Space Force awards $88 million in contracts for launch system prototyping

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  13 février 2020 | International, Aérospatial

  Le futur avion de combat européen franchit une étape décisive

  Les députés allemands ont validé, ce mercredi 12 février, le décollage du futur avion de combat européen, censé remplacer à terme Rafale et Eurofighter et donner une nouvelle dynamique à l'Europe de la défense. Mais avec certaines conditions. Les députés allemands ont validé mercredi le projet du futur avion de combat européen, censé remplacer à terme Rafale et Eurofighter et donner une nouvelle dynamique à l'Europe de la défense, mais avec certaines conditions. Au terme de plusieurs mois de rivalités politico-industrielles entre l'Allemagne et la France, les membres de la commission du Budget du Bundestag ont donné leur aval au déblocage de 77 millions d'euros de crédits pour lancer la première grande étape du projet franco-allemand, auquel s'est joint l'Espagne. Les élus de la majorité - conservateurs et sociaux-démocrates- ont voté pour, de même que l'extrême droite. Ecologistes, extrême gauche ont voté contre. Cette manne doit permettre de financer des études en vue de la construction d'ici 2026 d'un démonstrateur de l'avion de combat européen de nouvelle génération (dit NGF ou « New Generation Fighter »).Les montants en jeu sont certes limités par rapport à l'enveloppe globale du programme mais l'étape de mercredi était essentielle, un vote négatif risquant de tout remettre en cause. « Nous ne voulons pas détériorer les relations franco-allemandes » Selon plusieurs sources parlementaires, la commission va majoritairement approuver malgré des réticences les crédits. « Nous allons le faire car nous ne voulons pas détériorer les relations franco-allemandes, et ce juste avant la venue du président français Emmanuel Macron ce week-end en Allemagne pour la Conférence sur la sécurité de Munich », a expliqué le rapporteur du projet à la commission du Budget, Rainer Brandl. Mais les élus allemands, qui depuis le début craignent que les partenaires industriels français soient trop dominateurs dans le projet, comptent poser des conditions. Ils veulent en particulier qu'un autre projet militaire franco-allemand d'envergure, le programme de char MGCS (Main Ground Combat System), dont les Allemands doivent être chefs de file, progresse au même rythme que celui de l'avion du futur. L'avion doit entrer en action vers 2040 Les deux projets doivent avancer « en parallèle », indique leur projet de résolution, obtenu par l'Agence France Presse (AFP). « Le programme de l'avion de chasse, piloté par les Français, progresse vite, alors que celui du char est à la traîne », décrypte un parlementaire allemand sous couvert de l'anonymat. En cause notamment : les difficultés des industriels allemands du secteur de l'armement à se mettre d'accord entre eux sur la répartition du « g'teau ». Les députés demandent aussi des garanties pour que les intérêts des entreprises allemandes du secteur technologies soient mieux pris en compte dans le développement du projet. L'avion, qui doit entrer en action vers 2040, est la pièce maîtresse du programme SCAF (Système de Combat Aérien du Futur) associant en outre des drones et de futurs missiles de croisière. Le vote positif attendu ouvrira la voie à la notification des contrats aux industriels impliqués dans le projet, notamment Dassault, Airbus ou encore Thales. Et relancera un programme qui patinait. La ministre française des Armées, Florence Parly, a mis la pression le 5 février à Strasbourg sur les parlementaires allemands. Paris et Berlin ont la « responsabilité » de « construire cette Europe de la Défense », a-t-elle lancé, en soulignant que le vote des députés du Bundestag aura une importance décisive et enverra un « signal politique fort ». Un accord entre le Français Safran et l'Allemand MTU Le projet avait déjà franchi une étape importante en décembre. Un accord avait été trouvé entre les motoristes français Safran et allemand MTU sur la répartition industrielle des travaux de développement du moteur du futur avion. Les deux sociétés étaient notamment convenues de la création d'une société commune 50/50. Depuis la répartition des t'ches entre Safran et MTU, plusieurs acteurs côté allemand, dont des membres du Bundestag, ont cherché à revenir en leur faveur sur cet accord. « Derrière le nom barbare de 'SCAF' se cache le projet qui conditionne le futur de l'aéronautique de combat française et européenne, ainsi que l'affirmation d'une politique de défense pour renforcer la sécurité du continent », soulignait récemment Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut des relations internationales stratégiques (Iris). Le sujet devrait être abordé samedi à Munich par Emmanuel Macron, qui vient de proposer que les Européens, Allemagne notamment, soient associés à la force de dissuasion nucléaire française, en participant par exemple à des exercices. https://www.ouest-france.fr/economie/le-futur-avion-de-combat-europeen-suspendu-au-vote-des-deputes-allemands-6732554

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  5 décembre 2019 | International, Aérospatial

  Military/Commercial Avionics Outlook Strong, Deloitte Says

  By Frank Wolfe The military and commercial outlook for avionics sales is strong, according to the author of a new Deloitte report, the 2020 Global Aerospace and Defense Industry Outlook. "The outlook for the aerospace avionics market is positive with good growth expected over the next few years, primarily due to the strong aircraft order book," Robin Lineberger, the leader of Deloitte global aerospace and defense, wrote in an email to Avionics International. "Moreover, all the major global militaries are increasing their spending on acquiring advanced military aircraft, further driving the growth for avionics," Lineberger wrote. Such aircraft include the Japanese F-3 twin-engine stealth fighter by Mitsubishi to replace the country's single-engine Mitsubishi F-2 jets and to complement the country's Lockheed Martin F-35s; the European Future Combat Air System (FCAS); and the United States Air Force's sixth generation fighter. In June at the Paris Air Show, Dassault Aviation unveiled an FCAS mock up, as government and company officials signed an FCAS Industry Agreement on Demonstrator Programs. The latter accord covers the main components of FCAS: a new generation, manned fighter; support "remote carrier" drones; and an Air Combat Cloud to integrate sensors. FCAS is to replace Dassault's Rafale fighter and the Airbus/BAE Systems/Leonardo-built Eurofighter. During the unveiling of the mock up, French President Emmanuel Macron said that he favors German-French-Spanish cooperation on FCAS with the British, which are developing their own advanced fighter through the BAE Systems Tempest program. In early October, the Air Force officially stood up a new program executive office to lead Digital Century Series, which will look to rapidly develop and field new aircraft beginning with the service's sixth-generation fighter. Last week, Will Roper, the Air Force's service acquisition executive, said that the new Digital Century Series initiative will look to improve integration of emerging technologies by buying smaller quantities of new fighter jets, potentially from multiple companies at a time. “Demand for military equipment is on the rise as governments across the globe focus on military modernization, given increasing global security concerns,” according to the new Deloitte report. “The uncertainty and sustained complexity of the international security environment worldwide is likely to boost global defense spending over the next five years.” In 2020, global defense spending will reach around $1.9 trillion, driven mainly by the U.S. but also countries such as China, Russia and India, the 14-page report says. It adds that NATO members in Europe, under pressure from the U.S., are also increasing defense spending to hit a target of 2 percent of GDP, and tensions in the Middle East are also driving demand for defense equipment. By 2023, global defense spending is expected to be $2.1 trillion, Deloitte said. Commercial and general aviation avionics sales are also expected to grow. "Demand for new and advanced flight capabilities from airlines and small general aviation aircraft owners to make flight operations more efficient and safer will continue to drive demand for commercial avionics," Lineberger wrote in his email to Avionics International. "Moreover, significant investments will be made on avionics because of government-mandated upgrades, for instance, the mandates for Automatic Dependent Surveillance/Broadcast capability (ADS-B), Head-Up Displays (HUD) and Controller/Pilot Datalink Communications equipment (CPDLC). However, there are some challenges which include longer product development cycle that leads to increased development costs." Urban air mobility, electric propulsion and fully automated flight decks are technology trends to watch in years ahead, according to the Deloitte report. "Although commercial aircraft manufacturers are increasingly relying on automated flight controls, including automated cockpits, the commercial aerospace sector is aiming to transition to fully automated flight decks," Lineberger wrote in his email. "Such a transition will likely reduce the number of crew members in the cockpit, resulting in lower costs for airlines. Moreover, automated flight decks would also address the growing pilot shortage issue currently faced by the aviation industry, which will likely be accentuated in the future as the commercial aircraft fleet continues to grow." https://www.aviationtoday.com/2019/12/04/military-commercial-avionics-outlook-strong-deloitte-says/

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  8 février 2023 | International, C4ISR

  Maxar wins contract to provide satellite imagery to US allies

  The five-year contract is worth up to $192 million and will provide high-resolution electro-optical and synthetic aperture radar imagery.