11 octobre 2019 | International, Sécurité

Thales and Airbus sign joint agreement to detect cyber threats

Monaco October 9, 2019 - Airbus CyberSecurity and Thales, two European leaders in cybersecurity, have signed a partnership agreement to offer a unique solution against cyber attacks. The solution will combine the file analysis system Orion Malware from Airbus CyberSecurity with Thales's intrusion detection system Cybels Sensor, which obtained Security Visa from the French national cybersecurity agency (ANSSI) in April 2019.

This cooperation will enable the two companies to offer the best detection solution on the market, increasing the overall level of cyber defence for businesses and organisations. The partnership for the French market aims to help operators of essential services (OESs) reinforce cyber protection measures required by ANSSI with the Military Programming Law (LPM) -which is similar to the European Network and Information Systems (NIS) directive.

The Cybels Sensor detection system from Thales enables OESs and businesses to detect cyber attacks by confidently monitoring their networks. Through real-time analyses of large data volumes to detect potential threats, the sensor alerts cybersecurity teams as early as possible to maximise the protection of monitored networks. Customers already equipped with this solution include Le Groupe La Poste as well as large programmes such as the Galileo's security systems.

In conjunction with the Orion Malware solution developed by Airbus CyberSecurity, suspicious files captured on a network by Cybels Sensor are analysed in depth in less than a minute. After the analysis, Orion Malware returns a report detailing the risks and indicators of compromise. A summary accessible to non-experts is also provided to efficiently prepare the response to the incident.

At the cutting-edge of research, and already in operation to protect institutional and corporate customers, Orion Malware works like a detonation chamber for malware. It combines the best static and dynamic detection engines to detect the stealthiest malware threats. Orion also integrates artificial intelligence to improve the classification of detected malware.

Thanks to the combination of Orion Malware with Cybels Sensor, businesses and organisations can now enhance the overall efficiency of their cyber protection. While offering an unparalleled level of detection, the solution is easy to implement and is fully adapted and optimised for Security Operations Centres (SOCs), incident response and cyber threat intelligence operations. It therefore reduces the costs of operating and protecting IT infrastructure.

About Thales

Thales (Euronext Paris: HO) is a global technology leader shaping the world of tomorrow today. The Group provides solutions, services and products to customers in the aeronautics, space, transport, digital identity and security, and defence markets. With 80,000 employees in 68 countries, Thales generated sales of € 19 billion in 2018 (on a pro forma basis including Gemalto). Thales is investing in particular in digital innovations – connectivity, Big Data, artificial intelligence and cybersecurity – technologies that support businesses, organisations and governments in their decisive moments.

Thales Group

About Airbus CyberSecurity

Airbus CyberSecurity, a unit of Airbus Defence and Space, provides companies, critical national infrastructures and government and defence organisations with reliable, high-performance products and services to detect, analyse and respond to increasingly sophisticated cyber attacks.

www.airbus-cyber-security.com

About Airbus

Airbus is a global leader in aeronautics, space and related services. In 2018 it generated revenues of € 64 billion and employed a workforce of around 134,000. Airbus offers the most comprehensive range of passenger airliners. Airbus is also a European leader providing tanker, combat, transport and mission aircraft, as well as one of the world's leading space companies. In helicopters, Airbus provides the most efficient civil and military rotorcraft solutions worldwide.

This and other press releases and high resolution photos are available on: AirbusMedia

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Bruno Daffix
Media Relations Secure Communications, CSR
+33 6 4809 9650
bruno.b.daffix@airbus.com

View source version on Airbus: https://www.airbus.com/newsroom/press-releases/en/2019/10/thales-and-airbus-sign-joint-agreement-to-detect-cyber-threats.html

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    La Belgique, tout comme l'Italie et les Pays-Bas, ont préféré acheter américain plutôt qu'européen pour leur défense aérienne. Et ce n'est ni le prix, ni les capacités techniques du F-35 qui les ont convaincu, mais leurs alliances. Le “contrat du siècle” belge est tombé dans les mains des Américains: jeudi, la Belgique a officialisé le choix de l'avion de chasse F-35 du groupe américain Lockheed Martin pour remplacer sa flotte d'avions de chasse F-16, écartant le Rafale du français Dassault et le Typhoon du consortium européen Eurofighter. Un achat estimé à 3,6 milliards d'euros. Une décision qui passe mal auprès des partenaires européens de la Belgique. Emmanuel Macron a dit dès le lendemain regretter "la décision du gouvernement belge d'acheter des avions de chasse F-35 américains "plutôt qu'une offre européenne", une décision qui "stratégiquement va a contrario des intérêts européens". La Belgique a choisi son allié américain La Belgique n'est pas le premier pays de l'UE a mettre un coup de canif dans l'Europe de la Défense. L'Italie et les Pays-Bas ont déjà fait le choix du F-35 plutôt que d'un avion européen. Si la Belgique justifie son choix pour des raisons techniques: coordination plus simple avec les pays voisins (comme les Pays-Bas), emport de bombes, interopérabilité au sein de l'Otan... la raison serait surtout diplomatique. "Le choix de l'avion de chasse fait partie des achats les plus stratégiques pour un pays. C'est une arme de souveraineté et choisir une technologie, c'est s'engager pour 30 ou 40 ans. Vous êtes ensuite pieds et poings liés avec votre fournisseur", affirme Philippe Plouvier, directeur associé au Boston Consulting Group sur les questions de défense et d'aéronautique. "Si vous faites une carte du monde, des achats d'avions de chasse par pays, c'est très révélateur des alliances. Quand la Belgique choisit le F-35, elle choisit un parapluie de défense américain plutôt que franco-allemand", poursuit-il. Une explication que donne aussi, à demi-mot, ce vendredi le premier ministre belge Charles Michel: "Pour moi les Etats-Unis ne sont pas devenus un ennemi parce que Donald Trump est président". Et malgré les "divergences de vues" avec Washington "la sécurité pour nos petits-enfants sera liée au maintien et au renforcement d'une double alliance, européenne et transatlantique". Un avion très cher et pas encore opérationnel Car mieux vaut rester ami avec le pays qui vous vend des avions de chasse. Le choix du F-35 ferre la Belgique: "que se soit en termes de pièces détachés ou de mise à jour logicielle... Sans les Etats-Unis, les F-35 belges n'iront pas très loin”, concède Philippe Plouvier. Pour justifier leur choix, les Belges ne pourront en tout cas pas brandir l'argument du prix. Le coût du développement du F-35 a explosé les estimations de départ. L'avion collectionne les problèmes techniques et "il n'atteint pas encore les performances prévues initialement, notamment en termes de furtivité", reconnait Philippe Plouvier. Si 300 appareils ont déjà été livrés (principalement aux Etats-Unis, Canada et Royaume-Uni), les tests opérationnels du F-35 se finiront en 2019. Les pays qui l'ont choisi doivent donc s'attendre à voir la facture s'alourdir pour profiter des améliorations futures. "Ce qui est révolutionnaire dans cet avion, ce ne sont ni ses moteurs, ni sa structure, mais son logiciel embarqué. Les mises à jour auront un prix", promet-il. La fin de l'Europe de la défense? Les deux "perdants" du contrat belge n'ont pas tardé à réagir. Le Français Dassault Aviation a évoqué dans un communiqué un "mauvais signal pour la construction de l'Europe de la défense". 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