur lequel repose en grande partie la dissuasion nucléaire, la surveillance spatiale ou le renseignement des armées, se débat avec un budget contraint et des injonctions contradictoires.
Par Anne Bauer
Publié le 9 déc. 2019 à 8h00
L'Office national d'études et de recherches aéronautiques (Onera) est-il négligé ? Après une audition de son président, Bruno Sainjon, le Sénat a appelé le ministère des Armées à doter les finances de ce spécialiste de la recherche aéronautique de moyens à la hauteur des ambitions. Les « appels répétés pour doter enfin l'Onera de moyens au niveau de son excellence scientifique et technologique n'ont toujours pas été entendus par le gouvernement », s'indigne la Commission des affaires étrangères et de la défense.
La querelle n'est pas nouvelle mais elle prend un mauvais tour. Dans le monde aéronautique, spatial et de défense, l'Onera (1910 salariés dont 291 doctorants) est jugé comme un outil stratégique. Les pales du nouvel hélicoptère léger des armées (le Guépard d'Airbus) sont issues de sa recherche. La France lui doit aussi son système de surveillance de l'espace (Graves). Quant à la dissuasion nucléaire, elle ne serait pas crédible sans les recherches menées par l'Onera sur les statoréacteurs et désormais les superstatoréacteurs (vitesse supérieure à Mach 6). Dans le renseignement enfin, les armées exploitent les techniques radars de l'Onera pour voir par tous les temps et au-delà de la ligne d'horizon.
Pourtant malgré ce palmarès, la subvention (106 millions d'euros prévus en 2020) versée à l'établissement par le Ministère des Armées, n'a quasiment pas varié depuis 2015. En outre, l'établissement, qui a fêté ses 70 ans, voit ses effectifs et ses salaires plafonner à un niveau inférieur à 2015, ce qui le met en danger pour garder ses chercheurs de haut niveau. Alors que l'enveloppe budgétaire consacrée à la recherche est en nette hausse dans le projet de budget 2020, la mise à l'écart de l'Onera est surprenante. Sa recherche étant duale : militaire et civile, l'Office est mal défendu au sein de la Défense, qui souhaiterait que les industriels (Safran, Thales, Airbus, etc.) mettent davantage au pot. En 2019, l'Onera a décroché 120 millions d'euros de contrats en sus de sa subvention, portant ainsi son budget à 235 millions d'euros.
« L'Onera est une pépite technologique de niveau mondial mais cela ne pourra durer si nous continuons à le sous-doter alors que nos partenaires et concurrents accélèrent leur effort », avertit Christian Cambon, président de la Commission Affaires étrangères et défense au Sénat. De fait, la multiplication des projets prévus par le ministère des Armées plaide pour une renégociation du contrat d'objectifs de l'Onera, qui remonte à 2016. Avant que le gouvernement ne décide de renforcer sa lutte anti drone , ne crée un commandement militaire de l'espace ou ne décide de réaliser en coopération avec l'Allemagne le système de combat aérien du futur (programme Scaf). C'était aussi avant que l'Agence spatiale européenne ne décide d'aider la réalisation de petits lanceurs, alors que l'Onera a fait voler cet été un démonstrateur de système de lancement aéroporté de petits satellites, le système Ataïr. Le projet est gelé alors qu'il est essentiel pour l'avenir. Enfin, l'Onera attend avec impatience de savoir quel rôle jouer pour le Scaf, sachant que son homologue, le DLR, a déjà contractualisé avec l'armée allemande ses recherches sur le sujet.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/aerospatial-lonera-une-pepite-oubliee-1154727
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October 10, 2018 | International, Land
By: Jen Judson WASHINGTON — The Army's future tank may not be a tank, Brig. Gen. Ross Coffman, who is in charge of combat vehicle modernization, told Defense News in an interview at the Association of the U.S. Army's annual show. While the M1 Abrams tank still has life in it yet, the Army is starting to begin the thinking and planning process for a future tank, “which is really exciting because it might not be a tank,” Coffman said. “It is decisive lethality and what that decisive lethality is will be determined by academia, our science and technology community within the Army and industry.” The Army will choose a path in 2023 on how it plans to replace the Abrams and some of the ideas cropping up in discussions have been “everything from a ray gun to a Star Wars-like four-legged creature that shoots lasers,” Coffman said, “but the reality is that everything is on the table. “We have to get away from these paradigms that we created that decisive lethality must come from a tank,” Coffman said. “It may be a tank in the end and that would be great, but we need choices for our soldiers, so we can really move into a position of lethal advantage over the enemy.” Coffman is spearheading that effort along with some more near-term plans to replace the Bradley Fighting Vehicle with an Optionally Manned Fighting Vehicle and bring online the Army's Armored Multi-Purpose Vehicle (AMPV) and a light tank called the Mobile Protected Firepower (MPF) system. The one-star is in charge of the Next-Generation Combat Vehicle Cross-Functional Team housed under the Army Futures Command tasked to modernize the force. Full article: https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/ausa/2018/10/09/the-armys-future-tank-may-not-be-a-tank
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