27 mai 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité
John Dowdy May 22, 2020
The rapid onset of the novel coronavirus has wreaked havoc on markets around the world, hitting commercial aviation especially hard as load factors plummet, flights are canceled and suppliers cut production rates and furlough workers. Amid all this disruption, defense manufacturers appear to have been relatively unscathed. But defense has always been a long-cycle business, driven more by annual budgets than daily load factors. And as the bill for rebuilding the global economy mounts, defense budgets are sure to come under pressure.
COVID-19 is first and foremost a human tragedy, and its continued spread is still a major concern. But we must solve for both the virus and the economy; the dual imperative of our time is the desire to preserve lives and livelihoods. Both will require substantial resources for public health and for economic rejuvenation. Countries around the world are making massive investments to rebuild battered economies, putting out more than $11 trillion in the last 2.5 months, with more sure to follow.
In the U.S., Congress passed the $2.2 trillion Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security (CARES) Act at the end of March, bringing the total stimulus thus far to $3 trillion, which could push the fiscal 2020 budget deficit to a record $3.8 trillion, an eye-watering 18.7% of the country's GDP. Other countries have passed similar aid packages, leading to soaring debt levels around the world. And more may well be necessary: The House has passed proposals for another $3 trillion in aid, although the bill's fate in the Senate is unclear.
Government debt levels are already high, swelling as the global financial crisis of 2008 caused a drop in tax revenues and a rise in social-safety-net payments. And the wave of deleveraging many expected as the recession eased never materialized: From 2008 to mid-2017, global government debt more than doubled, reaching $60 trillion. According to the International Monetary Fund (IMF), this year's increase in public-sector debt has reached 122.4% of gross domestic product (GDP) on average in developed countries.
Increased deficits worldwide are likely to put pressure on all discretionary spend, including defense. In the U.S., military spending accounts for 15% of all federal and roughly half of discretionary spending, so defense may come under real pressure. Rep. Ken Calvert of California, the ranking Republican on the House Appropriations defense subcommittee, says defense budgets were strained even before this year's unplanned burst of deficit spending. “There's no question that budgetary pressure will only increase now for all segments of our federal budget, including defense,” Calvert said. Defense Secretary Mark Esper has said he is preparing for future defense budget cuts and that legacy systems may need to be scrapped to pay for more modern forces.
South Korea shows early signs of this trend, with leaders recently announcing a shift in resources to disaster relief in response to the pandemic. Money came from education, agriculture, and environmental protection but mostly from defense. This example is particularly significant, given that South Korea is still technically at war, frozen in conflict with its immediate neighbor to the north. Furthermore, South Korea has been more effective than its peers in addressing the pandemic with a swift medical response and widespread testing that allowed the country to reopen its economy faster than other advanced countries. If South Korea is altering its budgetary priorities, others could follow.
The coronavirus has already had a massive human cost, resulting in approximately 300,000 deaths, including more than 90,000 Americans, more than were killed in Vietnam, the Gulf War, Iraq and Afghanistan combined. But the financial cost has been even greater. The cost in the US has already exceeded that of all the wars the U.S. has fought over the last 50 years. And if an additional $3 trillion is approved by Congress, the cost will surpass that of World War II.
At this point, it is too early to predict how much the defense budget will draw down how quickly. Indeed, the shift might not occur immediately. Broadly speaking, two factors have historically had the most influence on defense spending: threats and affordability. Governments will all calibrate the relative importance of the threats they face against their new economic realities. In keeping with past patterns, countries may give most weight to threats, real or perceived, over the near term. If there are anticipated or ongoing conflicts, their defense budgets will probably increase. Over the longer term, however, economic factors tend to prevail, and governments may set defense budgets in line with their diminished resources. Either way, we face some tough decisions ahead.
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KEYSTONE/EDDY RISCH La voie est ouverte pour une votation sur les avions de combat. Le Conseil fédéral a remis mercredi au Parlement son projet d'arrêté attaquable par référendum. La facture est de six milliards. Les exigences pour les affaires compensatoires ont été revues à la baisse. Quatre jets sont sur les rangs. De ce côté-ci de l'Atlantique, on retrouve le Rafale français (Dassault) et l'européen Eurofighter (Airbus). S'y ajoutent deux avions américains: le successeur du FA-18, le Super Hornet de Boeing, et le F-35A de Lockheed-Martin. Le Gripen E suédois (Saab) n'est plus dans la course depuis deux semaines. Les Suisses ne voteront pas sur le modèle d'avion mais uniquement sur le principe de l'achat. Le Conseil fédéral se prononcera sur le type de jet après le scrutin populaire, qui devrait avoir lieu en septembre ou en novembre 2020. Le recours aux urnes est une attente dont il faut tenir compte sur le plan politique, selon le gouvernement. Les deux derniers projets d'achats de jets avaient été marqués par un scrutin populaire. L'acquisition de F/A-18 avait été rendue possible après l'échec en 1993 de l'initiative populaire s'y opposant. L'achat de Gripen a été rejeté en 2014 après un référendum contre le fonds qui aurait dû être mis sur pied pour le financer. A la mi-mai, la ministre de la défense Viola Amherd avait déjà exposé la marche à suivre pour les nouveaux jets. Elle avait alors revu et corrigé le projet d'arrêté de planification lancé par son prédécesseur Guy Parmelin. Seulement les avions Plus question désormais d'impliquer aussi l'achat d'un système de défense sol-air de longue portée, qui se fera dans le cadre des programmes d'armement ordinaires. L'arrêté précise toutefois que l'acquisition des jets sera coordonnée, sur le plan technique et du point de vue du calendrier, avec la défense sol-air. Dans un rapport, l'expert, ancien spationaute et pilote militaire Claude Nicollier plaidait pour l'acquisition d'une quarantaine d'avions ainsi que pour un système de défense sol-air de longue portée pouvant couvrir environ 15'000 km2. Soit une facture totale de 9 milliards. Le gouvernement en reste à son plafond de 8 milliards. L'arrêté de planification ne comporte que le volume de financement maximal pour les avions, soit 6 milliards. Un volume inférieur compromettrait la taille de la flotte. Prévoir davantage ne laisserait pas de cadre financier suffisant pour le système de défense sol-air, selon Viola Amherd. Affaires compensatoires Le Conseil fédéral est surtout revenu sur ses exigences en matière d'affaires compensatoires. Les entreprises étrangères qui se voient confier des mandats dans le cadre de l'acquisition des jets devront compenser 60% de la valeur contractuelle par l'octroi de mandats en Suisse, dont 20 % directement et 40 % indirectement dans le domaine de la base technologique et industrielle en lien avec la sécurité. Dans un rapport, l'ancien directeur du Contrôle fédéral des finances Kurt Grüter s'était montré sceptique face à une compensation à 100%, qui enfreindrait le principe de la liberté du commerce et de l'industrie. Pour lui, les compensations ne doivent être utilisées que pour renforcer la base technologique et industrielle suisse et il est impossible de compenser intégralement un volume de 6 à 7 milliards. Une exigence moindre en affaires compensatoires pourrait aussi faire baisser le prix des avions, a reconnu Viola Amherd. D'ici 2030 Pour le reste, l'arrêté précise que la mise en service des nouveaux avions de combat doit être achevée d'ici à fin 2030. Et que leur acquisition est proposée à l'Assemblée fédérale dans le cadre d'un programme d'armement. Le Conseil fédéral en profite pour souligner qu'il faut que l'armée puisse protéger la Suisse, à l'avenir aussi, contre des attaques aériennes, qu'elles soient menées par des forces armées ou par des groupes terroristes. Cette protection est cruciale. Les avions de combat actuels (30 F/A-18 et 26 Tigers) arriveront à la fin de leur durée d'utilisation au plus tard vers 2030. S'ils ne sont pas remplacés à temps, l'armée ne pourra plus remplir sa mission. Le projet d'acquisition s'étendra sur plus de dix ans. https://www.swissinfo.ch/fre/le-voie-est-ouverte-pour-une-votation-sur-les-jets-de-combat/45057728