20 janvier 2022 | International, Aérospatial

Safran équipera les hélicoptères H160M Guépard de l’armée française et les H160 de la Gendarmerie nationale

Dans le cadre de la commande par l'Etat français de 169 hélicoptères militaires H160M Guépard et de 10 hélicoptères H160 pour la Gendarmerie nationale, Safran fournira, notamment, la motorisation, avec l'Arrano, un moteur de nouvelle génération d'une puissance de 1300 cv qui intègre « le meilleur de la technologie en matière de moteurs aéronautiques », souligne le groupe. L'Arrano offre une consommation en carburant réduite d'environ 20% par rapport aux moteurs des hélicoptères qu'il va remplacer dans les forces françaises, et peut incorporer jusqu'à 50% de carburant d'aviation durable (SAF), précise Safran. Autre équipement majeur, le système optronique Euroflir 410, qui apportera « des performances d'observation inégalées aux hélicoptères », gr'ce à un champ de vision large et une observation très longue portée. Safran équipera également les hélicoptères de systèmes performants nécessaires au pilotage et à la stabilité de l'aéronef, dont les actionneurs électromécaniques TRIM et SEMA (Smart Electro Mechanical Actuator) ainsi que des éléments de cockpit et les systèmes d'essuie-glace, et la distribution électrique. Il fournira également les systèmes de sécurité (systèmes de flottabilités, radeaux de sauvetage), de gestion du carburant et de refroidissement.

Aerobuzz du 15 janvier

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    15 mai 2018 | International, Aérospatial, Naval, C4ISR, Sécurité

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    Japan approved Tuesday a new ocean policy that highlights maritime security, amid perceived growing threats from North Korea and China, in a reversal from the previous version which focused largely on sea resource development. The ocean program cited threats from North Korea's launching of ballistic missiles, and operations by Chinese vessels around the Japan-controlled and China-claimed Senkaku Islands in the East China Sea. “Amid an increasingly severe maritime situation, the government will come together to protect our territorial waters and interests at sea,” Prime Minister Shinzo Abe said in a meeting of the government panel on ocean policy. The contents of the third Basic Plan on Ocean Policy are expected to be reflected in the government's defense buildup guidelines that are set to be revised in December. Since its first adoption in 2008, the ocean policy has been reviewed every five years. The policy pointed out that the maritime security situation facing the nation is “highly likely to deteriorate, if no measure is taken.” The government also plans to make use of coastal radar equipment, aircraft and vessels from the Self-Defense Forces and the Japan Coast Guard, as well as high-tech optical satellites of the Japan Aerospace Exploration Agency, to strengthen the nation's intelligence gathering abilities. The policy underscores the need for cooperation between the coast guard and the Fisheries Agency to enhance responses to illegal operations by North Korea and fishing vessels from other countries, amid a surge in the number of such cases in the waters surrounding Japan. To ensure sea lane safety, it also stipulates the government's promotion of the “free and open Indo-Pacific” strategy advocated by Abe for maintaining and strengthening a free and open order in the region based on the rule of law. https://www.japantimes.co.jp/news/2018/05/15/national/politics-diplomacy/japan-focuses-maritime-security-new-ocean-policy

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    27 juillet 2020 | International, Aérospatial, Naval

    Boeing preps for next test of US Navy’s future aerial tanker drone

    By: David B. Larter WASHINGTON — The U.S. Navy's aircraft carrier-borne tanker drone, the MQ-25 Stingray, is preparing to head into the fall resuming test flights, this time with the crucial fuel store pod attached. The store pod — the same one integrated into the Navy's stalwart F/A-18 Super Hornet for aerial refueling — was recently integrated into the MQ-25 test article under the wing. “When we resume flight testing later this year, we'll have the opportunity to gather test points about the aerodynamics of that pod and the software commands that control it — all happening well before we deliver the Navy's first MQ-25 jet with the same pod,” MQ-25 program director Dave Bujold said in a statement from the aircraft's manufacturer, Boeing. “That early testing and early software development is a big part of supporting the Navy's goal to get MQ-25 to the fleet as quickly as possible,” he added. The engineers will primarily observe the aerodynamics of the pod mounted on the Stingray test article, then seeing how the hose and drogue behave while being dragged behind the airframe. Possible delays In June, Defense News reported that the MQ-25 could face a three-year testing delay if it doesn't get its designated test ships through the required modernizations on time, a possibility the Navy said was remote. Two carriers — Carl Vinson and George H.W. Bush — have limited windows to complete the installation of unmanned aircraft control stations, and if operational commitments intervene, the program could experience significant problems, according to Navy officials and a government watchdog report. “Program officials stated that, among other things, the Navy's potential inability to maintain its schedule commitments could require modifications to the contract that would impact the fixed-price terms,” the Government Accountability Office reported. “Specifically, the Navy faces limited flexibility to install MQ-25 control centers on aircraft carriers. “If the Navy misses any of its planned installation windows, the program would have to extend MQ-25 development testing by up to 3 years. According to officials, such a delay could necessitate a delay to initial capability and result in a cost increase.” The Navy's MQ-25 Stingray aerial refueling drone took its first flight Sept. 19, a historic step toward integrating an unmanned aircraft into the service's powerful strike arm. Navy officials say a three-year delay is “extremely unlikely”; however, the Navy has struggled in recent years to balance its modernization schedules with operational commitments, a problem that its “Optimized Fleet Response Plan” deployment rotation scheme was supposed to address. Ultimately, a delay would further push back the Navy's ability to extend its carrier air wing's range through unmanned tanking, critical to keeping the service's powerful strike arm relevant against long-range guided munitions. https://www.defensenews.com/naval/2020/07/24/boeing-preparing-for-the-next-big-step-testing-the-us-navys-new-aerial-tanker-drone/

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    16 février 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR

    La France va adapter son « secret-défense » pour mieux échanger avec ses alliés

    Le niveau de classification « confidentiel défense » sera supprimé d'ici à fin 2019. LE MONDE | 30.01.2018 à 16h17 • Mis à jour le 31.01.2018 à 11h15 | Par Nathalie Guibert Le « secret-défense » occupe une place centrale dans la démocratie française : 400 000 personnes habilitées dans l'appareil d'Etat en 2017, 4 000 officiers de sécurité dans les entreprises et les administrations, 5 millions de documents classifiés et un accès parcimonieux imposé aux archives historiques. Il va être réformé d'ici à fin 2019, a annoncé le secrétariat général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN) mardi 30 janvier, en dévoilant ces chiffres. Cet organe dépendant du premier ministre publie son deuxième rapport sur le sujet en espérant en faire « la pédagogie auprès du Parlement et de l'opinion ». Une concertation interministérielle est en cours pour satisfaire deux priorités : « Faciliter les échanges de données avec les pays alliés en alignant les niveaux de classification » et « améliorer la protection de l'information classifiée dématérialisée face à la menace cyber ». Les grands alliés de la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni en tête, ont des classifications équivalentes et la réforme aura pour but de faciliter les échanges de renseignement bilatéraux, mais aussi dans l'OTAN et au sein de l'Union européenne (UE), qui ont édicté des cadres communs. De trois à deux niveaux de classification Paris a signé 41 accords généraux de sécurité avec des Etats étrangers, rappelle le SGDSN. Dans le cadre des exportations d'armement, le volet protection du secret est majeur : il a fait l'objet d'un long travail pour aboutir à un accord gouvernemental particulier entre la France et l'industriel Naval Group (ex-DCNS) dans le cadre de la vente de sous-marins à l'Australie. Les autorités de Canberra s'étaient vivement inquiétées après des fuites de données sur le précédent contrat de vente de navires à l'Inde. l s'agit également de simplifier les procédures, afin « d'éviter une inflation inutile de données classifiées », assure le secrétaire général, Louis Gautier, alors que chercheurs, juges d'instruction et associations de défense des droits de l'homme critiquent aujourd'hui les excès du secret-défense. Des trois niveaux de classification – « confidentiel défense », « secret défense » et « très secret défense » – seul les deux derniers subsisteront. Dans les faits, la grande majorité des informations, classées « confidentiel défense » seront intégrées au niveau supérieur « secret défense » (10 % des documents aujourd'hui). Au sein du « très secret », une classification spéciale « X secret » sera apposée sur les informations les plus sensibles, accessibles à des groupes très restreints de personnes (moins d'une dizaine) et bénéficiant de réseaux de transmission particuliers. Entrent dans la classification la plus haute la plupart des documents opérationnels (opérations militaires, de chiffrement, cyber-opérations), ainsi que les données de recherche présentant un risque de prolifération pour des armes de destruction massive et les informations de la dissuasion nucléaire. Faciliter l'accès aux archives historiques Ainsi, « une note informant le président de la République du mode d'action et du pays responsable d'une attaque informatique contre une entreprise, qui pouvait relever du “confidentiel” sera à l'avenir “secret défense” ; le planning de sortie des sous-marins nucléaires sera classé “très secret” ; et les plans de renouvellement des armes nucléaires sera “X secret” », illustre un spécialiste du SGDSN. Le gouvernement « réfléchit » par ailleurs à un moyen de faciliter l'accès aux archives historiques, avec un système d'ouverture semi-automatisé lorsque les dates de prescription (50 ans ou 100 ans selon les cas) sont atteintes. La mandature de François Hollande a été marquée par un « effort de déclassification », assure encore le SGDSN, avec 3 672 documents déclassifiés par le ministère de l'intérieur, 2 569 par celui des armées, et 38 par celui de l'agriculture pour l'année 2016. Le SGDSN cite la promesse d'ouvrir les archives de l'Elysée sur le génocide du Rwanda. Mais cet engagement de 2015 n'a pas été suivi d'effets, avait dénoncé dans Le Monde en août 2017 un collectif d'historiens et d'avocats. Le président de la République Emmanuel Macron a pour sa part promis en novembre 2017 lors de sa visite au Burkina Faso de déclassifier la part française des archives relatives à l'ancien président Thomas Sankara, assassiné lors d'un putsch dans ce pays en 1987. Une dizaine de procédures sont en cours devant la justice pénale pour compromission du secret-défense, dont deux concernent des officiers du ministère des armées. http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/01/30/la-france-va-adapter-son-secret-defense-pour-mieux-echanger-avec-ses-allies_5249279_823448.html

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