3 août 2020 | Local, Aérospatial

Trois avionneurs ont déposé une proposition pour le futur avion de chasse du Canada

PAUL-ROBERT RAYMOND

Le Soleil

Une nouvelle étape vient d'être franchie dans le processus d'acquisition de nouveaux avions de chasse pour remplacer les CF-18 de l'Aviation royale canadienne (ARC), acquis dans les années 1980. Les avionneurs The Boeing Company, Lockheed Martin Corporation et Saab AB ont déposé chacun une proposition.

Boeing propose le Super Hornet Block III — une version plus moderne du chasseur F-18 Hornet et mis à jour avec les nouvelles technologies. Lockheed Martin revient avec le F-35, qui avait été choisi en 2009, mais dont le processus d'appel d'offres avait été contesté. Enfin, Saab fabrique le JAS 39 Gripen.

Services publics et Approvisionnement Canada commence son évaluation en tenant compte des critères suivants : la capacité des appareils (60 %), le coût (20 %) et les retombées économiques (20 %). Cette évaluation est censée être terminée au printemps 2021.

Le gouvernement fédéral devrait discuter avec le soumissionnaire retenu d'ici 2022, année prévue pour l'attribution du contrat. Les premières livraisons d'avions devraient se faire en 2025, selon l'échéancier prévu. L'ARC compte se procurer 88 chasseurs de pointe en vertu de la politique de défense Protection, Sécurité, Engagement.

https://www.latribune.ca/actualites/le-fil-groupe-capitales-medias/trois-avionneurs-ont-depose-une-proposition-pour-le-futur-avion-de-chasse-du-canada-0237d09370e112981d5a9ca3b12b2b0a

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  • Discours du ministre Anand pour la conférence d’Ottawa sur la sécurité et la défense de L’ICAD - des Forces armées canadiennes prêtes pour demain

    16 mars 2023 | Local, Autre défense

    Discours du ministre Anand pour la conférence d’Ottawa sur la sécurité et la défense de L’ICAD - des Forces armées canadiennes prêtes pour demain

    Discours Membres du corps diplomatique, Sénateurs, Membres de la Chambre des communes, Général Eyre, Membres des Forces armées canadiennes, Distingués invités du monde entier. Bonjour. Bienvenue. Et bienvenue à Ottawa. Je remercie sincèrement le directeur exécutif Youri Cormier et tout le monde à l’ICAD de m’avoir donné l’occasion de m’adresser à vous. Chers amis, le moment de notre rencontre d’aujourd’hui correspond à un tournant. Les règles internationales qui préservaient la paix, la stabilité et la démocratie depuis des décennies sont directement menacées, au moment où l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par le président Poutine entame sa deuxième année. Poutine pensait que Kyiv tomberait. Il croyait profiter de cet hiver pour conquérir l’Ukraine. Il pensait que l’Europe gèlerait dans l’obscurité. Et il s’attendait à ce que l’OTAN se fragmente. Mais il se trompait. L’Alliance de l’OTAN est plus forte que jamais. Et l’hiver achève en Ukraine. Au milieu des décombres, des fleurs printanières commencent à éclore en Ukraine. Et le drapeau de l’Ukraine flotte toujours. Face aux illusions impérialistes de Poutine, la force, l’espoir, la résilience et la détermination du peuple ukrainien inspirent le monde entier. Le Canada est solidaire de l’Ukraine depuis le début. Nous avons engagé plus d’un milliard de dollars en aide militaire à l’Ukraine – y compris, tout récemment, huit chars de combat principaux Leopard 2, plus de 200 véhicules blindés et un système national perfectionné de missiles surface-air (défense aérienne). Nous avons formé 35 000 militaires ukrainiens dans le cadre de l’opération UNIFIER. Et plus tôt cette semaine, nous avons annoncé la prolongation jusqu’en octobre de la formation de sapeurs ukrainiens donnée par du personnel canadien en Pologne, ainsi que le déploiement en Pologne d’une équipe supplémentaire de personnel médical des Forces armées canadiennes, qui offrira aux forces ukrainiennes de l’instruction axée sur les compétences médicales tactiques avancées. Et j’aimerais souligner la contribution du général Wayne Eyre, notre chef d’état-major de la Défense, qui vient de rendre visite à notre personnel déployé dans le cadre de l’opération UNIFIER. Merci Chef, pour le leadership que vous exercez. Nous soutenons aussi l’Ukraine en déployant l’Aviation royale canadienne à Prestwick, en Écosse. À partir de ce centre, nos aviateurs ont transporté plus de 7 millions de livres d’aide militaire destinée à l’Ukraine en Europe, à partir du Canada, et de la part de nos Alliés et partenaires. Leur dévouement indéfectible reflète leur devise – « On ne peut pas s’arrêter, on ne s’arrêtera pas » – une devise à laquelle nous croyons nous aussi. Mais soyons clairs : si la lutte de l’Ukraine pour sa liberté et sa souveraineté reste au centre des préoccupations, les défis de sécurité ne s’arrêtent pas à l’Europe. La Chine est une puissance mondiale de plus en plus perturbatrice. Elle méprise de plus en plus les règles et les normes internationales, et elle investit à grande échelle pour établir ses capacités militaires. Tout en continuant de militariser la région indopacifique, la Chine remet en question les droits de navigation et de survol, et elle pratique une diplomatie coercitive. Le Canada doit défendre sans réserve nos intérêts nationaux, et il le fera, comme il est décrit dans notre Stratégie pour l’Indo-Pacifique. Afin de répondre à des défis mondiaux comme ceux-là et de protéger les intérêts du Canada tant au pays qu’à l’étranger, nous devons bâtir des Forces armées canadiennes prêtes pour l’avenir. Et c’est de cela que je suis venue vous parler aujourd’hui. Comment nous assurons-nous d’être prêts pour l’avenir? Nous commençons par nous occuper de nos gens, qui doivent être protégés, respectés et habilités à servir en uniforme chaque jour. Par conséquent, ma priorité absolue demeure un changement de culture significatif, durable et solide dans l’ensemble de notre institution. Le changement de culture est un travail d’équipe – et je salue les nombreux champions du changement de culture qui sont ici aujourd’hui. Se préparer pour l’avenir, cela implique de se moderniser. Et nous nous attachons à doter les Forces armées canadiennes de l’équipement nécessaire pour faire leur travail et défendre le Canada. Dans le cadre de notre politique de défense « Protection, Sécurité, Engagement », nous nous sommes engagés à augmenter nos dépenses militaires de plus de 70 p. 100 en neuf ans. L’an dernier, alors que le monde changeait sous nos yeux, nous savions que nous devions aller plus loin. Conséquemment, dans le budget de 2022, nous avons ajouté 8 milliards de dollars de nouvelles dépenses en matière de défense sur cinq ans. Ces investissements visent la modernisation de nos capacités dans tous les domaines, une modernisation qui est primordiale pour moi, en tant que ministre. Nous signons des contrats, concluons des achats, accélérons la cadence et repoussons les limites pour livrer à notre personnel le matériel, les ressources et l’équipement dont il a besoin pour s’acquitter de son travail et protéger le Canada. Et au bout du compte, nous bâtissons des Forces armées canadiennes qui seront prêtes pour l’avenir. Laissez-moi d’abord vous parler de la force aérienne. Nous veillons à ce que l’Aviation royale canadienne soit prête pour l’avenir. Comme je l’ai annoncé en janvier, le Canada fait l’acquisition d’une nouvelle flotte de 88 chasseurs F-35. Ces avions ultramodernes sont les meilleurs chasseurs pour le Canada, et ils vont garantir notre capacité à protéger le Canada pour les décennies à venir. Nos investissements dans l’Aviation royale canadienne comprennent non seulement des avions, mais aussi les infrastructures nécessaires pour ces avions à la base de Cold Lake et à la base de Bagotville. Ce n’est pas tout. L’une des missions les plus importantes de notre force aérienne consiste à protéger le continent nord-américain. C’est pourquoi en juin 2022, nous avons annoncé le plan du Canada afin de moderniser le NORAD, un plan soutenu par un investissement de 38,6 milliards de dollars sur deux décennies. Ce plan comprend des investissements dans les éléments suivants : Un système de radar transhorizon arctique et polaire; Les systèmes de commandement et de contrôle; Les armes aériennes; L’infrastructure; La recherche; Le développement. Et en faisant ces investissements, nous travaillerons main dans la main avec des partenaires autochtones et du Nord, afin que les retombées économiques soient partagées d’un océan à l’autre. Et en mer? Nous bâtissons une Marine prête pour l’avenir. Nous poursuivons le travail d’établissement d’une nouvelle flotte de 15 navires de combat de surface canadiens pour notre Marine. Le projet en est présentement à l’étape de la conception, puis la construction devrait commencer l’an prochain. Il s’agit de la plus grande modernisation de notre flotte navale depuis des décennies, et elle garantira une excellente interopérabilité avec nos Alliés. Sur terre, nous bâtissons une Armée canadienne prête pour l’avenir. Nous dotons l’Armée canadienne d’un nouveau parc moderne de 360 véhicules blindés de soutien au combat, qui remplacent les parcs de véhicules blindés légers II (Bisons) et chenillés M113. Les nouveaux véhicules serviront d’ambulances, de postes de commandement ainsi que de véhicules de réparation mobile, de dépannage de véhicule et de soutien du génie, tant pour les opérations au pays qu’à l’étranger. Cependant, nous savons que nous devons aller de l’avant pour plusieurs capacités cruciales, et rapidement. Le plus important déploiement militaire du Canada à l’étranger se trouve sur le flanc oriental de l’OTAN, en Lettonie, et nos troupes doivent avoir l’équipement nécessaire pour se protéger et pour faire leur travail. C’est pourquoi je suis ravie de vous dire que nous menons trois processus d’approvisionnement afin de répondre à des besoins opérationnels urgents (ou BOU). Ce mécanisme d’approvisionnement accéléré nous permettra de fournir rapidement l’équipement suivant aux Forces armées canadiennes. Premièrement : des systèmes portables de missiles guides antichars – permettant des frappes ciblées contre des menaces blindées. Ce projet fournira des missiles Anti-X portatifs, y compris des missiles, des simulateurs et le soutien connexe, afin de donner aux Forces armées canadiennes de la formation et la capacité de détruire efficacement les chars de combat principaux. Deuxièmement : une capacité de système de défense contre les aéronefs sans pilote, afin d’offrir une protection contre les véhicules aériens hostiles sans pilote – capacité qui contribuera également à la protection de notre personnel déployé en Europe. Et troisièmement : un système de défense aérienne de courte portée, qui pourra aussi contrer les aéronefs d’attaque et les systèmes d’aéronefs sans pilote de classe 1 dans le contexte du groupement tactique de présence avancée renforcée en Lettonie dirigé par le Canada. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que nous procédons à trois acquisitions en tant que besoins opérationnels urgents. Grâce à ce mécanisme d’acquisition accéléré, nous allons rapidement acquérir : des systèmes de missiles guidés antichars, une capacité de lutte contre les systèmes aériens sans pilote, et un système de défense aérienne à courte portée. Grâce à ces projets, les membres des Forces armées canadiennes en déploiement sur le flanc oriental de l’OTAN seront mieux équipés des capacités dont ils ont besoin. Le leadership exercé par le Canada au sein du groupement tactique de l’OTAN en Lettonie manifeste notre engagement inébranlable envers l’Alliance. Et ces nouvelles capacités renforceront encore la sécurité des troupes alliées relevant du commandement canadien sur le flanc oriental de l’OTAN.             Tout en continuant à équiper nos gens dans les domaines traditionnels, nous devons aussi nous concentrer sur les domaines émergents comme l’espace – et nous devons nous assurer d’être prêts pour l’avenir. L’été dernier, j’ai ordonné la formation de la 3e Division spatiale du Canada. Cette réorganisation des Forces armées canadiennes sert à faciliter la prise de décision sur les questions liées à la protection des biens canadiens dans l’espace. Elle nous aidera à observer et à attribuer les comportements irresponsables dans l’espace, et nous permettra de continuer à établir des normes communes de comportement responsable. Elle permet également au Canada d’approfondir sa collaboration avec les forces armées alliées et partenaires comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, et l’Allemagne. L’espace est crucial pour notre sécurité nationale. Le Canada utilise des ressources militaires et civiles dans l’espace, y compris des GPS et des systèmes de communication. Si ces ressources sont menacées par des adversaires, nous risquons de perdre nos services de téléphonie cellulaire ainsi que nos systèmes bancaires, notre Internet et nos systèmes de navigation. Nous devons absolument être au courant de ce qui se passe dans le domaine spatial, afin de pouvoir surveiller les adversaires, soutenir nos Alliés et protéger nos intérêts. Aujourd’hui, j’ai d’excellentes nouvelles à vous transmettre en ce sens. Je suis enchantée d’annoncer que nous avons octroyé un contrat visant un nouveau microsatellite agile conçu, construit et opéré au Canada. Grâce à un investissement de 15,8 millions de dollars du gouvernement fédéral, le projet de microsatellite Redwing de reconnaissance du domaine spatial permettra de surveiller les objets en orbite autour de la Terre, afin d’aider à réduire les risques que les débris spatiaux ou l’interférence d’origine anthropique représenteront pour l’infrastructure spatiale du Canada. La conception, la fabrication et les opérations seront dirigées par Magellan Aerospace de Winnipeg, au Manitoba. Les stations terrestres seront situées à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, et à Happy Valley-Goose Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador. Lorsque le système de satellite de recherche et développement sera lancé à la fin de 2026, il permettra de cerner et de réduire les risques que les débris spatiaux et l’interférence d’origine anthropique représenteront pour l’infrastructure spatiale du Canada. Pourquoi est-il important de connaître le domaine spatial? En novembre 2021, la Russie a décidé de lancer un missile sur l’un de ses anciens satellites dans le cadre de ses essais d’armes antisatellite. Cette frappe a produit plus de 1 500 fragments, des débris qui contribuent à la pollution de l’orbite terrestre basse et menacent nos biens. Certains pays, à l’instar de la Russie, font preuve d’imprudence dans le domaine spatial, mais le Canada agira toujours de façon responsable dans l’espace. Pour terminer, je parlerai d’un dernier domaine, qui est tout aussi important : le cyberdomaine. Le cyberdomaine est là pour le long terme. Il façonnera les conflits d’aujourd’hui et de demain. Et le Canada restera prêt à se protéger, maintenant – et demain. On se rappelle que l’hiver dernier, la Russie a perturbé le service Internet par satellite Viasat et Ka-Sat, de sorte que des infrastructures essentielles pour l’Internet et les communications étaient inutilisables en Ukraine et ailleurs en Europe. Le Canada a la capacité d’aider ses Alliés et partenaires en Europe, et nous le faisons. Pour appuyer l’Ukraine, nous fournissons une capacité d’analyse du cyberrenseignement et des risques ainsi que de cybersécurité, et nous participons aux cyberopérations. En dehors de l’Ukraine, depuis l’an dernier, nous soutenons la Lettonie au moyen d’une cyberforce opérationnelle – pour contribuer à la protection de nos Alliés, et pour protéger les Alliés de l’OTAN contre l’agression dans le cyberdomaine. Chers amis, voilà ce que nous faisons dans cinq domaines cruciaux pour bâtir des Forces armées canadiennes qui sont prêtes pour l’avenir. Et afin de soutenir ces efforts et de mieux refléter notre monde en évolution rapide, nous mettons à jour notre politique de défense de 2017. Il est d’une importance cruciale que nous faisions les choses correctement. Nous avons donc consulté des intervenants de partout au Canada, ainsi que nos Alliés et partenaires, pour orienter la voie que nous suivrons. Nous lançons aujourd’hui des consultations publiques sur la mise à jour de notre politique de défense auprès de l’ensemble de la population du Canada. Nous avons lancé une nouvelle plateforme numérique sur laquelle les Canadiens et les Canadiennes peuvent se renseigner davantage et faire part de leurs idées sur la mise à jour de la politique de défense – et je vous invite tous et toutes à participer en ligne. Nous voulons vous entendre : comment recruter et retenir des Canadiens talentueux, comment établir un changement culturel durable, comment répondre aux besoins des Canadiens en cas de catastrophe naturelle, et beaucoup plus. Ce processus de consultation comprend également des discussions ciblées : Avec les communautés autochtones et nordiques et leurs leaders, qui sont des partenaires indispensables dans la protection de la souveraineté du Canada dans l’Arctique; Avec les alliés de l’OTAN, les partenaires du Groupe des cinq et d’autres pays aux vues similaires; Et, bien sûr, avec des représentants de l’industrie canadienne, des entreprises de défense et de sécurité, ainsi que des experts et des chercheurs dans le domaine de la sécurité nationale. L’industrie canadienne de la défense est innovante, dynamique et audacieuse. Vous concevez l’impossible. Et vous nous aidez à maintenir un avantage stratégique par rapport à nos concurrents. Nous vous considérons donc comme des partenaires clés de notre travail de modernisation. Il faut aussi nous rappeler que la prospérité économique du Canada est fondamentalement liée à notre sécurité nationale. Dans ces conditions, nous devons assurer la stabilité de nos chaînes d’approvisionnement et maintenir notre résilience en renforçant nos liens avec nos partenaires les plus proches. Nos investissements offriront de formidables opportunités économiques aux entreprises et aux travailleurs canadiens. Et je suis convaincue qu’en travaillant ensemble, nous pouvons faire face aux menaces d’aujourd’hui et anticiper celles de demain. Mes amis, Nous sommes à un tournant dans l’histoire des conflits. Il est donc urgent de bâtir des Forces armées canadiennes pour demain, pour l’avenir. Pendant une grande partie de l’histoire, l’efficacité d’une armée était caractérisée par une accumulation de force. Il s’agissait d’avoir un plus grand arsenal. Toutefois, notre époque de concurrence militaire se définit aussi par la vitesse, l’agilité et l’interopérabilité. Dans un monde qui change, nous veillons à donner à nos forces ce dont elles ont besoin pour l’avenir. L’acquisition urgente de systèmes portatifs de missiles antichars guidés, d’une capacité de défense contre les systèmes d’aéronef sans pilote et d’un système de défense aérienne de courte portée renforcera nos capacités dans les domaines traditionnels de conflit. Dans les domaines émergents comme le domaine spatial, le contrat dont l’attribution a été annoncée aujourd’hui pour le microsatellite Redwing permettra d’améliorer nos connaissances et de réduire les risques auxquels sont exposés les biens du Canada dans l’espace. Nous le savons : pour rester agiles, nous devons être préparés à contrer les menaces dans tous les domaines, parfois même simultanément. Permettez-moi de conclure en m’adressant directement à nos militaires : Vous êtes au cœur de notre travail pour protéger le Canada. Et nous agissons rapidement pour vous donner les outils dont vous avez besoin pour faire votre travail. La modernisation concerne non seulement nos militaires, mais aussi nos partenaires industriels, nos amis du milieu universitaire et des groupes de réflexion, nos partenaires autochtones ainsi que la population du Canada. La sécurité nationale est un projet d’équipe. Et nous faisons tous partie de l’Équipe Canada. Ensemble, nous bâtirons des Forces armées canadiennes prêtes pour l’avenir. Je vous souhaite une conférence productive, et j’ai hâte de prendre connaissance de vos échanges importants et avant-gardistes. Merci. Thank you. https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2023/03/conference-dottawa-sur-la-securite-et-la-defense-delicad---des-forces-armees-canadiennes-pretes-pour-demain.html

  • Criteria for “Boeing clause” in fighter jet competition to be outlined in the new year

    31 décembre 2018 | Local, Aérospatial

    Criteria for “Boeing clause” in fighter jet competition to be outlined in the new year

    DAVID PUGLIESE, OTTAWA CITIZEN In October, the Canadian government sent out its draft request for proposals to aerospace firms expected to bid on replacing the CF-18 fighter jets. The aircraft that are being considered in this competition are Lockheed Martin's F-35, the Eurofighter Typhoon, Saab's Gripen and the Boeing Super Hornet. The aerospace companies will provide feedback on the draft request for proposals and after that is received the final RFP will be issued and bids required by May 2019. Industry is expected to provide feedback on a number of issues, including the so-called “Boeing clause.” The Canadian government has introduced the change to the standard procurement process with a new provision that defence analysts say was aimed directly at Boeing. The move came after the U.S. firm complained to the Trump administration that its Quebec-based competitor Bombardier was receiving unfair Canadian government subsidies on the production of its C-Series civilian passenger aircraft. The U.S. ruled in favour of Boeing, resulting in Bombardier facing duties of almost 300 per cent on sales of its C-Series planes in America. The Liberal government retaliated against Boeing's complaint by cancelling plans to buy 18 of the company's Super Hornet fighter jets at a cost of around $6 billion. In addition, as part of the competition for the new fighter jets, Canada announced it would assess a company's “economic behavior” in the years leading up to the competition. Navdeep Bains, the Minister of Innovation, Science and Economic Development, said if a firm has caused economic harm to Canada that would be at a distinct disadvantage in the fighter jet competition. But the Canadian government hasn't yet outlined its criteria for the controversial clause. Jeff Waring, director general for industrial benefits policy at Innovation, Science and Economic Development Canada recently told Esprit de Corps military magazine that the federal government is “still finalizing the assessment tool” for that clause and will continue to discuss the issue with industry. The details for the clause will be outlined before the final request for proposals is issued, he added. https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/criteria-for-boeing-clause-in-fighter-jet-competition-to-be-outlined-in-the-new-year

  • Canada extends ban on arms sales to NATO ally Turkey

    27 avril 2020 | Local, Terrestre

    Canada extends ban on arms sales to NATO ally Turkey

    Murray Brewster Canada's ban on new arms exports to Turkey has been extended indefinitely, Global Affairs confirmed today. The Liberal government imposed a suspension on the approval of export permits last fall after Turkish forces launched an incursion into northern Syria. Charles-Marie Matte, deputy director of the export controls division at Global Affairs, said in an email that approvals have been suspended "until further notice." The government of Turkish President Recep Erdoğan has insisted the incursion was necessary to create a buffer zone against Kurdish militia forces. Turkey is on a Canadian government list of "trusted" countries where Canadian defence contractors can safely do business and sell sophisticated, restricted weapons. While some permit applications are reviewed on a case-by-case basis, the revised notification makes it clear that certain military items "will be presumptively denied" to Turkey. In other words, companies with those goods shouldn't even bother applying for permission to sell them to Turkey. 'Exceptional circumstances' The items in question include ammunition, light weapons, armour, protective equipment and electronics. "Exceptional circumstances" related to Canada's international alliance commitments might see the government consider issuing a permit, the notice said. An example might be the export of components for "a NATO missile defence system," Matte said in an email. Turkey has said it's willing to buy U.S.-made MIM-104 Patriot air defence missiles system if it gets a good price from Washington. The country's foreign minister, Mevlut Cavusoglu, was quoted in international publications last week saying his country was interested in the purchase as part of a solution to the stalemate with the Trump administration over the Erdogan government's purchase of a Russian-made S-400 air defence system. Cavusoglu also repeated Turkey's offer to lead "a technical working group" with NATO to iron out concerns about his country operating the Russian system while still being part of the alliance. U.S. defence contractor Raytheon, which has a branch in Canada, manufactures the Patriot missile system. Rising tensions with Syria Since the incursion last fall, tensions between Turkey and Syria have only increased and came close to boiling over last winter. There were direct clashes between the Turkish army and Syrian government forces in late February and early March. An air strike on rebel-held territory in the northwestern Syrian province of Idlib on Feb 27 killed 34 Turkish soldiers. In response, Turkey shot down three Syrian warplanes and has used armed drones to carry out several attacks on forces loyal to Syrian dictator Bashar al-Assad. Several other countries — including France, Sweden, the Czech Republic, Norway, the Netherlands, Finland, Spain and Germany — have imposed an arms embargo on Turkey. https://www.cbc.ca/news/politics/turkey-canada-arms-sales-nato-1.5541714

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