1 août 2024 | International, Naval
22 juillet 2019 | International, Naval
Une montée en puissance lente
La présence va être renforcée peu à peu. Aux côtés du HMS Montrose (F-236), une frégate de type 23 déjà sur place, la Royal Navy a envoyé sur place le HMS Duncan (D-37), un destroyer de Type 45 destroyer), qui devrait sur zone dans quelques jours, d'ici « le 29 juillet ». Ce sera la « première étape dans ce processus de montée en puissance ». Objectif : protéger les navires battant pavillon britannique (tankers pétroliers, transporteurs de gaz liquéfié, cargos...) naviguant dans le détroit d'Ormuz. Jérémy Hunt a tenu à cependant à avertir que cet effort n'était pas militaire. « Nous faisons cela, non pas accroitre la tension, mais parce que nous estimons que la liberté de navigation est importante. Ce que nous recherchons est la désescalade. »
Une force européenne, la France répondra présent
« La coalition proposée sera placée sous le leadership européen » a précisé Jérémy Hunt. Plusieurs pays ont été contactés pour participer à cette force, dont le format n'est pas précisé exactement. La France et l'Allemagne notamment a précisé le ministre britannique, ayant indiqué avoir parlé avec ses homologues Jean-Yves Le Drian et Heiko Maas. Les Pays-Bas et la Norvège — deux pays avec une industrie pétrolière — auraient aussi été contactés selon nos informations. La France répondra présent. La ministre de la Défense française Florence Parly l'a assuré ce lundi après-midi après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Penny Mordaunt. Il y a une « pleine solidarité » entre la France et le Royaume-Uni « alors qu'un pétrolier britannique est toujours retenu par l'Iran ». « La liberté de navigation dans le Golfe est un enjeu majeur de sécurité pour les Européens » a-t-elle indiqué. « Nous souhaitons travailler ensemble à la garantir. »
Une force bien distincte de l'effort américain
Cette force agira en coordination avec les autres forces, notamment américaines présentes dans la zone. « On ne peut pas exclure les Américains. Nous agirons en coordination avec eux ils ont des moyens de ravitaillement en mer ou d'information » qui sont utiles à l'opération. Mais cette force sera bien distincte. Le chef de la diplomatie britannique a tenu cependant à le préciser devant la Chambre des communes, il ne s'agit pas pour les Britanniques de s'associer aux efforts américains en cours visant à briser l'Iran. « Cela ne fait pas partie de l'effort maximum des Américains sur l'Iran, car nous sommes engagés dans l'accord sur le nucléaire iranien. »
Des règles d'engagement élaborées
Les règles d'engagement sont en cours d'élaboration, mais le ministre n'a pas tenu devant la chambre à en donner tous les détails. Les navires marchands devront aussi faire un effort pour accroitre leur sécurité. « On pourra pas assurer un risque zéro, mais on pourra le réduire. » Tous les navires battant pavillon britannique transitant par le détroit d'Ormuz devront ainsi communiquer la date de leur passage pour « nous permettre d'offrir la meilleure protection possible ». D'autres mesures pourraient aussi être nécessaires.
Un élément doublement stratégique
Ce lancement est intéressant. On avait connu des Britanniques beaucoup plus atlantiques et moins européennes. Aussi quand Jérémy Hunt, un ministre tory bon teint, annonce une « European-led maritime force », menée en « coalition » (1) on se pince presque pour se dire qu'on ne rêve pas. Même le plus audacieux Européen n'aurait jamais imaginé une situation où Londres réclame une opération ‘européenne'.
C'est assez ironique qu'il fallait le Brexit (et Donald Trump) pour que les Britanniques se souviennent qu'avoir une force européenne peut avoir autant d'intérêt qu'une force euro-atlantique. Mais c'est une affaire de haute politique. Il s'agit pour les Britanniques de bien se distinguer des efforts américains en cours contre l'Iran. Le chef du Foreign Office l'a répété à plusieurs reprises, interrogé par les députés de la Chambre des communes : cette force sera bien distincte de l'effort américain.
Un geste de puissance douce
Et placer cette force sous commandement de l'OTAN serait un signe immédiat d'hostilité. Le placer sous commandement européen est un geste de ‘puissance douce'. L'Europe peut afficher qu'elle ne vise que la protection des navires, comme elle l'a fait dans l'Océan indien, contre les pirates somaliens, de concert d'ailleurs avec des navires iraniens. Et parmi les députés britanniques, cette force européenne de lutte contre la piraterie (commandée par les Britanniques depuis Northwood) est un « véritable succès ». Les députés britanniques l'ont rappelé lors du débat à la chambre.
Une campagne en cours
N'oublions pas cependant un élément principal : Jérémy Hunt est en campagne actuellement pour briguer le poste de chef du parti conservateur et dans le même temps celui de Premier ministre. Il a intérêt à la fois à durcir le ton, mais aussi à affirmer sa différence avec Boris Johnson sur un point essentiel : la coopération avec l'Europe. En défendant la mise en place d'une force européenne dans le détroit d'Ormuz, il affirme sa détermination. En la plaçant sous l'emblème de l'Europe, il affiche la nécessité d'avoir une approche plus mesurée qu'un hard deal. Car, dès aujourd'hui, les Britanniques peuvent et auront besoin des Européens.
Un besoin d'Europe
Soyons clairs. Même dynamique, la flotte britannique ne suffira pas à assurer la protection des navires soit battant pavillon britannique, soit propriété ou armé par une compagnie britannique. Il faut une coalition d'Européens. Au passage, cela permet à la marine britannique de retrouver un rôle et une mission de premier plan, depuis qu'elle ne participe plus ni à la force anti-piraterie de l'UE déployée dans l'Océan indien, ni dans les opérations en Méditerranée. Le QG d'opération de Northwood va pouvoir ainsi retrouver une vocation maritime qu'il avait perdue avec le départ de l'opération EUNAVFOR Atalanta pour un QG espagnol (pour cause de Brexit).
(Nicolas Gros-Verheyde)https://www.bruxelles2.eu/2019/07/22/londres-lance-une-force-europeenne-de-protection-maritime-dans-le-golfe-les-francais-repondent-present/
1 août 2024 | International, Naval
31 août 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR
By: Joe Gould WASHINGTON ― The National Armaments Consortium, along with the DoD Ordnance Technology Consortium and Army Contracting Command-New Jersey, is taking steps to fast-track their armament prototyping efforts, it was announced Thursday. A year after the Army's high-profile reorganization to more quickly field cutting-edge weapons technologies, the Charleston, South Carolina-based National Armaments Consortium ― made up of 900 companies and academic institutions ― wants to better sync with both the government's increased demand and its actual bandwidth for turning research into prototypes. Pentagon modernization efforts have prioritized, in recent years, long-range precision fires, hypersonic and extended-range missiles, and anti-jam GPS devices ― all of which fall in the lane of the armaments consortium, said National Armaments Consortium Executive Director Charlie Zisette. “Armaments is kind of where the rubber hits the road for our war fighter because we're dealing with everything in the kill chain, protection and survivability,” Zisette told Defense News. “All of these things created a fairly large demand signal for modernization of our systems and components.” The 20-year-old NAC is one of a growing number of Pentagon-sponsored consortia that work to translate the government's notional requirements into technological breakthroughs and business opportunities. Consortia members will work with the government through collective “other transaction agreements” or “other transaction authorities.” These OTAs have become a popular tool to allow the government to communicate more openly about its needs and to work with nontraditional defense contractors whose innovations the Department of Defense wants to harness. According to Zisette, the NAC has 650 active projects at various stages to solve tough problems like developing a new heat-resistant composite material, new types of explosives and a complex long-range precision artillery system. So far this year, its efforts have led to 150 new-start acquisition programs, half awarded to “non-traditionals.” Historically, the NAC would release one annual solicitation based on government requirements, and host one annual collaboration event for NAC members to tout their technologies and ask government representatives about requirements. NAC also hosts a members-only online collaboration portal along similar lines. But something had to change. Amid the DoD's modernization efforts, the NAC has grown such that there would be 350 government solicitations and upward of 1,400 whitepapers, almost simultaneously. It was a “huge bow wave” that overwhelmed the procurement, legal and program staffs involved, Zisette said. “It became too much for the Department of Defense, so we were seeing our award-cycle times getting stretched out,” he said. “We realized we had to level that workload out: put in more agreements officers and contracts specialists so we could ... get quickly through the process itself.” The NAC unveiled Thursday it will initiate faster deadlines to develop prototypes, but it will also move to monthly solicitation releases and three virtual collaboration events per year instead of one. Other consortia will often either deal with requirements on an annual or ad hoc basis, meaning they're emailed out as they're developed. To Zisette's knowledge, no other DoD-sponsored consortia have monthly solicitation releases like the NAC is planning, but the idea for tri-annual events was something Zisette borrowed. “The total model will be a pathfinder,” he said, “but absolutely leveraging some of the best practices and input from across the department.” https://www.defensenews.com/2020/08/27/armaments-consortium-launches-new-path-to-field-high-tech-prototypes/
3 juillet 2018 | International, C4ISR
By: Pierre Tran Communications & Systèmes, a specialist in mission critical systems, launched July 2 a capital increase to raise €10.2 million (U.S. $11.9 million) and finance an announced expansion in European defense and security. The rights issue is intended to raise finance for a mergers and acquisition plan, dubbed Plan Ambition 2021, and follows the approval June 26 by a CS shareholders meeting for the acquisition of Novidy's, a cybersecurity company. “I am rather delighted. This is a step forward,” CS CEO Eric Blanc-Garin told Fifth Domain July 2. “The capital increase will enlarge the shareholder base, bring in more institutional investors and improve the stock liquidity.” The main aim is to fund the company's expansion by mergers and acquisition. “We have targets; we are in active discussion,” he said, when asked if CS has a list of companies in its M&A plan. An issue of new stock is intended to raise €10.2 million, which could rise to €11.5 million if the offer meets demand from the stock market. The new stock will be priced at €5.90 per share, a 22.2 percent discount on the closing price June 28. Current shareholders are offered two new shares for every 25 shares held. A core shareholder, Sopra Steria Group, has committed to subscribe to the stock issue. Sopra Steria holds 10.36 percent of CS and has pledged to inject €1.1 million into the company by exercising its preferential rights. “This capital increase will allow CS to have the means necessary to realize other operations of external growth with priority in Europe in the growth sectors of defense and civil security, space and cybersecurity,” the company said in a statement. Current shareholders will have a preferential right for subscribing to the stock issue. The shareholders meeting approved the capital increase, which had been announced as a second step in the Plan Ambition 2010 and follows the agreed offer for Novidy's. The acquisition of Novidy's boosts CS's annual sales in cybersecurity to €40 million, with the sector accounting for 20 percent of the company's total revenue, the company said in a June 26 statement. “We are delighted that our shareholders have unanimously approved this acquisition, which allows CS to mark a new stage in its development,” Blanc-Garin said in the statement. “This is the first significant step in our strategic plan, Ambition 2021.” https://www.fifthdomain.com/industry/2018/07/02/french-firm-makes-moves-to-fund-cybersecurity-expansion/