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15 novembre 2019 | International, Aérospatial, Terrestre
Par Michel Cabirol
Le nouveau chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Thierry Burkhard, a annoncé que le Patroller "sera armé". En 2023, l'armée de Terre disposera d'environ 1.200 drones couvrant plusieurs segments capacitaires.
L'armée de Terre va armer le drone Patroller, comme l'a récemment écrit La Tribune. C'est aujourd'hui officiel. Le nouveau chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Thierry Burkhard, l'a annoncé lors de son audition le 16 octobre au Sénat. "Le Patroller sera armé parce que l'armée de terre le souhaite mais sa mission première ne sera pas d'appuyer nos troupes", affirme-t-il. En outre, selon nos informations, Safran a d'ailleurs récemment obtenu la notification d'un contrat d'une durée de 18 mois pour une étude de levée de risques pour l'armement du Patroller.
"Nous faisons aussi preuve d'imagination et d'anticipation en armant le Patroller alors que ce n'était pas prévu au départ. Le Patroller sera donc armé parce que l'armée de terre le souhaite mais sa mission première ne sera pas d'appuyer nos troupes. Cependant, il bénéficiera de cette capacité. Par conséquent, si un Patroller découvre un poste de commandement ennemi à détruire, il doit pouvoir le faire", explique le général Thierry Burkhard.
Le choix de l'armement s'est porté sur la roquette guidée laser de 68mm de Thales, qui équipe déjà l'hélicoptère Tigre. Elle a été préférée à la version sol-air du MMP (Missile moyenne portée), le MHT de MBDA. Pourquoi ? La roquette guidée laser est dimensionnée aux besoins de l'armée de Terre en étant parfaitement adaptée à des objectifs rencontrés par le Patroller lors de ses missions de surveillance pour réaliser des tirs sur des cibles d'opportunité (pick-up, sniper...). La roquette est également beaucoup moins chère et plus légère que le MMP.
L'armée de Terre aura mis d'ici à la fin de l'année, quatre nouveaux types de drones en opération : le drone tactique Patroller (Safran), les mini-drones NX70 (Novadem) et Spy Ranger (Thales) et, enfin, le nano-drone Black Hornet 3 (l'américain FLIR). L'armée de Terre disposera "à terme de 1.300 drones, allant du nano drone de quelques grammes au drone tactique dont les performances permettront d'appuyer l'engagement d'une unité au combat dans la durée et sur de fortes distances", avait expliqué le prédécesseur du CEMAT, le général Bosser. Le projet de LPM prévoit la livraison d'ici à 2025 des trois premiers systèmes de drone tactique Patroller ainsi qu'une commande pour équiper l'armée de terre à hauteur de cinq systèmes à l'horizon 2030. L'armée de Terre souhaite disposer de cinq systèmes et vingt-huit drones tactiques de ce type en 2030.
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Le général Thierry Burkhard marche bien évidemment dans les pas de son prédécesseur dans le domaine des drones. "Dans cet environnement aéroterrestre, les drones ont déjà toute leur place", observe-t-il. D'autant que comme il le rappelle elle a été "précurseur dans l'emploi des drones". L'armée de Terre renouvelle son segment tactique avec le Patroller et élargira sa capacité jusqu'aux plus bas échelons des thé'tres d'opérations avec les nano-drones. "L'armée de Terre possède aujourd'hui environ 160 drones. En 2023, elle en comptera environ 1.200", précise le général Thierry Burkhard
9 juillet 2022 | International, Aérospatial
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6 juillet 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité
Dans une tribune publiée dans le journal Les Echos, Cédric Perrin, sénateur (LR) du Territoire de Belfort, et l'économiste Bruno Alomar appellent à une relance économique de la filière défense. Les crises récentes et à proximité de l'Europe ont montré l'importance du rôle des armées et la nécessité d'un « Etat-puissance ». Une autre raison est économique. Les entreprises de défense sont « transverses » industriellement et sont réparties sur tout le territoire. Les armées représentent « également de formidables bancs d'essai pour de nombreuses entreprises de petite et moyenne taille qui trouvent dans le client militaire un outil de retour d'expérience, leurs matériels étant testés et éprouvés au-delà de toutes conditions ». La Base industrielle et technologique de défense (BITD) « n'assure pas seulement les besoins opérationnels de nos armées. Elle est très puissamment imbriquée avec les filières aéronautique et spatiale, au travers de la dualité des technologies, ainsi que de celle des compétences de pointe qu'elle mobilise ». Les Echos du 29 juin 2020
2 juillet 2024 | International, Sécurité
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