Back to news

July 8, 2021 | International, Aerospace

Un rapport du Sénat recommande l’emploi de drones d’attaque « sacrifiables » par les forces françaises

La Commission de la défense du Sénat préconise, dans un rapport intitulé « Les drones dans les forces armées » présenté le 7 juillet, l'achat de drones « bon marché » et « consommables, c'est-à-dire sacrifiables sur le champ de bataille ». Le document évoque des drones « destinés à mener des attaques saturantes », ainsi que des engins dotés de charges explosives. Ces drones, appelés loitering munitions en anglais, ont été des facteurs essentiels de la victoire azérie face à l'Arménie lors du conflit du Haut Karabakh. « La victoire azérie a été largement obtenue gr'ce à des drones israéliens et turcs à bas coûts, ce qui doit nous interpeller », estime Cédric Perrin, sénateur LR du Territoire-de-Belfort, co-auteur du rapport. « Nos industriels, notamment MBDA, ont toutes les compétences » pour développer de tels drones, souligne-t-il, « il n'y a aucune raison que les Russes, les Turcs ou les Israéliens y arrivent, et pas nous ».

Les Echos et Challenges du 8 juillet

On the same subject

  • Londres lance une force ‘européenne’ de protection maritime dans le Golfe. Les Français répondent présent

    July 22, 2019 | International, Naval

    Londres lance une force ‘européenne’ de protection maritime dans le Golfe. Les Français répondent présent

    Une montée en puissance lente La présence va être renforcée peu à peu. Aux côtés du HMS Montrose (F-236), une frégate de type 23 déjà sur place, la Royal Navy a envoyé sur place le HMS Duncan (D-37), un destroyer de Type 45 destroyer), qui devrait sur zone dans quelques jours, d'ici « le 29 juillet ». Ce sera la « première étape dans ce processus de montée en puissance ». Objectif : protéger les navires battant pavillon britannique (tankers pétroliers, transporteurs de gaz liquéfié, cargos...) naviguant dans le détroit d'Ormuz. Jérémy Hunt a tenu à cependant à avertir que cet effort n'était pas militaire. « Nous faisons cela, non pas accroitre la tension, mais parce que nous estimons que la liberté de navigation est importante. Ce que nous recherchons est la désescalade. » Une force européenne, la France répondra présent « La coalition proposée sera placée sous le leadership européen » a précisé Jérémy Hunt. Plusieurs pays ont été contactés pour participer à cette force, dont le format n'est pas précisé exactement. La France et l'Allemagne notamment a précisé le ministre britannique, ayant indiqué avoir parlé avec ses homologues Jean-Yves Le Drian et Heiko Maas. Les Pays-Bas et la Norvège — deux pays avec une industrie pétrolière — auraient aussi été contactés selon nos informations. La France répondra présent. La ministre de la Défense française Florence Parly l'a assuré ce lundi après-midi après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Penny Mordaunt. Il y a une « pleine solidarité » entre la France et le Royaume-Uni « alors qu'un pétrolier britannique est toujours retenu par l'Iran ». « La liberté de navigation dans le Golfe est un enjeu majeur de sécurité pour les Européens » a-t-elle indiqué. « Nous souhaitons travailler ensemble à la garantir. » Une force bien distincte de l'effort américain Cette force agira en coordination avec les autres forces, notamment américaines présentes dans la zone. « On ne peut pas exclure les Américains. Nous agirons en coordination avec eux ils ont des moyens de ravitaillement en mer ou d'information » qui sont utiles à l'opération. Mais cette force sera bien distincte. Le chef de la diplomatie britannique a tenu cependant à le préciser devant la Chambre des communes, il ne s'agit pas pour les Britanniques de s'associer aux efforts américains en cours visant à briser l'Iran. « Cela ne fait pas partie de l'effort maximum des Américains sur l'Iran, car nous sommes engagés dans l'accord sur le nucléaire iranien. » Des règles d'engagement élaborées Les règles d'engagement sont en cours d'élaboration, mais le ministre n'a pas tenu devant la chambre à en donner tous les détails. Les navires marchands devront aussi faire un effort pour accroitre leur sécurité. « On pourra pas assurer un risque zéro, mais on pourra le réduire. » Tous les navires battant pavillon britannique transitant par le détroit d'Ormuz devront ainsi communiquer la date de leur passage pour « nous permettre d'offrir la meilleure protection possible ». D'autres mesures pourraient aussi être nécessaires. Un élément doublement stratégique Ce lancement est intéressant. On avait connu des Britanniques beaucoup plus atlantiques et moins européennes. Aussi quand Jérémy Hunt, un ministre tory bon teint, annonce une « European-led maritime force », menée en « coalition » (1) on se pince presque pour se dire qu'on ne rêve pas. Même le plus audacieux Européen n'aurait jamais imaginé une situation où Londres réclame une opération ‘européenne'. C'est assez ironique qu'il fallait le Brexit (et Donald Trump) pour que les Britanniques se souviennent qu'avoir une force européenne peut avoir autant d'intérêt qu'une force euro-atlantique. Mais c'est une affaire de haute politique. Il s'agit pour les Britanniques de bien se distinguer des efforts américains en cours contre l'Iran. Le chef du Foreign Office l'a répété à plusieurs reprises, interrogé par les députés de la Chambre des communes : cette force sera bien distincte de l'effort américain. Un geste de puissance douce Et placer cette force sous commandement de l'OTAN serait un signe immédiat d'hostilité. Le placer sous commandement européen est un geste de ‘puissance douce'. L'Europe peut afficher qu'elle ne vise que la protection des navires, comme elle l'a fait dans l'Océan indien, contre les pirates somaliens, de concert d'ailleurs avec des navires iraniens. Et parmi les députés britanniques, cette force européenne de lutte contre la piraterie (commandée par les Britanniques depuis Northwood) est un « véritable succès ». Les députés britanniques l'ont rappelé lors du débat à la chambre. Une campagne en cours N'oublions pas cependant un élément principal : Jérémy Hunt est en campagne actuellement pour briguer le poste de chef du parti conservateur et dans le même temps celui de Premier ministre. Il a intérêt à la fois à durcir le ton, mais aussi à affirmer sa différence avec Boris Johnson sur un point essentiel : la coopération avec l'Europe. En défendant la mise en place d'une force européenne dans le détroit d'Ormuz, il affirme sa détermination. En la plaçant sous l'emblème de l'Europe, il affiche la nécessité d'avoir une approche plus mesurée qu'un hard deal. Car, dès aujourd'hui, les Britanniques peuvent et auront besoin des Européens. Un besoin d'Europe Soyons clairs. Même dynamique, la flotte britannique ne suffira pas à assurer la protection des navires soit battant pavillon britannique, soit propriété ou armé par une compagnie britannique. Il faut une coalition d'Européens. Au passage, cela permet à la marine britannique de retrouver un rôle et une mission de premier plan, depuis qu'elle ne participe plus ni à la force anti-piraterie de l'UE déployée dans l'Océan indien, ni dans les opérations en Méditerranée. Le QG d'opération de Northwood va pouvoir ainsi retrouver une vocation maritime qu'il avait perdue avec le départ de l'opération EUNAVFOR Atalanta pour un QG espagnol (pour cause de Brexit). (Nicolas Gros-Verheyde)https://www.bruxelles2.eu/2019/07/22/londres-lance-une-force-europeenne-de-protection-maritime-dans-le-golfe-les-francais-repondent-present/

  • Leonardo buys Swiss helicopter firm

    January 30, 2020 | International, Aerospace

    Leonardo buys Swiss helicopter firm

    By: Tom Kington ROME – Italy's Leonardo has dropped plans to develop a new, single-engine helicopter and opted instead to buy a small Swiss firm that has already built one. The Italian defense giant announced on Tuesday it was purchasing Kopter Group AG, which has developed the SH09, a five- to eight-seater helicopter built with carbon composite materials which first flew in 2014. A clean-sheet design developed by a small group of engineers, the SH09 maximizes pilot view as well as interior space with a maximum takeoff weight of 2,850 kg, while its Honeywell HTS 900 engine provides an 800km range and 140 knots top speed. With the purchase, which is worth $185 million plus future pay-outs linked to the success of the program, Leonardo said it was saving itself the resources it had planned to use designing its own new helicopter in the category. “This acquisition will replace the planned investment aimed at the development of a new single engine helicopter,” the firm said. “Kopter's SH09, a new single engine helicopter, is a perfect fit for Leonardo's state of the art product range offering opportunities for future technological developments,” it added. The Swiss company's skills would also be used to develop new technologies like hybrid and electrical propulsion, Leonardo said. A company spokesman said the SH09 was viewed as a civil program in the short term. "The priority is the civil market but in the future, we will see – a military application is not excluded. However for now our AW119 is our military product in the light, three-ton, single-engine class," he said. The purchase is an unusual step for the Italian firm, which has hitherto designed its own helicopters such as the AW139 and AW101, formerly under the AgustaWestland brand, which was retired before the company changed its name from Finmeccanica to Leonardo in 2016. “Within the Helicopter Division of Leonardo, Kopter will act as an autonomous legal entity and competence centre working in coordination with us,” Leonardo said. https://www.defensenews.com/global/europe/2020/01/29/leonardo-buys-swiss-helicopter-firm/

  • GA-ASI Selected by DARPA to Support Liberty Lifter Program

    February 3, 2023 | International, Aerospace, Naval

    GA-ASI Selected by DARPA to Support Liberty Lifter Program

    The program’s focus is on designing, building, and testing a seaplane that can operate efficiently at less than 100 feet above the ground, hold flight altitudes of up to 10,000...

All news