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August 22, 2018 | International, C4ISR

What reduced size, weight and power mean on the battlefield

Computers on the battlefield take a beating.

Beyond the everyday wear and tear, they also must endure extreme temperatures and often violent vibrations. To help ensure its systems give soldiers and commanders the information they need, the Army relies on its Mounted Family of Computer Systems program. Known as MfoCS, pronounced em-fox, the program covers detachable tablets to fully-loaded, vehicle-mounted workstations.

C4ISRNET spoke recently with Bill Guyan, vice president of business development for Leonardo DRS, about advances in battlefield computing.

C4ISRNET: We hear a lot about a new emphasis on the hardening of security of contractors. And not just contractors, but primes, and then their contractors. Obviously this has become a point of concern for DOD leadership.

Bill Guyan: One of the big areas of emphasis for the Army in the procurement of the [Mounted Family of Computer Systems] (MFoCS) and particularly MFoC2 II, were areas related to security, both from a cyber security standpoint and the ability to assure that the system was free from malware or any external threat. So there's a very comprehensive supply chain risk management strategy put in place and for this program we believe that this is the most secure edge computing system that the Army's ever purchased.

It's absolutely critical that it be so, since ultimately there will be somewhere between a 100,000 and 125,000 of these systems fielded across the Army and Marine Corps, at the edge of the battlefield with each one of these systems serving as potential on ramp to the network and in an area of situational awareness that is absolutely mission critical. There was a time when we derived quick benefit from having an advantage and a capability that our opponents didn't. And over time the capability has evolved from a nice to have capability to a mission critical capability that we'd be hard pressed to fight without.

C4ISRNET: The Army has put a lot of emphasis on size, weight and power. Can you explain how that manifests itself on the battlefield?

Guyan: We optimize size, weight and power in two ways. At the hardware level we optimize by staying at the leading edge of available technologies, available commercial technologies and rapidly adapting and adopting them for employment in this mission critical extreme environment. The computers and displays are the soldiers' path to the network. It has to work at -40 centigrade and it has to work at 80 degrees centigrade. It has to work in extreme vibration and it has to work in contested EMI environments. It has to work all the time.

For example, we led the charge in the adoption and fielding of solid state hard drives versus rotating media, which allowed us to not only improve the resiliency of the system, but also to reduce size, because we no longer have to isolate the rotating hard drive from the shock and vibration.

We also migrated from the old backlight technology to an LED backlight, which is much more reliable, particularly in shock vibration at temperature extremes. But it also requires far less power.

The other thing that we've been able to do is rapidly adapt the latest processor technologies when they're available. Of course, processors continue to get faster, smaller, and use less power. We're able to make sure that every generation of system can deliver more computing capability for less power, and less power means less heat.

Full article: https://www.c4isrnet.com/show-reporter/technet-augusta/2018/08/21/what-reduced-size-weight-and-power-mean-on-the-battlefield/

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    November 29, 2019 | International, Other Defence

    Produire local, passage obligé des entreprises partant à l'international

    Grandes et petites entreprises doivent se plier aux exigences croissantes des États de produire sur place une partie de leurs gros contrats. Y compris Dassault Aviation pour vendre son Rafale en Inde. Enquête. Difficile d'y échapper. Les exigences de compensations industrielles, ou offsets, occupent une place croissante dans la négociation des grands contrats. Elles sont presque autant l'apanage de pays émergents, qui cherchent à accélérer la montée en gamme de leur industrie domestique, que de pays développés. Dans le seul secteur de la défense, le montant global des offsets a progressé de 25 % entre 2012 et 2016, pour représenter près de 2,5 % des dépenses militaires. Pour décrocher le contrat de 36 avions Rafale en Inde, Dassault a dû s'engager à réinvestir 50 % de sa valeur dans le pays, sous forme de fabrication locale et d'approvisionnement auprès de sous-traitants indiens. Il a ouvert un site pour produire ses avions d'affaires Falcon et le Rafale avec l'indien Reliance. DCNS a consenti à transférer une partie de sa production et de ses compétences en Australie, dans le cadre du "contrat du siècle" de 12 sous-marins. Politique du "make in India" en Inde, "Buy american act" aux États-Unis, droits de douane exorbitants sur les importations de véhicules pour forcer les constructeurs à réaliser l'assemblage sur place... Au-delà de la défense et de l'aéronautique, le parapétrolier, le ferroviaire et la filière nucléaire font aussi face à des contraintes similaires, plus ou moins structurées. "La plupart des nouveaux contrats en Afrique prennent en compte la volonté de transférer des équipes et de produire localement ", remarque Pedro Novo, le directeur de l'international de Bpifrance. Accompagner les PME et les ETI "Les compensations industrielles étaient auparavant supportées par les seuls intégrateurs. Mais à mesure qu'elles augmentent et que les grands groupes externalisent davantage, elles descendent de plus en plus dans la supply chain", pointe Philippe Advani, un ancien d'Airbus, qui préside le comité sur les offsets des conseillers du commerce extérieur. Avec le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), il a publié en juillet un guide pour aider ETI et PME à naviguer dans les contraintes de transfert de savoir-faire ou de production – souvent complexes – fixées par les gouvernements. Pour les sous-traitants, l'opération n'est pas sans risque. En Inde, le spécialiste de l'ingénierie aéronautique Ametra, qui emploie 700 salariés, a sauté le pas l'an passé en créant une coentreprise avec un partenaire indien à Hyderabad, dans le sud du pays. "Cela demande du cash, et un pillage de propriété intellectuelle peut être plus dramatique pour une petite entreprise", reconnaît Philippe Advani. "Devenir indien en Inde, par exemple, implique d'accélérer la structuration de sa société, de revoir la logistique et la gestion des flux de données, d'impliquer le conseil d'administration. Il faut un accompagnement pour mettre ces contraintes à la portée des PME", énumère Pedro Novo, qui a lancé il y a un an le fonds Build-up International afin de co-investir dans des filiales à l'étranger d'ETI françaises et étudie une vingtaine de dossiers. Certains ont fait de ces contraintes un nouvel axe de leur stratégie. Depuis deux ans, le fabricant de c'ble marnais Axon'Cable surveille les obligations de compensations industrielles des grands contrats militaires pour implanter ses nouvelles usines. "Il est plus facile de vendre à nos grands clients car ils ne trouvent pas leurs fournisseurs habituels et nous en profitons pour démarcher des industriels locaux", pointe son président, Joseph Puzo, qui a ouvert en 2016 une filiale au Brésil et prépare un bureau en Australie pour 2020. L'ETI, qui possède déjà une usine low cost en Inde, a créé en début d'année une deuxième coentreprise, Dhruv, avec un partenaire local, afin d'obtenir le statut d'"offset indien partner", qui permet de répondre aux demandes de compensation industrielle. Produire localement ne supprime pas pour autant tous les échanges. Seul l'assemblage final est réalisé à proximité du client. Les composants les plus sensibles restent exportés depuis la France. Le meilleur moyen de protéger ses innovations. Latécoère suit Thales et Dassault en Inde S'implanter en Inde ne faisait pas partie des plans initiaux de Latécoère. "Je savais que l'Inde était un pays compliqué et bureaucratique. Nous serions certainement allés dans un autre pays d'Asie s'il n'y avait pas eu les contreparties du contrat Rafale", reconnaît volontiers Yannick Assouad, la PDG de l'équipementier aéronautique. Son usine de c'blage de Belagavi, dans l'État du Karnataka, a démarré sa production en septembre. Pour vendre ses 36 avions de combat, Dassault a dû s'engager à des compensations industrielles, dont l'ouverture d'un site à Nagpur, dans l'État du Maharashtra, pour produire des pièces pour le Rafale et le Falcon. En 2017, Latécoère a décroché auprès de Dassault la fourniture de harnais électriques pour le Falcon 2000 en s'engageant à suivre l'avionneur en Inde. "Se localiser dans un pays d'offset n'était pas suffisant pour remporter le contrat car il faut avant tout être compétitif. Mais c'était la cerise sur le g'teau", reconnaît Yannick Assouad. Dans la foulée, sa nouvelle usine indienne a permis à l'ETI de décrocher un deuxième contrat auprès de Thales, lui aussi tenu à des offsets, pour son système de divertissement à bord. De quoi atteindre plus vite que prévu le seuil de rentabilité de l'usine de 300 salariés. En attendant que Dassault implante sa chaîne d'assemblage du Falcon en Inde, Latécoère exporte toute sa production indienne vers la France et les États-Unis pour Thales et se fournit en France. "Nous allons progressivement démarcher des clients locaux et essayer d'évaluer la supply chain", précise la PDG. https://www.usinenouvelle.com/editorial/produire-local-passage-oblige-des-entreprises-partant-a-l-international.N907464

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    April 8, 2020 | International, Land

    Three of Russia’s European neighbors push for joint armored vehicle

    By: Sebastian Sprenger COLOGNE, Germany — Estonia, Latvia and Finland have signed a technical agreement for a jointly developed armored vehicle, with Estonia touting the plans as a means to jump-start the defense industry and maintain its security posture following the global coronavirus crisis. The new pact enables Estonia to continue its participation in the tri-national effort to scope out requirements for the “potential” procurement of a fleet of armored vehicles featuring common components, the Estonian Defence Ministry wrote in a statement. "We have to keep in mind that our primary goal here is to develop a platform that meets the requirements of Estonian Defence Forces with a favorable price,” Kristikan Prikk, permanent secretary at the ministry, was quoted as saying in the statement. “We see big potential in this project, especially as we are involved already in the development phase, which is the best way to secure that eventually we will have equipment that meets our needs.” The technical arrangement, inked on Monday, follows a letter of intent signed in December that laid out the broader parameters for the joint project. Estonia aims to replace its 140 Pasi armored vehicles, made by Finland's Patria and first fielded in the 1980s. The fleet is expected to reach the end of its useful life in 2024, according to the Defence Ministry. Initial results toward developing a prototype for a new vehicle are planned for this year, according to officials. “It is important for us that international defense cooperation, which has a very clear economic dimension, continues,” Prikk said. “In the current crisis, it is also crucial that we continue to strengthen our defense capability and, if possible, lay the foundation for creating new jobs or maintaining existing ones in the Estonian defense industry sector.” Estonia shares a border with Russia, as do the other two program members Finland and Latvia. Those countries have been nervous about the possibility of Russian military adventurism along its borders with the West. And with the COVID-19 pandemic wreaking havoc on national economies and testing international alliances, some issue experts believe there could be more reason to worry when the dust settles. https://www.defensenews.com/global/europe/2020/04/07/three-of-russias-european-neighbors-push-for-joint-armored-vehicle/

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