30 novembre 2018 | International, C4ISR

Squad X Improves Situational Awareness, Coordination for Dismounted Units

The first test of DARPA's Squad X Experimentation program successfully demonstrated the ability to extend and enhance the situational awareness of small, dismounted units. In a weeklong test series at Twentynine Palms, California, U.S. Marine squads improved their ability to synchronize maneuvers, employing autonomous air and ground vehicles to detect threats from multiple domains – physical, electromagnetic, and cyber – providing critical intelligence as the squad moved through scenarios.

Squad X provides Army and Marine dismounted units with autonomous systems equipped with off-the-shelf technologies and novel sensing tools developed via DARPA's Squad X Core Technologies program. The technologies aim to increase squads' situational awareness and lethality, allowing enemy engagement with greater tempo and from longer ranges.

The Squad X program manager in DARPA's Tactical Technology Office, Lt. Col. Phil Root (U.S. Army), said Experiment 1 demonstrated the ability for the squad to communicate and collaborate, even while “dancing on the edge of connectivity.”

The squad members involved in the test runs praised the streamlined tools, which allowed them to take advantage of capabilities that previously had been too heavy or cumbersome for individual Soldiers and Marines to use in demanding field conditions.

“Each run, they learned a bit more on the systems and how they could support the operation,” said Root, who is also program manager for Squad X Core Technologies. “By the end, they were using the unmanned ground and aerial systems to maximize the squad's combat power and allow a squad to complete a mission that normally would take a platoon to execute.”

Two performers, Lockheed Martin Missiles and Fire Control and CACI's BIT Systems, each are working on different approaches to provide unique capabilities to enhance ground infantries. Manned-unmanned teaming is critical to both companies' solutions.

Marines testing Lockheed Martin's Augmented Spectral Situational Awareness, and Unaided Localization for Transformative Squads (ASSAULTS) system used autonomous robots with sensor systems to detect enemy locations, allowing the Marines to engage and target the enemy with a precision 40mm grenade before the enemy could detect their movement. Small units using CACI's BITS Electronic Attack Module (BEAM) were able to detect, locate, and attack specific threats in the radio frequency and cyber domains.

Experiment 2 is currently targeted for early 2019.

https://www.darpa.mil/news-events/2018-11-30a

Sur le même sujet

  • Les cinq incohérences de la défense européenne

    17 juin 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Les cinq incohérences de la défense européenne

    La réunion des ministres de la Défense de l'UE ce mardi (16 juin) le prouve. La litanie des 25 paragraphes balayant tous les sujets met sous le tapis cinq sujets d'incohérences, non résolus depuis des années. Ce qui est assez incongru alors que tous les signaux sont au vert (cf. encadré). Les Européens sont aujourd'hui face à leurs contradictions, leurs incohérences (1), forts dans le verbe, faibles dans l'action. Première incohérence : aucune responsabilité stratégique clairement identifiée L'Europe manque d'une chaine de décision clairement identifiée, surtout au plus au haut niveau. Ce devrait être le rôle du Conseil européen. Mais celui-ci a peu à peu délaissé ce rôle, encombré par les affaires intérieures de l'UE : crise économique, renouvellement institutionnel, Brexit, etc. Quelques discussions de politique extérieure ont bien eu lieu, mais peu nombreuses, pas assez fréquentes, et parfois tournées vers le sommet de l'iceberg, non vers la profondeur stratégique. Ainsi quand la Russie a été évoquée, c'était surtout pour examiner s'il fallait prendre des sanctions après l'invasion de la Crimée et la guerre dans l'Est de l'Ukraine et quelles sanctions prendre, pas vraiment pour voir quelles relations de voisinage entretenir. Et quand on aborde la Turquie, c'est en extrême urgence pour tisser des liens avec Ankara afin d'éviter une vague migratoire. Il y a eu assez peu de discussions au fond sur les relations avec les pays du Golfe, avec l'Afrique, avec la Libye, durant la présidence de Donald Tusk. Charles Michel qui avait inauguré son mandat par une série de balades (lire : Quand Tintin Michel se balade, le Conseil européen trinque) pourrait changer la donne. Mais les dissensions internes sur le futur cadre budgétaire (MFF) risquent, encore une fois, de détourner l'attention. Les ministres de la Défense se réunissent, mais une seule fois par semestre, dans une formation qui est mineure, dépendant de celles des Affaires étrangères. Les sujets qu'ils abordent sont rarement les plus importants. Et la terminologie employée souvent très optimiste (progrès, félicitations, succès...) sert davantage à masquer les divergences qu'à les trancher. Idem au Parlement européen où la défense est confinée dans une sous-commission, sans capacité de décision autonome. En fait, il manque une instance stratégique. C'est le problème plus général de l'Union européenne en matière de diplomatie et de défense. Elle erre un peu parfois sans une logique totalement compréhensible et intelligible. Le Haut représentant reste avant tout un super ‘diplomate', chargé de mettre en œuvre une politique. Si les États ne sont pas d'accord, il en est réduit à broder. Or, la haute couture ne suffit pas à remplacer une décision. L'idée d'un Conseil européen de sécurité, proposée par l'Allemagne, est intéressante (lire : Mettre en place un Conseil de sécurité européen ? Une idée à travailler). Mais elle apparait plutôt comme une manœuvre de diversion et n'a jamais reçu de suite très concrète. Il faut que le Conseil européen fasse son travail... tout simplement. Deuxième incohérence : la fuite en avant L'autre défaut typique de l'Union européenne est de lancer sans cesse de nouveaux concepts, de nouveaux projets, sans avoir tiré auparavant le bilan de ce qui marche et ne marche pas. On empile ainsi les projets capacitaires les uns sur les autres, sans fermer des dossiers. Où en sont aujourd'hui les 11 projets opérationnels décidés en 2011 par exemple ? Et sur les 47 projets de la PESCO, chacun sait bien que certains sont « morts nés » pour reprendre une expression officieuse. Dans les couloirs européens, personne n'ose le dire publiquement. Mais sous le sceau de l'anonymat, les langues se délient. En bref, il faut élaguer. Au lieu de ça, on alourdit l'arbre. Cela n'a pas de logique. Du moins vraiment compréhensible au point de vue de l'opinion publique comme des experts. Idem en matière opérationnelle. Les battlegroups sont toujours inemployés. Et notre analyse passée (2) reste (malheureusement) exacte. On ne voit rien aujourd'hui qui puisse les faire mieux fonctionner. Sur les seize missions extérieures de l'UE, on sait très bien — y compris dans les rangs européens les plus convaincus — qu'un petit tiers (estimation basse) ne remplit pas l'objectif primaire fixé par les traités à la PSDC : la stabilisation ou le maintien de la paix (lire : Opération Sophia, EUBAM Rafah et Libya... l'UE doit apprendre à fermer des missions devenues inutiles). Elles sont plutôt là pour mettre un point sur la carte, occuper le terrain. Leur suppression risque d'engendrer des grincements de dents, mais cette retructuration est nécessaire. Troisième incohérence : entre le dire et le faire un abyme Dans les missions et opérations de la PSDC, pourtant décidées en commun (l'unanimité étant toujours la règle), les moyens font souvent défaut. C'est une autre incohérence et non des moindres de la politique européenne de défense. Certaines lacunes sont récurrentes. Ainsi, depuis plusieurs années, le soutien médical dans les missions de la PSDC est souvent délégué à un pays tiers (ou au privé), faute de moyens européens. D'autres apparaissent de façon criante. L'exemple de l'opération de contrôle des armes au large de la Libye (EUNAVFOR Med Irini) en est un (dernier) exemple criant. Les États sont (à peu près tous) d'accord : le désordre libyen est un des pires facteurs d'instabilité pour l'Europe, il faut contrôler l'embargo sur les armes et aboutir à un processus politique... Mais quand il s'agit de fournir des moyens opérationnels pour mettre en œuvre cette volonté, il y a beaucoup moins de monde. (lire : Une opération Irini bien à la peine. Les États membres chiches en moyens). Quatrième incohérence : une structure héritée du passé Toutes les structures actuelles sont issues de la réflexion sur l'état de l'Europe il y a vingt ans, voire trente ans. L'élaboration du Traité de Maastricht date des années 1990. Soit la réalisation du marché unique. Une autre époque ! À chaque nouvelle phase (tous les dix ans), on rajoute une couche institutionnelle, sans vraiment chercher à simplifier ou réorganiser le système. Aujourd'hui, ce n'est pas tant le manque institutionnel que le surpoids qui l'emporte. On a ainsi un noyau d'état-major de l'UE en train d'évoluer (lentement), à côté des état-majors de force (Eurocorps, Euromarfor) largement sous-employés. Au niveau capacitaire, trois structures sont en place : l'agence européenne de défense et OCCAR qui s'occupent de la gestion des projets, et la nouvelle DG Défense et Espace (DEFIS) de la Commission européenne, sans oublier les structures au sein du service diplomatique européen (SEAE) qui s'occupent de gestion de crises. Et je ne parle pas de celles de l'Alliance atlantique. Chacune a sa propre logique et sa justification. La question n'est peut-être pas tant de les supprimer, mais d'avoir une logique d'ensemble, partagée par tous les acteurs, une saine répartition des t'ches, compréhensible, organisée. Quitte à couper les ‘branches mortes'. Cinquième incohérence : la coopération OTAN-UE Ce lien est célébré partout. On le retrouve à toutes les sauces dès qu'il s'agit d'une réunion consacrée à la défense d'un côté comme de l'autre du rond point Schuman. Si les relations entre les deux organisations sont fluides (elles l'étaient déjà du temps de Javier Solana ;-), dans les faits, la relation entre les deux organisations reste faussée par une géopolitique fort différente qui se résume à deux mots : USA et Turquie. L'OTAN reste, en effet, très dépendante à la fois de la volonté américaine (son actionnaire principal) et de la politique turque (élément clé de sa présence au Sud-Est). Vissée à ces deux éléments, elle obéit à un équilibre précaire et reste bien en peine de fixer sa politique, devant sa survie au durcissement russe entamé depuis 2014 avec la guerre en Ukraine et l'annexion de la Crimée. Les deux (autres) guerres actives aux bordures du territoire de l'Alliance (la Syrie et la Libye) se déroulent avec un cavalier seul de la Turquie, plus que troublant. La violation délibérée par Ankara de l'embargo sur les armes en Libye est une (grosse) épine dans le pied, douloureuse pour la solidarité de l'Alliance. L'Alliance, en fait, n'est pas très en forme. Encore moins pourrait-on dire que l'Union européenne, même si cela apparait moins clairement. Elle est à la recherche d'un nouveau point d'équilibre qu'elle n'a pas vraiment trouvé. Ses deux missions de formation en Irak et en Afghanistan sont proches de la fin. Elle se cherche de nouveaux terrains d'action... Elle ne dispose pas de moyens d'actions juridiques et financiers propres et en est réduite, aujourd'hui, à quémander à l'Union européenne de lui prêter ses moyens pour mener ses propres projets (cf. pour la mobilité militaire). Très clairement, les deux organisations n'ont ni la même stratégie ni la même tactique. La pandémie du coronavirus a montré comment leur coopération restait aléatoire, surtout en cas de crise grave. Chacun a tenté très vite de tirer la couverture à soi, multipliant des réunions de coordination là où il n'y avait plus grand chose à coordonner. Parler de coopération est donc plus qu'hasardeux. On serait plus proche de la parabole de l'aveugle et du paralytique. (Nicolas Gros-Verheyde)

  • Pentagon Pumps $3B Into Industry As COVID-19 Delays Loom

    21 avril 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Pentagon Pumps $3B Into Industry As COVID-19 Delays Loom

    PENTAGON: The Pentagon's acquisition chief today said she expects major defense programs to be delayed by around three months due to COVID-19 closures and disruptions, while DoD rushes to pump $3 billion into the defense industry to bolster programs at greatest risk. Speaking to reporters here this morning, Lord said she expects to have to ask the White House and Congress for “billions” more to reimburse contractors affected by work delays and broken supply chains. “We believe it will cost us something,” she said, declining to get any more specific than “billions” of dollars. The months-long delays to programs will likely be spread throughout the defense industry as small parts suppliers shut down operations for days or weeks at a time. “We're looking at schedule delays and inefficiencies and so forth: this isn't about a particular program.” Lord singled out “a slowdown in the shipyards, to an extent. Aviation is actually the most highly impacted sector we have right now.” It's unclear what programs are at highest risk, but the Navy has been bullish on speeding up its new frigate program to award contracts some time this summer. If work slowdowns continue, that could be pushed further down the road. The Army and Navy have also been moving ahead on their nascent hypersonic weapons program, with a series of critical tests planned this year. Lord pointedly suggested that large defense companies need to start pushing more money into their supplier base to ensure small parts suppliers don't go out of business, further impacting new programs and ongoing maintenance efforts. She did praise Lockheed and Boeing for increasing cash flow to lower-tier suppliers, then not-so-subtly says, she is “hoping for similar public announcements from other major primes.” Last month, Lockheed said it would advance more than $100 million to suppliers hurt by the slowdown, and this week Boeing said it was reopening the Philadelphia-area facility where it makes the Chinook, the V-22 Osprey and other helicopters. The Pentagon is starting to award higher progress payment rates this week, pumping $3 billion dollars in increased cash flow to industry. “We try to anticipate the problems and work with the companies to keep going to the greatest degree possible,” Lord said. As part of that effort, DoD's first priority is the modernization process of the nuclear triad, she said: “we look at the Missile Defense Agency, we look at the critical capabilities. We're looking where the greatest pain points are.” While she singled out Lockheed and Boeing, shipbuilder Huntington Ingalls is making a push to speed up contracts and get money into the hands of sub-tier suppliers early, in order to ensure companies way down the supply base food chain can continue chugging along. In a recent interview, company representatives told me they've reached out to over 2,000 suppliers in 48 of the 50 US states. “We need their products today, but we also need them in 90 days, so we want to help them brave the storm,” said Lucas Hicks, vice president of new construction aircraft carrier programs. “We've actually changed some payment terms on some of our supplier contracts to try to make sure that we can front them what they need to stay afloat. We're doing some creative stuff to try and help them be able to weather the storm.” The Department's efforts to backstop the defense industrial base while taking steps to protect its workforce and purchase critical protective clothing like facemasks is still in its relative stages, despite the COVID-19 pandemic having been with us for months. “We are just really beginning to pick up momentum,” Lord said. https://breakingdefense.com/2020/04/pentagon-pumps-3b-into-industry-as-covid-19-delays-loom

  • US, Gulf states meet for first security forum since war in Gaza

    22 mai 2024 | International, Terrestre

    US, Gulf states meet for first security forum since war in Gaza

    The group will discuss better coordination on security in a time when the region is facing multiple crises.

Toutes les nouvelles