May 13, 2024 | International, Security
October 23, 2023 | International, Naval
The Silent Shark exercise comes as the aircraft carrier Ronald Reagan completed a port visit to Busan this month.
May 13, 2024 | International, Security
October 30, 2019 | International, Aerospace
By Jen DiMascio The U.S. Air Force's plan for acquiring future fighter aircraft may crimp the service's ability to grow in the future, a study of the USAF's force structure plans indicates. The study, “The Air Force of the Future,” compares the service's force structure plans during times of peak budgets—in fiscal 2020 and fiscal 1985. In fiscal 2020, a budget of $205 billion could support 5,300 aircraft. This is a little more than half of the number that the same amount of money, adjusted for inflation, could support in 1985—9,400. The same holds true for the number of personnel, the report says. It was released Oct. 29 by Todd Harrison, director of the Aerospace Security Project at the Center for Strategic and International Studies, which examined three different studies of the size of the future force. As part of the report, Harrison drills further into the Air Force's spending habits to find that one factor underlying the inability to afford a larger force is the increase over time in operation and maintenance costs. “The average O&M cost per plane is 74% higher today in real terms than in fiscal 2001,” the report says. Looking more closely at maintenance costs, he finds that the most expensive aircraft to operate are the smallest fleets, such as the Boeing E-4 Advanced Airborne Command Post aircraft, the Northrop Grumman E-8 Joint Surveillance Target Attack Radar System and Northrop's B-2 bomber. “This is because the fixed costs of operating the fleet are distributed across more aircraft in large fleets, which brings down the overall ownership cost per plane,” the report says. “The data suggest that the Air Force could reduce operating costs by divesting aircraft that are maintained in small numbers in the current inventory and consolidating the capabilities they provide into common multimission platforms.” Air Force acquisition chief Will Roper is recommending an acquisition strategy dubbed the “digital century series.” It aims to build new fighter aircraft designed to last 3,500 flight hours in batches of hundreds, rather than the current model of pursuing advanced technology for an aircraft type that will last for decades. But Harrison estimates that the operation and sustainment cost of sustaining five different aircraft types of 72 aircraft, or 360 total aircraft, would cost about the same as sustaining 1,800 aircraft of the same type. “That's something the Air Force has got to consider,” Harrison said. “With the digital century series approach, they may end up with a bunch of small fleets and may limit the ability of the Air Force to grow in the future.” https://aviationweek.com/defense/usaf-s-future-fighter-plan-may-limit-growth-study-says
April 23, 2019 | International, Land
De nos jours, les forces spéciales (FS) font face à un ennemi toujours plus insaisissable et plus rapide, doté de capacités tactiques et technologiques de plus en plus sophistiquées. Riches d'un retour d'expérience (RETEX) innovant et d'une réelle connaissance du terrain, les unités FS contrent cette tendance en s'inscrivant dans une démarche de recherche et d'innovation au profit de leurs unités et de l'armée de Terre. Les forces spéciales font face à un environnement changeant dans lequel l'ennemi non étatique est pourvu de capacités opérationnelles modernes comme les matériels de vision nocturne, les drones ou encore les missiles antichars. Pour répondre à ces mutations, le commandement des forces spéciales Terre (CFST)développe et améliore constamment ses capacités opérationnelles pour disposer d'une longueur d'avance sur ses ennemis. Comme l'explique le commandant Xavier, chef du bureau étude et prospective du CFST : « Pour le CFST, l'enjeu est de conserver le juste niveau d'asymétrie technologique qui contribue à la supériorité opérationnelle des détachements opérant sous le contrôle opérationnel du commandement des opérations spéciales ». Des combattants impliqués Ainsi, le retour d'expérience (RETEX) des combattants des forces spéciales éclaire le CFST sur la réalité des engagements et la nature de la menace. Débriefer la mission est une seconde nature des FS. La particularité au sein des unités FS, c'est que la boucle est très courte. En effet, le soldat va pouvoir rapporter son RETEX directement à son chef de corps, qui traitera à son tour directement avec les différents organismes internes et les industriels. Il permet de tirer leçon des engagements opérationnels pour y apporter une réponse adéquate. Les soldats FS peuvent aussi inscrire leurs idées dans le cadre des missions pour l'innovation participative (MIP). Organisée par le ministère de la Défense, ces MIP permettent de favoriser l'émission d'idées de la part du personnel, puis de favoriser la diffusion et le déploiement opérationnel des innovations qui en résultent. En 1991, Un colonel du 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne a réalisé le projet d'un véhicule léger, d'une masse à vide inférieure à 1,2 tonne, permettant d'améliorer les capacités d'investigation et d'intervention ponctuelle d'équipes spécialisées du 1er RPIMa. D'une autonomie de 1 000 km en terrain varié, sommairement protégé, le véhicule dispose d'un équipage de trois hommes en mesure de se servir d'armes lourdes d'infanterie et antichar. En 1996, dans le même régiment, un officier supérieur a créé un système d'architecture modulaire portable permettant l'acquisition, le traitement et la transmission en temps réel d'images pour le renseignement, du thé'tre d'opérations vers la métropole. Une organisation favorable à l'innovation A son niveau, le CFST doit fait face à un cadre normatif très contraignant. Entre les modalités d'attribution de matériels et leur mise en service, les règles et les clauses entre les entités publiques et privées, le CFST doit s'adapter pour impacter le moins possible la durée d'acquisition de matériels. De plus, le cycle d'innovation habituel (au sein des unités conventionnelles) est extrêmement long et non adapté aux besoins souvent urgents des FS. Le CFST cherche donc à le réduire au maximum. « A ce jour, nous avons réussi à ramener la durée du cycle d'innovation à 6 ans contre 15 à 20 ans pour les unités conventionnelles » explique le commandant Xavier. De plus, le CFST est doté d'un bureau études équipements et prospectives (BEP) ayant pour responsabilité principale, le développement capacitaire des forces spéciales Terre. C'est une structure vouée à l'innovation. Spécifique au FS, le BEP est décliné dans chaque unité, puis au niveau supérieur au sein du CFST qui prend ensuite contact avec le niveau décisionnaire : l'état-major de l'armée de Terre. Gr'ce à cette organisation, le BEP recueille le RETEX directement en régiment et s'attache à appréhender de manière globale la somme des faits et événements qui lui sont rapportés. En terme de prospective, il étudie les évolutions prévisibles des adversaires et les technologies susceptibles d'asseoir la supériorité opérationnelle de nos armées ou au contraire de la remettre en question. Il évalue ensuite les options de réponse et propose le développement d'une nouvelle capacité ou l'évaluation d'un équipement en vue de son acquisition. Fortes de leur volonté d'innovation, les forces spéciales jouent un rôle essentiel dans la supériorité capacitaire de l'armée de Terre. « Actuellement, nous nous intéressons aux nouvelles solutions de mobilité, aux capacités offertes par les drones, l'impression 3D, la gestion de l'information et de l'énergie » conclut le commandant Xavier. L'ensemble de ces démarches ne se limite pas à adapter seulement les capacités opérationnelles des FS, il sert ainsi l'ensemble des forces de l'armée de Terre. https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/forces-speciales-l-innovation-au-centre-de-leur-reussite