31 août 2018 | International, Aérospatial, Naval

US Navy selects builder for new MQ-25 Stingray aerial refueling drone

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WASHINGTON — Boeing has seized the Navy's MQ-25 tanker drone contract, a major victory for a company that has in recent years struggled to win combat aircraft awards, marking a major step toward a new kind of carrier air wing.

The $805 million contract covers the design, development, fabrication, test and delivery of four Stingray aircraft, a program the service expects will cost about $13 billion overall for 72 aircraft, said Navy acquisition boss James Geurts.

The award to Boeing kicks off what the Navy would is aiming to be a six-year development effort moving toward a 2024 declaration of initial operational capability. At the end, it will mark a historic integration of drones into the Navy's carrier air wing.

The Navy has traversed a long and complicated road in trying to develop a UAS that would fly on and off its aircraft carriers. It first envisioned UCLASS as a surveillance and strike asset, but the program was cancelled in 2016 after stakeholders including the Navy, the office of the secretary of defense and Congress publicly butted heads over the requirements.

Instead, the effort to field a carrier drone was reborn that year as an unmanned tanker that could double the range of the carrier air wing.

“I think we'll look back on this day and recognize it as a pretty historic event,” said Chief of Naval Operations Adm. John Richardson.

“From an operational standpoint we are putting our feet in the water in a big way of integrating unmanned with manned into the air wing,” adding that getting the Stingray into the fleet will free up the Hornets now dedicated to the tanking mission

While the MQ-25 contract would have been a massive win for any of the competitors, which also included Lockheed Martin and General Atomics, it holds special meaning for Boeing.

Boeing has a long history in both naval aviation and the tanking mission, but its Phantom Works advanced technology wing has failed in recent decades to win high-stakes awards like the joint strike fighter and long-range strike bomber contracts. Today's win is a big step in toward reversing the trend.

Boeing and General Atomics were widely seen as the favorites for the MQ-25 contest, with each firm offering wing-body-tail designs that were heavily influenced by the company's work in the precursor to the program, the Unmanned Carrier-Launched Airborne Surveillance and Strike effort.

Full article: https://www.defensenews.com/naval/2018/08/30/us-navy-selects-builder-for-new-mq-25-stingray-aerial-refueling-drone

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  • Les cinq incohérences de la défense européenne

    17 juin 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Les cinq incohérences de la défense européenne

    La réunion des ministres de la Défense de l'UE ce mardi (16 juin) le prouve. La litanie des 25 paragraphes balayant tous les sujets met sous le tapis cinq sujets d'incohérences, non résolus depuis des années. Ce qui est assez incongru alors que tous les signaux sont au vert (cf. encadré). Les Européens sont aujourd'hui face à leurs contradictions, leurs incohérences (1), forts dans le verbe, faibles dans l'action. Première incohérence : aucune responsabilité stratégique clairement identifiée L'Europe manque d'une chaine de décision clairement identifiée, surtout au plus au haut niveau. Ce devrait être le rôle du Conseil européen. Mais celui-ci a peu à peu délaissé ce rôle, encombré par les affaires intérieures de l'UE : crise économique, renouvellement institutionnel, Brexit, etc. Quelques discussions de politique extérieure ont bien eu lieu, mais peu nombreuses, pas assez fréquentes, et parfois tournées vers le sommet de l'iceberg, non vers la profondeur stratégique. Ainsi quand la Russie a été évoquée, c'était surtout pour examiner s'il fallait prendre des sanctions après l'invasion de la Crimée et la guerre dans l'Est de l'Ukraine et quelles sanctions prendre, pas vraiment pour voir quelles relations de voisinage entretenir. Et quand on aborde la Turquie, c'est en extrême urgence pour tisser des liens avec Ankara afin d'éviter une vague migratoire. Il y a eu assez peu de discussions au fond sur les relations avec les pays du Golfe, avec l'Afrique, avec la Libye, durant la présidence de Donald Tusk. Charles Michel qui avait inauguré son mandat par une série de balades (lire : Quand Tintin Michel se balade, le Conseil européen trinque) pourrait changer la donne. Mais les dissensions internes sur le futur cadre budgétaire (MFF) risquent, encore une fois, de détourner l'attention. Les ministres de la Défense se réunissent, mais une seule fois par semestre, dans une formation qui est mineure, dépendant de celles des Affaires étrangères. Les sujets qu'ils abordent sont rarement les plus importants. Et la terminologie employée souvent très optimiste (progrès, félicitations, succès...) sert davantage à masquer les divergences qu'à les trancher. Idem au Parlement européen où la défense est confinée dans une sous-commission, sans capacité de décision autonome. En fait, il manque une instance stratégique. C'est le problème plus général de l'Union européenne en matière de diplomatie et de défense. Elle erre un peu parfois sans une logique totalement compréhensible et intelligible. Le Haut représentant reste avant tout un super ‘diplomate', chargé de mettre en œuvre une politique. Si les États ne sont pas d'accord, il en est réduit à broder. Or, la haute couture ne suffit pas à remplacer une décision. L'idée d'un Conseil européen de sécurité, proposée par l'Allemagne, est intéressante (lire : Mettre en place un Conseil de sécurité européen ? Une idée à travailler). Mais elle apparait plutôt comme une manœuvre de diversion et n'a jamais reçu de suite très concrète. Il faut que le Conseil européen fasse son travail... tout simplement. Deuxième incohérence : la fuite en avant L'autre défaut typique de l'Union européenne est de lancer sans cesse de nouveaux concepts, de nouveaux projets, sans avoir tiré auparavant le bilan de ce qui marche et ne marche pas. On empile ainsi les projets capacitaires les uns sur les autres, sans fermer des dossiers. Où en sont aujourd'hui les 11 projets opérationnels décidés en 2011 par exemple ? Et sur les 47 projets de la PESCO, chacun sait bien que certains sont « morts nés » pour reprendre une expression officieuse. Dans les couloirs européens, personne n'ose le dire publiquement. Mais sous le sceau de l'anonymat, les langues se délient. En bref, il faut élaguer. Au lieu de ça, on alourdit l'arbre. Cela n'a pas de logique. Du moins vraiment compréhensible au point de vue de l'opinion publique comme des experts. Idem en matière opérationnelle. Les battlegroups sont toujours inemployés. Et notre analyse passée (2) reste (malheureusement) exacte. On ne voit rien aujourd'hui qui puisse les faire mieux fonctionner. Sur les seize missions extérieures de l'UE, on sait très bien — y compris dans les rangs européens les plus convaincus — qu'un petit tiers (estimation basse) ne remplit pas l'objectif primaire fixé par les traités à la PSDC : la stabilisation ou le maintien de la paix (lire : Opération Sophia, EUBAM Rafah et Libya... l'UE doit apprendre à fermer des missions devenues inutiles). Elles sont plutôt là pour mettre un point sur la carte, occuper le terrain. Leur suppression risque d'engendrer des grincements de dents, mais cette retructuration est nécessaire. Troisième incohérence : entre le dire et le faire un abyme Dans les missions et opérations de la PSDC, pourtant décidées en commun (l'unanimité étant toujours la règle), les moyens font souvent défaut. C'est une autre incohérence et non des moindres de la politique européenne de défense. Certaines lacunes sont récurrentes. Ainsi, depuis plusieurs années, le soutien médical dans les missions de la PSDC est souvent délégué à un pays tiers (ou au privé), faute de moyens européens. D'autres apparaissent de façon criante. L'exemple de l'opération de contrôle des armes au large de la Libye (EUNAVFOR Med Irini) en est un (dernier) exemple criant. Les États sont (à peu près tous) d'accord : le désordre libyen est un des pires facteurs d'instabilité pour l'Europe, il faut contrôler l'embargo sur les armes et aboutir à un processus politique... Mais quand il s'agit de fournir des moyens opérationnels pour mettre en œuvre cette volonté, il y a beaucoup moins de monde. (lire : Une opération Irini bien à la peine. Les États membres chiches en moyens). Quatrième incohérence : une structure héritée du passé Toutes les structures actuelles sont issues de la réflexion sur l'état de l'Europe il y a vingt ans, voire trente ans. L'élaboration du Traité de Maastricht date des années 1990. Soit la réalisation du marché unique. Une autre époque ! À chaque nouvelle phase (tous les dix ans), on rajoute une couche institutionnelle, sans vraiment chercher à simplifier ou réorganiser le système. Aujourd'hui, ce n'est pas tant le manque institutionnel que le surpoids qui l'emporte. On a ainsi un noyau d'état-major de l'UE en train d'évoluer (lentement), à côté des état-majors de force (Eurocorps, Euromarfor) largement sous-employés. Au niveau capacitaire, trois structures sont en place : l'agence européenne de défense et OCCAR qui s'occupent de la gestion des projets, et la nouvelle DG Défense et Espace (DEFIS) de la Commission européenne, sans oublier les structures au sein du service diplomatique européen (SEAE) qui s'occupent de gestion de crises. Et je ne parle pas de celles de l'Alliance atlantique. Chacune a sa propre logique et sa justification. La question n'est peut-être pas tant de les supprimer, mais d'avoir une logique d'ensemble, partagée par tous les acteurs, une saine répartition des t'ches, compréhensible, organisée. Quitte à couper les ‘branches mortes'. Cinquième incohérence : la coopération OTAN-UE Ce lien est célébré partout. On le retrouve à toutes les sauces dès qu'il s'agit d'une réunion consacrée à la défense d'un côté comme de l'autre du rond point Schuman. Si les relations entre les deux organisations sont fluides (elles l'étaient déjà du temps de Javier Solana ;-), dans les faits, la relation entre les deux organisations reste faussée par une géopolitique fort différente qui se résume à deux mots : USA et Turquie. L'OTAN reste, en effet, très dépendante à la fois de la volonté américaine (son actionnaire principal) et de la politique turque (élément clé de sa présence au Sud-Est). Vissée à ces deux éléments, elle obéit à un équilibre précaire et reste bien en peine de fixer sa politique, devant sa survie au durcissement russe entamé depuis 2014 avec la guerre en Ukraine et l'annexion de la Crimée. Les deux (autres) guerres actives aux bordures du territoire de l'Alliance (la Syrie et la Libye) se déroulent avec un cavalier seul de la Turquie, plus que troublant. La violation délibérée par Ankara de l'embargo sur les armes en Libye est une (grosse) épine dans le pied, douloureuse pour la solidarité de l'Alliance. L'Alliance, en fait, n'est pas très en forme. Encore moins pourrait-on dire que l'Union européenne, même si cela apparait moins clairement. Elle est à la recherche d'un nouveau point d'équilibre qu'elle n'a pas vraiment trouvé. Ses deux missions de formation en Irak et en Afghanistan sont proches de la fin. Elle se cherche de nouveaux terrains d'action... Elle ne dispose pas de moyens d'actions juridiques et financiers propres et en est réduite, aujourd'hui, à quémander à l'Union européenne de lui prêter ses moyens pour mener ses propres projets (cf. pour la mobilité militaire). Très clairement, les deux organisations n'ont ni la même stratégie ni la même tactique. La pandémie du coronavirus a montré comment leur coopération restait aléatoire, surtout en cas de crise grave. Chacun a tenté très vite de tirer la couverture à soi, multipliant des réunions de coordination là où il n'y avait plus grand chose à coordonner. Parler de coopération est donc plus qu'hasardeux. On serait plus proche de la parabole de l'aveugle et du paralytique. (Nicolas Gros-Verheyde)

  • Airbus signs contract with the Spanish Ministry of Defence for the acquisition of SIRTAP UAS

    30 novembre 2023 | International, Aérospatial

    Airbus signs contract with the Spanish Ministry of Defence for the acquisition of SIRTAP UAS

    This contract includes a total of nine systems, each consisting of three unmanned aerial vehicles and one ground control station. Furthermore, two simulators will be supplied to train the Spanish...

  • Northrop offers Triton drones to Australia, as US budget request pauses orders

    6 mars 2020 | International, Aérospatial

    Northrop offers Triton drones to Australia, as US budget request pauses orders

    By: Nigel Pittaway MELBOURNE, Australia — Faced with a possible two-year production pause in the wake of the Trump administratoin's fiscal 2021 budget request, Northrop Grumman is offering to accelerate MQ-4C Triton drone production for Australia at what it says is the lowest price it has ever offered for an unmanned platform. Under the budget request, funding for U.S. Navy MQ-4C acquisition will be suspended until at least FY23, and aircraft that was to be built in low-rate initial production Lots 6 and 7 will now be deferred. However, the proposal leaves the door open for Triton production to recommence in 2023 while securing funds to complete development of the IFC 4 variant of the drone. This latter model is required by the U.S. Navy to replace its aging fleet of Lockheed Martin-made EP-3E Aries II aircraft used for signals reconnaissance. Speaking in Canberra on March 4, Northrop's chief executive in Australia, Chris Deeble, said the company's proposal is to move forward production of five aircraft for the Royal Australian Air Force into the current, and funded, low-rate initial production 5 batch during the two years the U.S. Navy might not buy the aircraft. “PB21 has created an incredible opportunity for Australia. We've been working with the U.S. Navy to provide an option to buy the rest of their aircraft as part of the LRIP 5 contract,” Deeble said. “That provides a significant unit-cost saving to Australia, so now's the time to buy more than ever.” Australia has a requirement for six Tritons, built to the IFC 4 standard, under Project Air 7000 Phase 1B. However, it currently has only one aircraft on order, which would be built as part of LRIP 5 and requires a more finalized contract by May 15 if the plan is to go ahead. Deeble said Australia will need to make a decision on the additional five aircraft by the end of June. Northrop Grumman's proposal is to add the five Australian aircraft to the existing three aircraft in LRIP 5 (two U.S. Navy and one RAAF aircraft), bringing the total to eight. Deeble said the offer preserves Australia's planned funding profile for Triton acquisition and that the delivery schedule will remain the same. Should Australia finalize an agreement to meet its six-Triton requirement, it expects to receive them between 2023 and 2025, with declaration of final operational capability in the 2025-2026 time frame. "The two key points are, this will probably the best price you will be able to achieve for the Triton capability, and we're remaining within the [Australian] defense profile,” Deeble added. “We also look to provide Australian industry opportunities as a consequence. And committing to an additional five aircraft in LRIP 5 will provide about AU$56 million [(U.S. $37 million)] of opportunity in that regard.” https://www.defensenews.com/unmanned/2020/03/04/northrop-offers-triton-drones-to-australia-as-us-budget-request-pauses-orders/

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