22 décembre 2024 | International, C4ISR, Sécurité
Data Governance in DevOps: Ensuring Compliance in the AI Era
Robust CI/CD governance ensures secure, compliant, and ethical pipelines for AI systems, balancing agility with transparency.
21 septembre 2022 | International, Naval
Just 36% of ship availabilities will finish on time this year despite a pair of initiatives meant to boost performance at shipyards.
22 décembre 2024 | International, C4ISR, Sécurité
Robust CI/CD governance ensures secure, compliant, and ethical pipelines for AI systems, balancing agility with transparency.
25 octobre 2019 | International, Aérospatial
OPINION. Le porte-avions offre une capacité militaire majeure à une marine. Son déploiement, lors d'une crise, représente un signal politique fort. L'apparition d'un porte-avions aux couleurs de l'Europe serait certes « hautement symbolique », mais le symbole ne suffit pas dans les questions de défense. Par un groupe de travail au sein de l'association EuroDéfense-France(*). « Le Charles-de-Gaulle aura besoin d'un successeur », souligna Florence Parly, la ministre des Armées, au salon Euronaval en octobre 2018, en lançant une phase d'études pour la construction d'un nouveau porte-avions, qui pourrait entrer en service vers 2030-2035. Ce successeur sera-t-il isolé ? Ou en couple, comme le furent naguère le Clemenceau et le Foch ? Cette solution serait militairement préférable, permettant à la France de toujours disposer d'un b'timent opérationnel, tandis que l'autre serait en période d'entretien ou en refonte. Elle aurait toutefois un coût élevé, celui d'un seul navire étant estimé à 4,5 milliards d'euros. Le porte-avions offre une capacité militaire majeure à une marine. Son déploiement, lors d'une crise, représente un signal politique fort. Dans sa mission Clemenceau, entre mars et juillet derniers, le groupe aéronaval, constitué par le Charles de Gaulle avec ses b'timents d'accompagnement, a participé à l'opération Chammal contre Daech au Moyen-Orient, puis a rejoint la région indo-pacifique pour une série d'exercices avec les marines de l'Inde, des États-Unis, de l'Australie, de la Malaisie et du Japon, et celle de l'Egypte au retour. Combat contre le terrorisme et coopération avec nos alliés ont ainsi conjugué guerre et diplomatie. Dans sa réponse aux propositions d'Emmanuel Macron en vue d'une réforme de l'Union européenne, Annegret Kramp-Karrenbauer, alors successeure d'Angela Merkel à la présidence de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne et désormais ministre fédérale de la Défense, a écrit en mars de cette année : close volume_off « Dès à présent, l'Allemagne et la France travaillent ensemble au projet d'un futur avion de combat européen... La prochaine étape pourrait consister en un projet hautement symbolique, la construction d'un porte-avions européen commun, pour souligner le rôle de l'Union européenne dans le monde en tant que puissance garante de sécurité et de paix. » Macron et Merkel ont plusieurs fois exprimé l'ambition d'une « armée européenne. » Si l'Europe veut tenir sa place dans le concert mondial, tel qu'il se dessine avec des puissances-continent comme les États-Unis, la Chine, la Russie ou l'Inde, elle doit se doter d'une capacité militaire d'action. Des progrès indéniables sont intervenus depuis 2017, notamment gr'ce à la coopération structurée permanente, le fonds européen de défense, l'initiative européenne d'intervention, mais l'Union européenne reste loin de disposer d'une véritable armée. Un porte-avions aux couleurs de l'Europe ? L'apparition d'un porte-avions aux couleurs de l'Europe serait certes « hautement symbolique », comme l'écrit la responsable allemande, et ce navire pourrait montrer le drapeau de l'Union sur les mers du globe et aux approches des continents. Cependant, le symbole ne suffit pas dans les questions de défense. Un porte-avions est un navire de guerre et, s'il peut remplir des missions diplomatiques de présence, il faut, pour que celles-ci soient crédibles, qu'il soit aussi capable d'intervenir militairement, qu'il sache effectivement combattre. À cet égard, la réalisation d'un porte-avions peut paraître prématurée à ce stade de l'intégration européenne. Florence Parly a, en effet répondu, sur les ondes de RMC en mai dernier qu'on « n'en est pas encore tout à fait là », en évoquant les conditions d'emploi d'un tel navire. Il ne suffit pas de construire un porte-avions, encore faut-il être capable de l'employer, certes pour des missions de présence, mais également, si besoin, pour un engagement armé dans une crise ou un conflit. Or, l'on n'en est pas encore là. La brigade franco-allemande est déployée au Sahel, mais seules ses composantes françaises se battent contre les djihadistes, la partie allemande intervenant dans le cadre d'un mandat de l'Union européenne pour la formation de l'armée malienne ou dans celui de la force onusienne Minusma. Conjuguer les besoins de la France et ceux de l'Europe ? Faut-il alors abandonner l'idée d'un porte-avions européen ? Ne pourrait-on conjuguer les besoins de la France et ceux de l'Europe ? Un second porte-avions serait utile à la marine française. Un porte-avions européen signifierait une étape considérable dans l'affirmation militaire de l'Union, qui est en chemin. Pourquoi la France ne partagerait-elle pas un porte-avions ? Pourquoi ne pas engager la construction de deux porte-avions, le premier français, le second franco-européen. Celui-ci naviguerait sous le pavillon national, celui-là naviguerait généralement sous le pavillon européen et arborerait le pavillon français, quand l'autre serait indisponible. Le premier serait financé uniquement par la France, le second le serait à parité par la France et l'Union européenne. Budgétairement, l'opération serait rentable : la France disposerait toujours d'un porte-avions opérationnel pour un coût probablement inférieur à celui d'un b'timent et demi, une série de deux s'avérant à l'unité moins couteuse que la construction d'un seul ; l'Union européenne acquérait, de même, un porte-avions pour un budget inférieur sans doute à la moitié du coût d'un navire isolé. Mettre en œuvre un groupe aérien de qualité Des questions sensibles seraient à résoudre, l'une des premières concernant le groupe aérien. En effet, la puissance d'un porte-avions réside dans sa capacité mettre en œuvre un groupe aérien de qualité. La France est le seul pays européen à utiliser, comme les Etats-Unis, des catapultes. La Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Italie déploient des porte-aéronefs avec des avions à décollage court ou vertical, aux capacités moindres. Le groupe aérien, qui réunirait des appareils capables d'apponter sur les nouveaux porte-avions, serait logiquement composé du futur avion de combat européen, dont le projet a été lancé par la France et l'Allemagne, rejointes par l'Espagne. Des évolutions devraient intervenir chez nos amis, soit, comme en Allemagne, pour reconstituer une aviation embarquée, soit, comme en Italie, pour choisir un avion européen. Des décisions significatives seraient nécessaires, mais ces pays, voire d'autres, pourraient vouloir développer une composante aéronavale moderne, dès lors que le coût budgétaire, né de la coopération européenne, serait raisonnable. Rien, techniquement, n'interdirait de créer des flottilles européennes d'avions pouvant apponter sur ces porte-avions. Un autre sujet délicat est celui de l'équipage. Celui-ci rend opérationnel le porte-avions, qui accueille des flottilles d'avions et l'état-major du groupe aéronaval. Il doit être en phase avec son navire. Quand le b'timent franco-européen naviguerait sous pavillon français, son équipage devrait, au besoin, pouvoir être engagé au combat, y compris avec ses membres non français. Développer la participation, étendre le périmètre de discussion S'agissant du groupe aéronaval, d'ores et déjà l'habitude est prise que des navires européens intègrent celui du Charles-de-Gaulle, y compris dans des missions d'engagement armé. Ainsi, chaque fois que ce b'timent a été déployé pour frapper Daech, il a été accompagné par de tels navires (allemand, belge, britannique et italien). L'existence d'un porte-avions européen développerait la participation des marines européennes, en contribuant à leur excellence. L'accord devrait intervenir également sur le système de propulsion, nucléaire ou non, et sur le partage des t'ches entre les industries navales, la France étant la seule, à ce jour, à disposer des compétences pour construire des porte-avions dotés de catapultes. D'autres sujets seraient à traiter, comme le port d'attache, la formation et l'entrainement, la chaîne de commandement... La résolution de certaines questions serait indéniablement délicate, mais possible en présence d'une vraie volonté politique. Cette volonté témoignerait d'un pas nouveau et significatif de l'Europe pour sa défense et de son rayonnement dans le monde. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pourquoi-pas-un-porte-avions-franco-europeen-831590.html
20 mars 2020 | International, Terrestre, C4ISR
Reston, Va. March, 19, 2020 -- (BUSINESS WIRE)-- Science Applications International Corp. (NYSE: SAIC) won the Federal Supply Group - 80 Tailored Logistics Support Program contract from the Defense Logistics Agency. The single-award, indefinite-delivery, indefinite-quantity contract has a ceiling value of $950 million. “We're proud to extend our partnership with the DLA in supporting our warfighters around the world,” said Jim Scanlon, executive vice president and general manager of SAIC's Defense Systems Group. “We're looking forward to bringing our expertise and technical solutions, such as our Integrated Logistics Toolkit and hazardous materials management, to bear to help improve service delivery to the Department of Defense.” On this contract, SAIC will take over supply chain management for the FSG 80 commodity, which includes paints; preservation and sealing compounds; and adhesives. Many of these items have short shelf lives and require temperature-controlled storage. The company will provide services including, but not limited to, procurement, demand planning, inventory and distribution management, shelf-life management, and direct delivery of the commodity to more than 5,000 DOD locations. SAIC's Integrated Logistics Tool kit is a suite of open-source software applications that optimizes performance on large, supply chain management programs. It automates collection of requirements, forecasting demand, and inventory and delivery management and optimization. The toolkit can also identify qualified sources of supply and generate customized reports. It was developed based on business processes and best-in-class methodologies obtained by SAIC's more than 30 years' experience in supply chain management. The contract has a three-year base period of performance with two, two-year options. About SAIC SAIC® is a premier technology integrator solving our nation's most complex modernization and readiness challenges. Our robust portfolio of offerings across the defense, space, civilian, and intelligence markets includes high-end solutions in engineering, IT, and mission solutions. Using our expertise and understanding of existing and emerging technologies, we integrate the best components from our own portfolio and our partner ecosystem to deliver innovative, effective, and efficient solutions. We are 24,000 strong; driven by mission, united by purpose, and inspired by opportunities. Headquartered in Reston, Virginia, SAIC has pro forma annual revenues of approximately $7.1 billion. For more information, visit saic.com. For ongoing news, please visit our newsroom. Forward-Looking Statements Certain statements in this release contain or are based on “forward-looking” information within the meaning of the Private Securities Litigation Reform Act of 1995. In some cases, you can identify forward-looking statements by words such as “expects,” “intends,” “plans,” “anticipates,” “believes,” “estimates,” “guidance,” and similar words or phrases. Forward-looking statements in this release may include, among others, estimates of future revenues, operating income, earnings, earnings per share, charges, total contract value, backlog, outstanding shares and cash flows, as well as statements about future dividends, share repurchases and other capital deployment plans. Such statements are not guarantees of future performance and involve risk, uncertainties and assumptions, and actual results may differ materially from the guidance and other forward-looking statements made in this release as a result of various factors. Risks, uncertainties and assumptions that could cause or contribute to these material differences include those discussed in the “Risk Factors,” “Management's Discussion and Analysis of Financial Condition and Results of Operations” and “Legal Proceedings” sections of our Annual Report on Form 10-K, as updated in any subsequent Quarterly Reports on Form 10-Q and other filings with the SEC, which may be viewed or obtained through the Investor Relations section of our website at saic.com or on the SEC's website at sec.gov. Due to such risks, uncertainties and assumptions you are cautioned not to place undue reliance on such forward-looking statements, which speak only as of the date hereof. SAIC expressly disclaims any duty to update any forward-looking statement provided in this release to reflect subsequent events, actual results or changes in SAIC's expectations. SAIC also disclaims any duty to comment upon or correct information that may be contained in reports published by investment analysts or others. View source version on businesswire.com: https://www.businesswire.com/news/home/20200319005042/en/ Lauren Presti 703-676-8982 lauren.a.presti@saic.com Source: Science Applications International Corp. View source version on SAIC: https://investors.saic.com/press-releases/press-release-details/2020/SAIC-Wins-950-Million-Defense-Logistics-Agency-FSG-80-Contract/default.aspx