31 juillet 2020 | International, C4ISR
TOKYO (Reuters) - U.S. defence company Raytheon (RTN.N) is lobbying Japanese lawmakers to replace Lockheed Martin Corp (LMT.N) as the supplier of powerful radars as Tokyo reconsiders plans for two Aegis Ashore missile defence sites, three sources said.
“It's game on,” said one of the sources, who has direct knowledge of Raytheon's lobbying campaign. Raytheon's pitch includes a proposal to put its SPY-6 radar on refitted destroyers, as the U.S. Navy plans to do. The company says that would save money and time as Japan tackles new missile threats, drones and stealth aircraft.
Lockheed Martin has a contract with Japan to build its $300 million SPY-7 radars at the two cancelled Aegis Ashore sites, but says other sites or ships are possible.
But critics say dedicating ships to missile defence pulls them away from other duties, and new destroyers can cost hundreds of millions of dollars. And Japan could face financial penalties if it pulled out of its contract with Lockheed Martin.
“We are looking at the various options available to us,” a defence ministry spokesman said.
A key battle for the two companies will be winning the support of former defence ministers and deputy ministers who as early as next week will make recommendations to Prime Minister Shinzo Abe.
That group, led by former defence minister Itsunori Onodera, formed in June after current defence chief Taro Kono suspended the Aegis Ashore plan. It has weighed in on missile defence and discussed proposals that Japan acquire strike weapons for that mission, Japanese officials have said.
The group of lawmakers will release their recommendations on Friday after they present them for approval to the ruling Liberal Democratic Party's defence policy committee, Onodera told reporters after the group met on Thursday.
Japan under Abe has beefed up its military with stealth fighters designed to fly off carriers, longer-range missiles, new amphibious units and stronger air defences meant to deter threats from neighbours, including North Korea and China.
Kono said he ordered the Aegis sites relocated because rocket boosters that accelerate interceptor missiles into space could fall on residents. But concern over mounting costs was the main reason for that decision, according to the three sources.
ADVERTISEMENT
China is rapidly expanding and improving its ballistic missile arsenal, and in 2017 North Korea tested a missile that flew over the Japanese island of Hokkaido.
With around three times the range of radars currently used by Japan, both SPY-6 and SPY-7 would greatly enhance Japan's ability to detect multiple attacks.
One option for Japan that would avoid any political fallout would be to buy both radars, using SPY-6 on Aegis ships and deploying Lockheed's SPY-7 as an early warning radar, one of the sources said.
Onodera's backing would make that change more likely because he approved the Lockheed Aegis radar acquisition two years ago. At the time he was unaware that testing in Hawaii could add at least $500 million to Aegis Ashore's $4 billion budget, separate sources told Reuters last year.
In an interview in the Asahi newspaper on Thursday, Onodera said the “ideal option” for Japan would be to find a safe ground-based location. He also noted that building Aegis ships would cost both money and manpower.
Onodera's office declined an interview request, but one source familiar with his position on the radars described him as “flexible.”
Masahisa Sato, a former deputy defence minister who also served as a deputy minister of foreign affairs, said Japan's choice is between SPY-7 at new sites, with the missile launchers deployed elsewhere, or building Aegis ships equipped with SPY-6.
“I am recommending an increase in Aegis ships,” he said. “SPY-7 is under development and there is a question about how it would perform in a new configuration,” Sato added.
Lockheed Martin said its system could be adapted to ships, and disputed questions about performance.
“SPY-7 radar is the most advanced radar in the world today and we believe it is the best solution for Japan's defence needs,” the company said in an e-mail.
For its part, Raytheon said the SPY-6 will be deployed on 50 U.S. Navy ships, calling it the “most advanced radar technology in production today.”
19 juin 2023 | International, Terrestre
Companies are looking for more guidance from the EU as they balance the need for speedy production with hefty market intervention from Brussels.
25 octobre 2018 | International, Aérospatial
Alexis Pfefferlé Mardi 23 octobre 2018, 0800, Lausanne, entrée en lice des avionneurs américains. Pour rappel, deux avions américains sont en compétition dans le cadre du programme AIR2030, le F/A 18 Super Hornet de Boeing et le F35 de Lockheed Martin. Au menu de cette matinée, le F/A 18 Super Hornet de Boeing. L'avion proposé n'est pas inconnu puisqu'il avait été naturellement envisagé lors de la précédente campagne de renouvellement de la flotte avant que Boeing ne renonce à faire une offre à la Suisse. Boeing avait expliqué à l'époque que « le nouveau Super Hornet est peut-être un avion trop poussé par rapport aux besoins de la Suisse. ». Huit ans plus tard, les besoins exprimés par la Suisse pour son nouvel avion de combat ont évolué et le Super Hornet fait à nouveau office de candidat sérieux. En effet, les F/A 18 Hornet dans leur version C et D sont en service dans les forces aériennes suisses depuis maintenant vingt ans et l'avion est bien connu de nos pilotes et militaires. Quelles différences par rapport au modèle actuel ? Le F/A 18 Super Hornet n'est pas un nouvel avion mais bien une évolution du Hornet que nous connaissons. Il s'agit cependant d'une évolution en profondeur avec une refonte du design, de la signature radar, une mise à jour des systèmes d'armes et de l'électronique embarquée ou encore une augmentation importante de l'autonomie. Aujourd'hui, le F/A 18 Super Hornet E/F est un biréacteur de 4ème génération + disponible en monoplace et biplace comme les variantes C et D de son prédécesseur. Boeing va droit au but La présentation du jour de Boeing est, comme disent les américains, « straight to the point ». Communication à l'américaine oblige, on débute avec un clip vidéo figurant un compte à rebours égrené par une voix féminine à l'issue duquel divers types d'engins fabriqués par Boeing s'élancent dans le ciel dans un panache de fumée incandescent. Sans autre intermède, le représentant de Boeing, Monsieur CRUTCHFIELD, développe directement sur la facilité de transition entre le modèle actuel de l'armée suisse et le Super Hornet, un mois d'entraînement au maximum étant selon lui nécessaire aux pilotes aguerris sur F/A 18 Hornet pour se familiariser avec cette nouvelle version. Quant au matériel d'entretien et à l'armement, il est en partie compatible entre les deux versions. Compte tenu de l'avenir bien incertain des F/A 18 suisses actuels dans le contexte politique tendu des exportations d'armes, le recyclage partiel est un point pour le moins pertinent. Pour Boeing, le Super Hornet est la transition la plus simple et la moins onéreuse pour la Suisse. C'est au tour de Madame Nell BRECKENRIDGE, première femme à s'exprimer pour un constructeur, de prendre le relais. Elle partage premièrement quelques chiffres : Boeing est un géant de l'industrie, qui a l'habitude de l'offset et de travailler avec des partenaires dans le monde entier. Historiquement, l'offset Boeing c'est près de 50 milliards USD dans environ 40 pays depuis 35 ans. Actuellement, c'est 65 collaborations pour un montant de 20 milliards USD dans 20 pays. Efficacité et engagement Viennent ensuite les arguments phares de Boeing pour la Suisse. Premièrement, le géant américain, en tant que constructeur du F/A 18 Hornet, le dernier avion acquis par l'armée suisse, peut s'appuyer sur sa propre expérience dans le cadre du programme offset d'USD 1,3 milliards réalisé en Suisse dans le cadre de l'achat de cet avion en 1997. Détail piquant au pays de la ponctualité, le programme d'offset de l'époque a été complété 3 ans avant le délai prévu. Dans la même veine, un nouveau programme d'offset a été signé par Boeing avec la Suisse en 2009 pour la mise à jour des F/A 18 Hornet, lequel a également été complété, selon Boeing, en avance du calendrier prévu. Au total, toujours selon Boeing, ce sont plus de 600 sociétés suisses qui font ou ont fait affaire avec l'avionneur au cours des vingt dernières années. Sur leur dernier slide de présentation, Boeing déclare : Promises made, promises kept. (Promesses faites, promesses tenues) Tout un programme. https://blogs.letemps.ch/alexis-pfefferle/2018/10/25/air2030-a-la-rencontre-de-boeing-et-du-f-a-18-super-hornet-4-5/
19 février 2021 | International, Naval
JACKSONVILLE, Fla. — The Naval Surface Warfare Center in Crane, Indiana, has awarded Collins Aerospace Systems, a unit of Raytheon Technologies, a seven-year, $64 million indefinite delivery, indefinite quantity contract to provide sonar domes for surface combat ships for the...