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    By: David B. Larter and Jeff Martin WASHINGTON — The U.S. Marine Corps could soon get the Navy's new Naval Strike Missile for use as a shore battery, according to the Navy's acquisitions chief. “Just yesterday [Jan. 14] we had the team in that has the Naval Strike Missile on LCS working hand-in-hand with the Marine Corps. The Marine Corps does ground launchers, we do command and control," Assistant Secretary of the Navy James “Hondo” Geurts told reporters after his Jan. 15 speech at the annual Surface Navy symposium. “We'll make that immediately available to the Marine Corps.” Geurts said the effort on Naval Strike Missile, a Kongsberg/Raytheon product, was emblematic of a more coherent approach where instead of a dedicated Marine Corps effort to examine, test and field a system, the services were leveraging each other to get capabilities out faster. The missile was recently deployed to the Pacific on the littoral combat ship Gabrielle Giffords, and the weapon is capable of flying more than 100 miles. It can passively detect enemy ships with imagery in its brain and is so precise that it can target individual parts of a ship, like the engine room or bridge. In May, Raytheon announced it had been awarded $48 million through an other transaction authority contract to integrate the Naval Strike Missile into the Marine Corps' force structure, but very few details were available at the time. This won't be the first time the missile is based on land, as Poland's coastal defense forces already have several batteries in service. And in 2018 at the Rim of the Pacific exercise, the U.S. Army fired a Naval Strike Missile at a decommissioned ship as part of a live-fire demonstration. It's unknown what the Marine Corps will use as a launcher, as it is unclear whether or not the service's M142 High Mobility Artillery Rocket System can be used to fire the Naval Strike Missile. However, it is likely that the Corps' manned launchers will fire the missiles while on the deck of Navy amphibious ships, as the Corps has been testing the capability with HIMARS launchers. “We're serious about it,” Geurts said. “You've heard the commandant and the assistant commandant talk about more lethal anti-ship activity. ... It's certainly something we are looking at closely.” https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/surface-navy-association/2020/01/15/the-marine-corps-could-soon-take-out-enemy-ships-with-navy-missiles

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    16 février 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    L'Espagne doublera ses dépenses militaires

    Par Alejandro López 9 février 2018 Les dépenses de la défense vont doubler d'ici à 2024, a déclaré la ministre de la Défense, María Dolores de Cospedal, au Comité parlementaire espagnol de la défense. Le budget de la défense passera de 0,8% du PIB (8,7 milliards d'euros) à 1,53% (18,47 milliards d'euros). Pour limiter l'opposition populaire à la guerre et la colère contre l'augmentation des dépenses militaires, alors que l'austérité décime les services publics et rend la vie plus précaire pour des millions de travailleurs et de jeunes, Cospedal refuse de publier la lettre adressée à l'OTAN. Elle a affirmé qu'une partie du contenu était classifiée. L'ampleur réelle des dépenses militaires actuelles est aussi gardée secrète. Selon l'organisation pacifiste Centre Delàs d'Estudis per la Pau, toute une série de dépenses militaires sont exclues du budget de la défense. Si l'on inclut la sécurité sociale, les retraites et les assurances pour les militaires, les missions à l'étranger, les aides d'État à la recherche et au développement militaires dans les entreprises privées, le budget des gardes civils militarisés et les redevances de l'OTAN, les dépenses seraient de l'ordre de 18,8 milliards d'euros. D'ici à 2024, ce sera vraiment «le chiffre invraisemblable de 28 milliards d'euros par an», a déclaré le Centre. L'augmentation des dépenses militaires de l'Espagne répond à l'accord conclu au sommet de l'OTAN en mai dernier, sous la pression intense de l'administration Trump, pour que tous les membres de l'OTAN augmentent les dépenses de défense d'ici 2024 à 2% de leur PIB. Cospedal a admis que l'augmentation à 1,53% était en deçà de l'objectif de l'OTAN, mais a insisté sur le fait qu'elle «faciliterait la réalisation de cet horizon dans les années à venir» et qu'elle était conforme aux objectifs fixés par d'autres pays européens. Une idée de l'ampleur de la mise à niveau et du renouvellement de l'armée peut être faite à partir de la liste des nouveaux équipements qui seront achetés. 348 nouveaux véhicules d'infanterie blindée Piranha 5, conçus pour le combat rapproché, cinq frégates F-110, quatre sous-marins S-80, trois avions de de transport de ravitaillement en vol de carburant (MRTT), 23 hélicoptères NH-90, un véhicule aérien sans pilote Reaper (UAV) et un nouvel avion d'entraînement. En outre, l'armée va acquérir un nouveau système de Commandement et de Contrôle et rénover ses casernes, 17 hélicoptères Chinook seront modernisés, et l'Espagne financera le remplacement du chasseur F-18. Cospedal a confirmé que les dépenses militaires dans la participation de l'Espagne à 17 missions militaires dans le monde l'année dernière étaient de 835 millions d'euros, soit 8,2% de plus que l'année précédente. L'Espagne participera à la coopération structurée permanente (PESCO) de l'Union européenne (UE) sur la sécurité et la défense et dirigera le système de commandement et de contrôle pour les missions et opérations de l'UE. Le PESCO a été accepté en novembre dernier par 23 des 28 États membres de l'UE «pour développer conjointement les capacités de défense et les mettre à la disposition des opérations militaires de l'UE». L'engagement de l'Espagne avec PESCO reflète la tentative de l'élite dirigeante en Espagne et en Europe de défendre leurs positions économiques et militaires vis-à-vis des concurrents actuels et potentiels, dans une situation menacée par le Brexit et la politique de l'«Amérique d'abord» de l'administration Trump. Le gouvernement espagnol tente de surmonter la contradiction entre soutenir PESCO, dirigé par l'Allemagne, et l'OTAN, dirigée par les États-Unis, deux projets militaristes incompatibles à long terme. Cela a été reflété dans une résolution proposée par le gouvernement qui sera débattue lors d'une prochaine session parlementaire, qui appelle à améliorer les relations UE-É.-U. dans le domaine de la défense, tout en concluant que «nous Européens devons assumer plus que jamais la responsabilité de notre propre sécurité». La croissance du militarisme espagnol, comme ailleurs dans le monde, est la réponse de la classe dirigeante à l'augmentation des inégalités, à l'aggravation de la crise économique et aux conflits croissants entre les grandes puissances. Son objectif, récemment exprimé dans la nouvelle Stratégie de sécurité nationale des États-Unis, est la conquête de nouvelles sphères d'influence, de marchés et de matières premières – surtout en conflit avec la Russie et la Chine – et de détourner les tensions sociales vers l'extérieur. Le principal obstacle pour la classe dirigeante espagnole est l'hostilité traditionnelle de la population envers l'armée. Cela a été récemment révélé dans la tentative d'ouvrir un débat pour réimposer la conscription, à l'instar de la France sous le président Emmanuel Macron. Tous les principaux quotidiens ont publié des articles et des commentaires déplorant l'hostilité de la population à une telle mesure. Le principal chercheur promilitariste du Real Instituto Elcano, Félix Arteaga, s'est plaint à El Mundo: «Soulever ici la conscription serait un suicide politique, d'abord parce qu'il n'y a pas de besoin militaire pour le justifier, et ensuite parce que le concept d'obligation n'est pas aimé par la société espagnole. Il n'y a pas de mentalité ou de culture d'identité nationale et, bien sûr, personne ne croit qu'on devrait donner sa vie pour défendre le pays.» La capacité de l'élite dirigeante espagnole à poursuivre ses ambitions militaires est en grande partie due au rôle de Podemos, le parti de la pseudo-gauche, qui a été pratiquement silencieux sur ces développements ou bien les a ouvertement approuvés. Le mois dernier, Podemos a dissimulé une intervention espagnole accrue au Mali, où une «mission de formation» de l'UE se poursuit encore cinq ans après que des groupes djihadistes ont envahi le nord du pays en 2012, provoquant une vague de réfugiés, dont des milliers ont tenté de traverser la Méditerranée vers l'Europe, et beaucoup d'entre eux se sont noyés. Le 24 janvier, Cospedal a comparu devant la Commission de défense pour obtenir l'autorisation tardive d'approuver la prise de contrôle de la mission par l'Espagne et l'envoi de plus de troupes le 9 janvier. Elle a averti la commission qu'une participation accrue à l'intervention de l'UE était «fondamentale» et que l'Afrique du Nord était «un endroit stratégique» pour l'Espagne. Juan Antonio Delgado, le porte-parole de Podemos pour les affaires militaires, s'est plaint du fait que Cospedal eût «enfreint la loi» en envoyant les troupes avant l'approbation parlementaire. Il a révélé: «J'étais au Mali il y a trois mois et j'ai appris que l'Espagne reprendrait l'opération», avant de demander à Cospedal: «Durant tout ce temps, n'a-t-on pas eu le temps de demander une autorisation?» La question évidente est pourquoi Delgado lui-même n'a pas insisté sur la question... et quand est venu le vote [sur l'autorisation] à la commission il s'est simplement abstenu. Le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, a été plus explicite: il a attaqué Cospedal de la droite après la mort d'un pilote tué dans un accident d'avion en octobre dernier. Il lui a dit: «Le patriotisme est la défense des droits des professionnels de nos forces armées. Il est honteux que dans ce pays, certains qui parlent de notre patrie ne respectent pas les droits des travailleurs qui sont là pour nous protéger tous et dont la vie ne peut être mise en danger.» De telles déclarations prouvent que Podemos est un parti proguerre, se proposant comme une plate-forme politique fiable pour le militarisme espagnol. Depuis sa fondation, Podemos a créé des cellules dans l'armée et a fait un effort explicite pour articuler ses principales revendications. L'ancien chef d'état-major de la Défense, Julio Rodríguez Fernández, a été candidat de Podemos lors des récentes élections législatives et est le secrétaire général de Podemos dans la municipalité de Madrid, où il sera le principal candidat du parti aux élections de l'année prochaine. https://www.wsws.org/fr/articles/2018/02/09/spml-f09.html

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