7 décembre 2018 | International, Aérospatial

Boeing, ELG Carbon Fibre find new life for airplane structure material in groundbreaking partnership

First-agreement of its kind will repurpose aerospace-grade composite material for making laptop cases, car parts and other products

Partnership will reduce solid waste by more than one million pounds a year

SEATTLE, Dec. 5, 2018 /PRNewswire/ -- Boeing [NYSE:BA] and ELG Carbon Fibre today announced a partnership to recycle excess aerospace-grade composite material, which will be used by other companies to make products such as electronic accessories and automotive equipment.

The agreement – the first of its kind for the aerospace industry – covers excess carbon fiber from 11 Boeing airplane manufacturing sites and will reduce solid waste by more than one million pounds a year.

Carbon-fiber reinforced material is extremely strong and lightweight, making it attractive for a variety of uses, including in building the super-efficient 787 Dreamliner and the all-new 777X airplane.

As the largest user of aerospace-grade composites from its commercial and defense programs, Boeing has been working for several years to create an economically viable carbon fiber reuse industry. The company improved its production methods to minimize excess and developed a model for collecting scrap material.

But technical barriers stood in the way of repurposing material that had already been "cured" or prepped for use in the airplane manufacturing process. UK-based ELG developed a proprietary method to recycle "cured" composites so they do not have to be thrown out.

"Recycling cured carbon fiber was not possible just a few years ago," said Tia Benson Tolle, Boeing Materials & Fabrication director for Product Strategy & Future Airplane Development. "We are excited to collaborate with ELG and leverage innovative recycling methods to work toward a vision where no composite scrap will be sent to landfills."

To prove that the recycling method can be applied on a grand scale, Boeing and ELG conducted a pilot project where they recycled excess material from Boeing's Composite Wing Center in Everett, Wash., where the massive wings for the 777X airplane are made.

ELG put the excess materials through treatment in a furnace, which vaporizes the resin that holds the carbon fiber layers together and leaves behind clean material. Over the course of 18 months, the companies saved 380,000 pounds of carbon fiber, which was cleaned and sold to companies in the electronics and ground transportation industries.

"Security of supply is extremely important when considering using these materials in long-term automotive and electronic projects," said Frazer Barnes, managing director of ELG Carbon Fibre. "This agreement gives us the ability to provide that assurance, which gives our customers the confidence to use recycled materials."

Based on the success of the pilot project, Boeing says the new agreement should save a majority of the excess composite material from its 11 sites, which will support the company's goal to reduce solid waste going to landfills 20 percent by 2025.

"This collaboration takes Boeing's commitment to protect the environment to a whole new level. Recycling composites will eventually be as commonplace as recycling aluminum and titanium," said Kevin Bartelson, 777 Wing Operations leader.

Boeing and ELG are considering expanding the agreement to include excess material from three additional Boeing sites in Canada, China and Malaysia.

As a result of the partnership, ELG estimates the number of its employees will nearly triple from 39 in 2016 to an expected 112 by the end of 2019 as the recycling market continues to expand.

Contact:
Todd Kelley
425-373-8388
todd.e.kelley@boeing.com

SOURCE Boeing

https://boeing.mediaroom.com/2018-12-05-Boeing-ELG-Carbon-Fibre-find-new-life-for-airplane-structure-material-in-groundbreaking-partnership

Sur le même sujet

  • Pourquoi pas un porte-avions franco-européen ?

    25 octobre 2019 | International, Aérospatial

    Pourquoi pas un porte-avions franco-européen ?

    OPINION. Le porte-avions offre une capacité militaire majeure à une marine. Son déploiement, lors d'une crise, représente un signal politique fort. L'apparition d'un porte-avions aux couleurs de l'Europe serait certes « hautement symbolique », mais le symbole ne suffit pas dans les questions de défense. Par un groupe de travail au sein de l'association EuroDéfense-France(*). « Le Charles-de-Gaulle aura besoin d'un successeur », souligna Florence Parly, la ministre des Armées, au salon Euronaval en octobre 2018, en lançant une phase d'études pour la construction d'un nouveau porte-avions, qui pourrait entrer en service vers 2030-2035. Ce successeur sera-t-il isolé ? Ou en couple, comme le furent naguère le Clemenceau et le Foch ? Cette solution serait militairement préférable, permettant à la France de toujours disposer d'un b'timent opérationnel, tandis que l'autre serait en période d'entretien ou en refonte. Elle aurait toutefois un coût élevé, celui d'un seul navire étant estimé à 4,5 milliards d'euros. Le porte-avions offre une capacité militaire majeure à une marine. Son déploiement, lors d'une crise, représente un signal politique fort. Dans sa mission Clemenceau, entre mars et juillet derniers, le groupe aéronaval, constitué par le Charles de Gaulle avec ses b'timents d'accompagnement, a participé à l'opération Chammal contre Daech au Moyen-Orient, puis a rejoint la région indo-pacifique pour une série d'exercices avec les marines de l'Inde, des États-Unis, de l'Australie, de la Malaisie et du Japon, et celle de l'Egypte au retour. Combat contre le terrorisme et coopération avec nos alliés ont ainsi conjugué guerre et diplomatie. Dans sa réponse aux propositions d'Emmanuel Macron en vue d'une réforme de l'Union européenne, Annegret Kramp-Karrenbauer, alors successeure d'Angela Merkel à la présidence de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne et désormais ministre fédérale de la Défense, a écrit en mars de cette année : close volume_off « Dès à présent, l'Allemagne et la France travaillent ensemble au projet d'un futur avion de combat européen... La prochaine étape pourrait consister en un projet hautement symbolique, la construction d'un porte-avions européen commun, pour souligner le rôle de l'Union européenne dans le monde en tant que puissance garante de sécurité et de paix. » Macron et Merkel ont plusieurs fois exprimé l'ambition d'une « armée européenne. » Si l'Europe veut tenir sa place dans le concert mondial, tel qu'il se dessine avec des puissances-continent comme les États-Unis, la Chine, la Russie ou l'Inde, elle doit se doter d'une capacité militaire d'action. Des progrès indéniables sont intervenus depuis 2017, notamment gr'ce à la coopération structurée permanente, le fonds européen de défense, l'initiative européenne d'intervention, mais l'Union européenne reste loin de disposer d'une véritable armée. Un porte-avions aux couleurs de l'Europe ? L'apparition d'un porte-avions aux couleurs de l'Europe serait certes « hautement symbolique », comme l'écrit la responsable allemande, et ce navire pourrait montrer le drapeau de l'Union sur les mers du globe et aux approches des continents. Cependant, le symbole ne suffit pas dans les questions de défense. Un porte-avions est un navire de guerre et, s'il peut remplir des missions diplomatiques de présence, il faut, pour que celles-ci soient crédibles, qu'il soit aussi capable d'intervenir militairement, qu'il sache effectivement combattre. À cet égard, la réalisation d'un porte-avions peut paraître prématurée à ce stade de l'intégration européenne. Florence Parly a, en effet répondu, sur les ondes de RMC en mai dernier qu'on « n'en est pas encore tout à fait là », en évoquant les conditions d'emploi d'un tel navire. Il ne suffit pas de construire un porte-avions, encore faut-il être capable de l'employer, certes pour des missions de présence, mais également, si besoin, pour un engagement armé dans une crise ou un conflit. Or, l'on n'en est pas encore là. La brigade franco-allemande est déployée au Sahel, mais seules ses composantes françaises se battent contre les djihadistes, la partie allemande intervenant dans le cadre d'un mandat de l'Union européenne pour la formation de l'armée malienne ou dans celui de la force onusienne Minusma. Conjuguer les besoins de la France et ceux de l'Europe ? Faut-il alors abandonner l'idée d'un porte-avions européen ? Ne pourrait-on conjuguer les besoins de la France et ceux de l'Europe ? Un second porte-avions serait utile à la marine française. Un porte-avions européen signifierait une étape considérable dans l'affirmation militaire de l'Union, qui est en chemin. Pourquoi la France ne partagerait-elle pas un porte-avions ? Pourquoi ne pas engager la construction de deux porte-avions, le premier français, le second franco-européen. Celui-ci naviguerait sous le pavillon national, celui-là naviguerait généralement sous le pavillon européen et arborerait le pavillon français, quand l'autre serait indisponible. Le premier serait financé uniquement par la France, le second le serait à parité par la France et l'Union européenne. Budgétairement, l'opération serait rentable : la France disposerait toujours d'un porte-avions opérationnel pour un coût probablement inférieur à celui d'un b'timent et demi, une série de deux s'avérant à l'unité moins couteuse que la construction d'un seul ; l'Union européenne acquérait, de même, un porte-avions pour un budget inférieur sans doute à la moitié du coût d'un navire isolé. Mettre en œuvre un groupe aérien de qualité Des questions sensibles seraient à résoudre, l'une des premières concernant le groupe aérien. En effet, la puissance d'un porte-avions réside dans sa capacité mettre en œuvre un groupe aérien de qualité. La France est le seul pays européen à utiliser, comme les Etats-Unis, des catapultes. La Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Italie déploient des porte-aéronefs avec des avions à décollage court ou vertical, aux capacités moindres. Le groupe aérien, qui réunirait des appareils capables d'apponter sur les nouveaux porte-avions, serait logiquement composé du futur avion de combat européen, dont le projet a été lancé par la France et l'Allemagne, rejointes par l'Espagne. Des évolutions devraient intervenir chez nos amis, soit, comme en Allemagne, pour reconstituer une aviation embarquée, soit, comme en Italie, pour choisir un avion européen. Des décisions significatives seraient nécessaires, mais ces pays, voire d'autres, pourraient vouloir développer une composante aéronavale moderne, dès lors que le coût budgétaire, né de la coopération européenne, serait raisonnable. Rien, techniquement, n'interdirait de créer des flottilles européennes d'avions pouvant apponter sur ces porte-avions. Un autre sujet délicat est celui de l'équipage. Celui-ci rend opérationnel le porte-avions, qui accueille des flottilles d'avions et l'état-major du groupe aéronaval. Il doit être en phase avec son navire. Quand le b'timent franco-européen naviguerait sous pavillon français, son équipage devrait, au besoin, pouvoir être engagé au combat, y compris avec ses membres non français. Développer la participation, étendre le périmètre de discussion S'agissant du groupe aéronaval, d'ores et déjà l'habitude est prise que des navires européens intègrent celui du Charles-de-Gaulle, y compris dans des missions d'engagement armé. Ainsi, chaque fois que ce b'timent a été déployé pour frapper Daech, il a été accompagné par de tels navires (allemand, belge, britannique et italien). L'existence d'un porte-avions européen développerait la participation des marines européennes, en contribuant à leur excellence. L'accord devrait intervenir également sur le système de propulsion, nucléaire ou non, et sur le partage des t'ches entre les industries navales, la France étant la seule, à ce jour, à disposer des compétences pour construire des porte-avions dotés de catapultes. D'autres sujets seraient à traiter, comme le port d'attache, la formation et l'entrainement, la chaîne de commandement... La résolution de certaines questions serait indéniablement délicate, mais possible en présence d'une vraie volonté politique. Cette volonté témoignerait d'un pas nouveau et significatif de l'Europe pour sa défense et de son rayonnement dans le monde. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pourquoi-pas-un-porte-avions-franco-europeen-831590.html

  • Russian jets intercept B-52s during Baltic training flight

    27 novembre 2024 | International, Aérospatial

    Russian jets intercept B-52s during Baltic training flight

    A defense official said the interception was safe and professional. However, it comes at a time of increasing tension between the U.S. and Russia.

  • Metallic 3D Printing May Revolutionize Maintenance for F-22 Raptor

    22 janvier 2019 | International, Aérospatial

    Metallic 3D Printing May Revolutionize Maintenance for F-22 Raptor

    Stars and Stripes | By Jennifer Svan The world's most expensive fighter jet soon may be flying with parts made from a 3D printer. Maintainers at Hill Air Force Base, Utah, last month installed for the first time a metallic 3D-printed bracket on an operational F-22 Raptor, according to the Air Force and Lockheed Martin, the company that produces the $150 million aircraft. If the titanium piece holds up, the part will be installed on all F-22 aircraft during maintenance, and the use of 3D parts in the aircraft could be expanded, with the eventual goal of reducing depot time for the maintenance-prone jets, officials said. Full article: https://www.military.com/daily-news/2019/01/19/metallic-3d-printing-may-revolutionize-maintenance-f-22-raptor.html

Toutes les nouvelles