14 mars 2019 | Local, Aérospatial

Dévoilement de la nouvelle stratégie spatiale pour le Canada - Le gouvernement dévoile son plan pour l'avenir de l'exploration spatiale, des sciences de l'espace et des emplois dans ce domaine

EDMONTON, le 6 mars 2019 /CNW/ - Qu'il s'agisse de mettre au point des technologies satellitaires avant-gardistes, de construire le Canadarm ou de déployer des systèmes de radar spatiaux, le Canada exerce un leadership en matière de sciences et de technologies spatiales depuis plus de 60 ans. Les investissements dans les sciences, l'innovation et la recherche ouvrent de nouveaux horizons de croissance économique, créent des milliers d'emplois pour des Canadiens travaillants, et nous aident à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et la place que nous y occupons.

Le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, l'honorable Navdeep Bains, a dévoilé aujourd'hui la nouvelle stratégie spatiale pour le Canada, qui met l'accent sur la valeur stratégique de l'espace et de l'exploration spatiale pour le Canada.

L'engagement du Canada à participer au projet du Gateway lunaire constitue la pièce maîtresse de la stratégie, qui est intitulée Exploration, imagination, innovation : Une nouvelle stratégie spatiale pour le Canada. La stratégie qui vise à exploiter des créneaux forts de notre pays, comme la robotique, tout en faisant avancer les sciences et l'innovation dans des domaines de pointe comme l'intelligence artificielle (IA) et les technologies biomédicales. En outre, pour préparer la prochaine génération à occuper les emplois de demain, l'initiative Astronautes juniors misera sur le pouvoir d'inspiration de l'espace pour amener les jeunes à s'intéresser aux sciences, aux technologies, à l'ingénierie et aux mathématiques, qui s'inscrivent dans le large éventail de compétences et d'activités liées à l'espace.

La stratégie décrit comment le gouvernement entend positionner l'industrie spatiale canadienne pour tirer pleinement profit de l'économie mondiale croissante dans le domaine spatial, tout en assurant que le Canada tire son épingle du jeu. Dans le cadre de la stratégie, les entreprises innovatrices du secteur spatial recevront l'appui d'un programme d'investissement qui leur est réservé, ce qui leur permettra de croître et de prospérer au Canada et à l'étranger.

La stratégie met aussi la priorité sur l'exploitation des sciences et des technologies de l'espace pour résoudre des enjeux importants sur Terre, et propose notamment ce qui suit :

  • Investir dans les technologies de communication par satellite pour la large bande, notamment pour assurer la connectivité dans les régions rurales et éloignées;
  • Étudier comment dispenser de meilleure façon les services de soins de santé dans les communautés éloignées au moyen des leçons apprises dans l'espace;
  • Financer la mise au point et la démonstration de sciences et de technologies lunaires dans divers domaines notamment l'IA, la robotique et la santé;
  • Mettre à profit les données uniques recueillies à l'aide des ressources spatiales canadiennes pour appuyer la croissance des entreprises et mener des activités scientifiques de pointe, y compris en ce qui a trait aux incidences des changements climatiques sur l'atmosphère.

L'exploration spatiale nous permet de mieux comprendre notre planète et l'Univers, tout en favorisant la recherche et les découvertes et en ouvrant de nouvelles possibilités commerciales au Canada qui rehausseront la qualité de vie de la population. Le gouvernement du Canada mettra la stratégie à profit pour appuyer les prochaines générations d'innovateurs et d'explorateurs, et pour donner aux Canadiens les moyens de décrocher les emplois de demain dans des industries d'avenir.

Les faits en bref

  • La stratégie tient compte des perspectives et des points de vue recueillis par le Comité consultatif de l'espace.
  • Le 28 février 2019, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 1,9 milliard de dollars sur 24 ans dans la prochaine génération de robotique spatiale intelligente alimentée par l'IA pour le Gateway lunaire, un projet dirigé par les États-Unis.
  • Le gouvernement a aussi fourni 150 millions de dollars sur cinq ans à l'appui du Programme d'accélération de l'exploration lunaire (PAEL). Le PAEL financera le développement et la démonstration de sciences et de technologies lunaires dans divers domaines notamment l'IA, la robotique et la santé.
  • L'initiative Astronautes juniors propose des activités et un concours en vue d'offrir une formation à des jeunes au siège social de l'Agence spatiale canadienne à Saint-Hubert, au Québec, en compagnie de véritables astronautes.
  • Le secteur canadien de l'espace emploie 10 000 travailleurs hautement qualifiés. Il génère 5,5 milliards de dollars par année dans l'économie canadienne, et représente, en moyenne, 2 milliards de dollars de ventes à l'exportation.
  • L'espace est une source de débouchés commerciaux lucratifs pour nos entreprises. Morgan Stanley prévoit que le marché mondial de l'espace triplera pour atteindre 1,1 billion de dollars américains à l'horizon 2040.
  • Le gouvernement du Canada a investi plus de 2,5 milliards de dollars depuis 2015 dans le secteur spatial canadien. Il a entre autres prolongé la participation du Canada aux missions à bord de la Station spatiale internationale, fourni du financement à l'Agence spatiale canadienne pour mettre à l'essai des technologies spatiales et aidé des entreprises canadiennes à prendre de l'expansion par l'entremise du Fonds stratégique pour l'innovation.

« En visant la Lune, nous inspirons nos enfants à se tourner vers la conquête des étoiles. L'espace est synonyme de possibilités illimitées et de découvertes infinies. Derrière chaque astronaute que nous envoyons dans l'espace se trouvent des milliers de Canadiens qui contribuent au succès de sa mission. La stratégie spatiale saura inspirer notre prochaine génération d'astronautes, d'ingénieurs et de scientifiques. Elle fera aussi en sorte que la population et les entreprises du Canada profitent des débouchés croissants qu'offre l'économie de l'espace. »

L'honorable Navdeep Bains, ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique

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SOURCE Agence spatiale canadienne

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/devoilement-de-la-nouvelle-strategie-spatiale-pour-le-canada-le-gouvernement-devoile-son-plan-pour-l-avenir-de-l-exploration-spatiale-des-sciences-de-l-espace-et-des-emplois-dans-ce-domaine-899923430.html

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The proposal is one of three the federal government received at the deadline for a contract valued at up to $19 billion. Boeing's F/A-18E/F Super Hornet and Saab's Gripen E are also in the running. The government may begin negotiations with one or more of the compliant bidders once the initial evaluation is completed, likely by next spring. The final decision is expected in 2022 and first deliveries by 2025. As the RCAF and Public Services and procurement Canada now begin to evaluate the proposals, Lockheed Martin was keen to remind Canadians the F-35A is the only fifth-generation fighter in the competition. “It truly is a generation ahead of any other fighter in production and can be procured for about the same or less than the far less capable fourth-generation aircraft,” said Callaghan. Though the Joint Strike Fighter program was originally launched with the intent of developing a more cost-effective family of aircraft with a shared design and common systems, and high production volume to reduce procurement and sustainment costs, the ambitious program has struggled with high development costs and the final price tag. However, between the second Low Initial Production Rate (LRIP) in 2008 and LRIP 10 in 2016, the cost of an F-35A decreased by about 60 per cent. As Lockheed Martin ramps up to a production rate of about 141 aircraft per year for LRIP 14, its reached a per unit cost of about US$78 million. The aim now is to bring the cost per flight hour down under US$25,000 by 2025. “We are putting that same level of focus, that same level of rigour and innovation to reduce sustainment costs,” said Callaghan. “With ... every flight hour, the enterprise gets smarter, more mature, more effective, more on track to meet several critical performance and affordability targets.” Equally important to a government that will be eying more well-paying jobs in the aerospace sector for decades to come, Callaghan highlighted Canada's involvement in the JSF program. The federal government was the first nation to sign on to the U.S. partnership and to date “more than 110 Canadian companies have contributed to the development and the production of the F-35,” he said, resulting in about US$2 billion in contracts. 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