14 septembre 2020 | International, Aérospatial
Rafale pour la Grèce : entretien avec Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation
Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, s'exprime dans Le Figaro. Il souligne notamment que L'intention manifestée par la Grèce, samedi soir, d'acquérir 18 avions de combat français Rafale «est une bonne nouvelle pour la France et pour son industrie aéronautique, dans le contexte difficile de la crise du Covid-19, marquée par un effondrement de l'activité sur le marché civil. C'est aussi une bonne nouvelle du point de vue politique avec un renforcement des relations entre les deux pays méditerranéens que sont la Grèce et la France. Et, enfin, c'est une bonne nouvelle pour Dassault Aviation et les partenaires du programme Rafale». Les Rafale sont appelés à remplacer la flotte de Mirage 2000 d'ancienne génération grecque, et à renforcer les capacités de défense et d'attaque du pays aux côtés des Mirage 2000-5 plus récents et des F-16 américains, en cours de modernisation. «Le premier ministre grec nous a demandé d'aller vite afin que les avions entrent rapidement en service dans leurs forces. Aussi, allons-nous tout mettre en œuvre afin d'aboutir à la signature du contrat commercial avant la fin de l'année. C'est ambitieux mais nous avons déjà démontré, notamment avec notre client égyptien, que nous savions répondre présents dans des délais très courts», explique Éric Trappier. La Grèce, client historique de Dassault depuis 1974, devient le tout premier client européen, membre de l'Otan, du Rafale. Il s'agit, pour l'avion de combat français, du quatrième succès à l'exportation, après l'Égypte et le Qatar en 2015 puis l'Inde en 2016, rappelle Le Figaro. «C'est encore une exception en Europe qui, je l'espère, montrera l'exemple à d'autres pays», souligne Éric Trappier. Le Figaro du 14 septembre