20 octobre 2022 | Local, Terrestre

La ministre Anand annonce un investissement pouvant s’élever à 3,7 milliards de dollars en vue de la fourniture aux Forces armées canadiennes de vêtements et de chaussures opérationnels

Le 20 octobre 2022 – Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) – Défense nationale/Forces armées canadiennes

Aujourd'hui, la ministre de la Défense nationale, Anita Anand, a annoncé qu'à la suite d'un processus d'approvisionnement concurrentiel, Logistik Unicorp, une entreprise établie à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, s'est vu accorder un contrat visant la fourniture aux Forces armées canadiennes (FAC) de vêtements et de chaussures opérationnels. Ce contrat, dont la valeur pourrait s'élever à 3,7 milliards de dollars sur 20 ans, appuiera plus de 3 000 emplois dans les industries du textile, de l'habillement et de la chaussure au Canada.

Cet investissement prévoit la livraison d'approximativement 1 222 articles vestimentaires et chaussures portés par les membres des FAC durant leurs déploiements, notamment :

· uniformes de combat avec le dessin de camouflage canadien (DCamC);

  • écussons et insignes;
  • bottes de combat, bottes pour climat aride/chaud et mukluks;

· tenues d'hiver, entre autres, parkas, couvre-chefs, gants et mitaines;

  • équipement individuel des soldats, entre autres, sacs de couchage et sacs à dos d'une journée.

Ce contrat prévoit la livraison de fournitures pour plus de 160 000 personnes, y compris des membres de la Force régulière et de la Réserve, des Rangers canadiens, des Rangers juniors, des techniciens en recherche et sauvetage, des pompiers et des cadets. De plus, le contrat renferme des dispositions permettant l'approvisionnement ponctuel en équipement nécessaire à des opérations de déploiement inattendues, par exemple, la fourniture immédiate d'équipement de protection individuel en cas d'urgences critiques.

Le Contrat consolidé vêtements et chaussures opérationnels (C2VCO) annoncé aujourd'hui constitue une nouvelle approche à la fourniture de l'équipement opérationnelle dont les FAC ont besoin pour mener des opérations nationales et internationales couronnées de succès. Une fois que le contrat sera bien en place, les militaires pourront commander des articles en ligne et faire livrer leurs commandes à leur porte, et les FAC, quant à elles, pourront continuer de distribuer directement les uniformes aux unités. Cette nouvelle approche se traduira par l'optimisation de la gestion des ressources et des stocks pour les FAC, l'amélioration de la disponibilité des produits et l'accroissement de la valeur pour les contribuables.

Le présent projet produira des retombées économiques concrètes pour les Québécois et l'ensemble des Canadiens. Logistik Unicorp investira des fonds dans les activités de recherche et développement et la formation axée sur les compétences visant les secteurs du textile, de l'habillement et de la chaussure, ce qui donnera lieu à la création d'emplois et de possibilités d'exportation additionnelles. Logistik Unicorp doit également se conformer aux exigences obligatoires en matière de contenu canadien en veillant à ce que la majeure partie de la fabrication de vêtements et de chaussures soit réalisée au Canada.

Le gouvernement du Canada est résolu à doter les FAC de l'équipement et des outils dont elles ont besoin pour servir le Canada sur la scène nationale et internationale.

https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2022/10/la-ministreanand-annonce-un-investissement-pouvant-selever-a-37milliards-de-dollars-en-vue-de-la-fourniture-aux-forces-armees-canadiennes-de-veteme0.html

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    7 mars 2023 | Local, Autre défense

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    Le 7 mars 2023 – Kingston (Ontario) – Défense nationale/Forces armées canadiennes Aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau et la ministre de la Défense nationale Anita Anand ont annoncé que le Canada a envoyé sept techniciens médicaux et adjoints médicaux en provenance d’unités des Services de santé des Forces canadiennes (SSFC) des Forces armées canadiennes (FAC) en Pologne, où ils aideront des membres des forces armées de l’Ukraine à acquérir les compétences nécessaires pour sauver des vies avec efficacité en situation de combat. Ces instructeurs en soins médicaux canadiens seront intégrés au programme d’instruction dirigé par la Pologne, qui est axé sur des compétences médicales tactiques avancées et met un accent particulier sur la survivabilité au combat. L’instruction commencera au début de mars et chaque cours devrait durer environ un mois. Le personnel des FAC participant à ce programme d’instruction provient d’unités partout au Canada. En outre, le Canada prolonge jusqu’en octobre 2023 ses efforts en cours pour former des sapeurs ukrainiens en Pologne dans le cadre de l’opération UNIFIER. Par l’entremise de cette formation offerte depuis l’automne 2022, environ 45 membres des FAC aident des sapeurs de combat ukrainiens à acquérir des compétences spécialisées portant notamment sur la reconnaissance technique et l’utilisation d’explosifs pour les travaux de démolition et de déminage. Depuis février 2022, le Canada s’est engagé à fournir plus d’un milliard de dollars en aide militaire à l’Ukraine. Ces dons comprennent huit chars de combat principaux Leopard 2, un véhicule blindé de dépannage, plus de 200 véhicules blindés, un système national de missiles surface-air perfectionné (NASAMS) accompagné de munitions, 39 véhicules blindés d’appui tactique, des armes antichars, des armes légères, des obusiers M777 accompagnés de munitions, des caméras pour drones à haute résolution, des vêtements d’hiver et plus encore. Citations « L’attaque de la Russie contre l’Ukraine est une attaque contre la démocratie, la liberté et la souveraineté. Devant cette guerre injuste et horrible, l’appui du Canada envers l’Ukraine demeure inébranlable.  Grâce à des dons d’aide militaire, à la formation de sapeurs ukrainiens et, maintenant, à la formation d’Ukrainiens en premiers soins au combat, le Canada dote les forces armées de l’Ukraine des compétences et de l’équipement dont elles ont besoin pour gagner cette guerre et sauver des vies. Nous épaulerons l’Ukraine pendant aussi longtemps qu’il le faudra. » L’honorable Anita Anand, ministre de la Défense nationale Faits en bref Les membres des Forces armées canadiennes soutiennent les Forces armées ukrainiennes au Royaume-Uni et en Pologne dans le cadre de l’opération UNIFIER en leur offrant de l’instruction pour acquérir diverses compétences militaires. De 2015 à 2023, le Canada a formé plus de 35 000 membres des forces de sécurité de l’Ukraine dans le cadre de l’opération UNIFIER. Les Forces armées canadiennes contribuent à l’acheminement de l’aide militaire destinée à l’Ukraine en Europe depuis le Canada et au nom de nos Alliés et partenaires. Elles ont notamment transporté plus de sept millions de livres de dons militaires depuis mars 2022. https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2023/03/le-canada-envoie-des-instructeurs-en-soins-medicaux-en-appui-a-loperationunifier-et-prolonge-le-programme-de-formation-de-sapeurs-en-pologne.html

  • Canada to accept bids for new fighter jet in May — here are the potential competitors

    2 novembre 2018 | Local, Aérospatial

    Canada to accept bids for new fighter jet in May — here are the potential competitors

    By: David Pugliese VICTORIA, British Columbia — Canada expects to accept formal bids for a new fighter jet in May, with the first aircraft delivered by 2025, according to Canadian government procurement officials. A draft bid package for 88 fighters was issued to companies for their feedback by the end of this year, said Pat Finn, assistant deputy minister for materiel at the Department of National Defence. From there, the final bidding instructions for the CA$16 billion (U.S. $12 billion) procurement will be issued and bids required by May 2019, he added. The aircraft will replace Canada's current fleet of CF-18 fighter jets. The aircraft expected to be considered include Lockheed Martin's F-35, the Eurofighter Typhoon, the Dassault Rafale, Saab's Gripen and the Boeing Super Hornet. The Canadian government will require a robust package of guaranteed industrial benefits or offsets from the winning bidder, government officials said. But that could be a problem for the F-35, as Canada is still a partner in that program, which does not guarantee participating-nations contracts. Work on the F-35 program is based on best value and price. Canadian industrial participation in the F-35 program has reached $1 billion, as more than 110 Canadian firms have landed contracts related to the aircraft program. Jeff Waring, director general for industrial benefits policy at the federal Innovation, Science and Economic Development Canada, said the country sees the fighter jet program as a “once-in-a-generation opportunity for the Canadian economy.” But he noted the industrial benefits policy is flexible. “It is a market-driven approach,” he said. “It encourages suppliers to make investments that make sense to them.” The issue of industrial benefits has already been discussed with companies interested in bidding on the project, and those talks will continue as feedback is received on the draft bid package, government officials said. Email: dpugliese@defensenews.com https://www.defensenews.com/global/the-americas/2018/10/30/canada-to-accept-bids-for-new-fighter-jet-in-may-here-are-the-potential-competitors

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    4 mai 2020 | Local, Terrestre

    Liberals set to break promise to buy back ‘all’ assault weapons in Canada

    The Liberal government is walking back an election promise to buy back “all" military-style assault rifles in Canada, opting instead to allow current owners to sell their weapons to the government or to keep them under a grandfathering process, federal officials say. The measure is set to anger both sides of the gun-control debate, who are already polarized over the looming ban of a number of semi-automatic weapons. The partial buyback program is the latest example of the Liberal Party of Canada promising strict gun-control measures during an election and then backing off in government. Under grandfathering, new weapons sales will be stopped, but current owners will be allowed to keep their banned weapons at home under certain conditions. The broad details of the buyback program were provided by federal officials, whom The Globe and Mail is not identifying because they were not authorized to speak publicly on the matter. Alison de Groot, of the Canadian Sporting Arms and Ammunition Association, said a partial buyback program is “bad public policy” and doesn't make sense. “It is totally ineffective and a waste of taxpayer dollars,” she said. “Canadians will not be safer.” Nathalie Provost, who was hit by four bullets during the 1989 École Polytechnique massacre in which 14 women died, said a partial buyback is another disappointment in her 30-year battle for gun control. She said she understands the logistical difficulties of a full buyback, but blamed the situation on a series of failures by successive governments to enact strong gun-control measures. She was particularly critical of the elimination in 2012 of much of the federal long-gun registry under the previous Harper government. “I'm so angry, you can't imagine,” said Ms. Provost, who is part of a gun-control group called Poly Remembers. As previously reported by The Globe, the federal government is implementing its election promise to ban military-style assault rifles in Canada. Federal officials said the government has adopted a list of nine weapons to be prohibited in Canada, including firearms such as the AR-15, the Ruger Mini-14 and the Beretta CX4 Storm that have been used in mass shootings, in Canada or abroad Provisional list of recommended prohibited firearms Estimated numbers in Canada M16, M4, AR-10, AR-15 Sandy Hook, New Zealand, Las Vegas, Orlando Mini-14 Polytechnique 83,570 16,860 M14 Moncton Swiss Arms Classic Green 5,230 1,340 Vz58 Quebec Mosque CZ Scorpion EVO 3 11,590 1,810 Beretta CX4 Storm Dawson College SIG MCX and SIG MPX 1,510 1,000 Robinson XCR Guns above 20 mm calibre 1,830 30 Guns with muzzle energy above 10,000 joules 600 MURAT YÜKSELIR / THE GLOBE AND MAIL, SOURCE: GOVERNMENT OF CANADA The ban, which has been made through a cabinet decision, is set to be announced and take effect shortly. The government expects that banning the nine platforms and their variants will scoop up close to 1,500 different models in the country, totalling tens of thousands of individual firearms. In addition to the nine platforms, prohibitions are expected to be placed on guns with a muzzle energy exceeding 10,000 joules, which would snare .50-calibre sniper rifles, and those with calibres in excess of 20 millimetres, a rare grade of firearm that includes some grenade launchers. “Those are the only two prohibitions that make sense,” said A.J. Somerset, author of Arms: The Culture and Credo of the Gun and a former gunnery instructor with the Canadian Forces. “They seek to ban things around specifications. Going after individual models perpetuates the same failed approach." Mr. Somerset said that prohibiting specific models resembles a push in the 1990s to crack down on semi-automatic assault-style rifles under then-prime minister Jean Chrétien. Rather than passing comprehensive legislation, the government of the day sought to stamp out “military-style assault weapons” by identifying gun models through order-in-council. According to RCMP briefing notes, the orders-in-council were intended to be updated continually as new guns arrived on the Canadian market. For the most part, that never happened and gun manufacturers easily switched production to firearm models that circumvented the regulations. “As soon as they prohibit one model, other models will become popular – it's whack-a-mole,” said Alan Voth, a gun forensics consultant and retired RCMP firearms analyst. Mr. Voth said the 1990s prohibitions made Canada's classification system so convoluted that regional RCMP forensics labs would often disagree with one another over how certain firearm models should be classified. The government eventually centralized classification duties in Ottawa, in part to overcome regional discrepancies. Unlike the coming ban on specific assault-style weapons, the buyback program, and further gun-control measures being prepared by Ottawa, will need to be enacted through new legislation and are only scheduled to take effect next year. It remains unclear how much the buyback program will cost, but Ms. de Groot said the Liberals “grossly underestimated” the cost when they provided a $250-million price tag during the election. In a statement, Conservative MP Pierre Paul-Hus accused the government of using the “immediate emotion” of a recent mass shooting in Nova Scotia to “make major policy changes” such as the ban on assault weapons. The NDP and the Bloc Québécois both said they support a ban of assault weapons. Prime Minister Justin Trudeau defended the timing of the ban on Thursday, explaining his government was nearly ready to introduce the gun-control measures when Parliament suspended its regular activities in March because of the COVID-19 pandemic. https://www.theglobeandmail.com/politics/article-liberals-set-to-break-promise-to-buy-back-all-assault-weapons-in/

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