4 décembre 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 19:55
Le Sénat a adopté ce jeudi le budget 2021 des Armées, en hausse pour la troisième année consécutive (+4,5% sur un an) à 39,2 milliards d'euros.
Ce budget «pour la troisième année consécutive respecte à la lettre les engagements et la trajectoire financière de la loi de programmation militaire» (LPM) 2019-2025, a fait valoir devant les sénateurs la ministre des Armées Florence Parly. «Nous le faisons malgré la crise sanitaire et malgré la crise économique qui prévaut actuellement. Donc c'est à la fois de la continuité, de la confiance par la visibilité donnée et de la relance», a-t-elle affirmé à l'AFP peu avant le vote des sénateurs.
Lors du débat, la ministre a été interrogée sur le coût du remplacement de 12 avions Rafale prélevés sur l'inventaire de l'armée de l'Air au profit de la Grèce. Athènes a annoncé mi-septembre son intention d'acquérir six Rafale neufs et douze d'occasion, pour un montant compris «entre un et deux milliards d'euros», selon le cabinet de la ministre. «Les discussions pourraient aboutir d'ici la fin de l'année», selon Florence Parly. «Si ce contrat aboutit, alors le produit de la vente des Rafale d'occasion reviendra bien au ministère des Armées» et non au budget général de l'Etat, a-t-elle déclaré. «Nous avons eu toutes les assurances du ministère de l'Economie et des Finances à ce sujet.» Pour remplacer les 12 avions d'occasion vendus à la Grèce, Paris doit commander en parallèle 12 Rafale neufs pour les besoins de l'armée de l'Air française.
Florence Parly a par ailleurs indiqué aux sénateurs que les surcoûts des opérations extérieures (Opex) et intérieures s'élevaient en 2020 à 1,46 milliard d'euros. Ils «sont couverts en 2020 à la fois par la provision constituée en loi de finances initiale (1,1 milliard, NDR), ainsi que par des contributions internationales et des redéploiements internes inférieurs à 60 millions d'euros et enfin par des ouvertures de crédits (...) pour 200 millions d'euros», a-t-elle détaillé.
La ministre a toutefois indiqué avoir renoncé à ce dernier financement en raison du «contexte sanitaire» et «par solidarité interministérielle». Sur le milliard d'euros de crédits gelés en début d'année au titre de «réserve de précaution», «800 millions d'euros qui étaient gelés ont été dégelés dès la mi-novembre», a-t-elle plaidé auprès de l'AFP. Le budget 2021 doit faire l'objet d'une adoption définitive par le Parlement au plus tard le 18 décembre.
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-budget-defense-2021-adopte-par-le-senat-20201203
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Tony Osborne The managing director of Leonardo's helicopter business says he would like to see a role for European industry in the programs that emerge from the U.S. Army's Future Vertical Lift (FVL). Gian Piero Cutillo told Aerospace DAILY on the sidelines of the 1,000th AW139 helicopter delivery in September that the European helicopter industry had generated the competencies to make it a useful partner in such a program, and said the company was in continuous talks with different partners but “there is nothing concrete.” European industry points to the F-35 Joint Strike Fighter program, which while securing significant sales in Europe has had an impact on the sales of European-built combat aircraft. There is a fear that with the volume of FVL platforms likely to be purchased by the U.S., their price could make FVL an attractive proposition for export customers. Sikorsky's Black Hawk has secured an increased customer base, particularly in Eastern Europe in recent years. The U.S. Army's work on a Future Long-Range Assault Aircraft (FLRAA) and Future Attack Reconnaissance Aircraft (FARA) is beginning to attract attention from European nations, with the U.S. Army planning to begin sharing information with allies shortly. The UK already has personnel embedded into the FVL program and is working on an operational analysis of its future helicopter fleets, with a focus on what high-speed rotorcraft can offer UK land forces. “From my heart, I would like to see European industry become one of the main actors. I strongly believe we have all the capabilities,” Cutillo said. “We are talking about what will be a global program, with more than one technology and room for the traditional technology as well.” Any FVL partnership should not be like that of previous programs, Cutillo said. European industry has already begun the development of high-speed rotorcraft, such as Leonardo's AW609 tiltrotor, Airbus' X3 compound helicopter and a future development of the latter, the Rapid And Cost-Efficient Rotorcraft (RACER). But so far they are targeted to the commercial market. An Airbus proposal for FARA, believed to use the X3 technology, was rejected earlier this year, with only U.S.-based companies awarded contracts. The Italian military is said to be interested in purchasing the Leonardo tiltrotor. But contractual limitations imposed by Bell, which was previously a partner on the AW609, stipulate that the aircraft cannot be offered with armaments. It is unclear whether these limitations extend to future tiltrotor models. Leonardo is investigating future tiltrotor technologies through the European Union Clean Sky 2 program, with a technology demonstrator, the Next Generation Civil Tilt Rotor, due to fly in 2023. https://aviationweek.com/vertical-flight/leonardo-europe-should-have-role-future-vertical-lift
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