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March 23, 2022 | International, Aerospace

Thales remporte avec CS Group un appel d'offres de la DGA pour la lutte anti-drones

D'après Les Echos, la Direction générale de l'armement (DGA) a sélectionné l'offre de CS Group associé à Thales pour équiper la France d'une lutte anti-drones performante à l'horizon des Jeux Olympiques de Paris 2024. Selon son appel d'offres, le ministère des Armées envisage de consacrer un budget de 350 M€ sur dix ans à la lutte anti-drones.

Les Echos du 22 mars

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    May 2, 2022 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Les budgets de la Défense ont atteint des records en 2021

    Selon la dernière étude du Sipri, l'Institut international de recherche pour la paix, basé à Stockholm, sur les dépenses militaires, les pays consacrent désormais 2,2% de leur PIB à leurs armées et les dépenses militaires mondiales ont atteint précisément 2 113 Md$ (1 966 Md€), une hausse de 0,7% par rapport à l'année précédente. A eux seuls, les Etats-Unis et la Chine concentrent plus de la moitié des dépenses militaires mondiales. Avec un budget de 801 Md$ (745 Md€), les Etats-Unis ont accru leur effort de recherche et développement de 24 % en termes réels depuis 2012, quand l'achat d'armes baissait de 6,4 %. De son côté, la Chine réalise la plus forte croissance du top 5 mondial, avec une progression de ses dépenses de 4,7% pour atteindre 293 Md$ (273 Md€). En se lançant dans un grand programme de modernisation de l'équipement de ses armées, la France grimpe de deux places dans ce classement pour atteindre le 6ème rang mondial. L'Europe a augmenté globalement ses dépenses d'armement de 3% par rapport à l'année précédente. L'objectif fixé par l'OTAN à ses membres de consacrer au moins 2% de leur PIB à la défense se concrétise peu à peu : huit d'entre eux respectent ou dépassent le seuil, contre trois en 2014. Ensemble de la presse du 26 avril

  • L'achat d'un nouvel avion de combat, un choix militaire et diplomatique

    December 10, 2019 | International, Aerospace

    L'achat d'un nouvel avion de combat, un choix militaire et diplomatique

    Le Rafale, l'Eurofighter, le F-35A ou le F/A-18 Super Hornet: quel nouvel avion de combat la Suisse choisira-t-elle? La décision sera politique. Mais ce choix n'est pas qu'une question de technologie. L'enjeu est aussi diplomatique. Les 26 vieux Tiger et les 30 F/A-18 de l'armée suisse arriveront à la fin de leur durée d'utilisation au plus tard vers 2030. Après le retrait du suédois Saab, constructeur du Gripen, il ne reste plus que quatre constructeurs en lice pour les remplacer: le français Dassault (Rafale), l'européen Airbus (Eurofighter) et les américains Boeing (F/A-18 Super Hornet) et Lockheed-Martin (F-35A). Les quatre jets ont été évalués entre avril et juin sur la base aérienne de Payerne (VD). Objectif: tester leurs capacités en conditions réelles. Au terme de l'appel d'offres, le Département fédéral de la défense effectuera une recommandation fondée sur l'efficacité opérationnelle, mais aussi sur d'autres critères comme les coûts d'achat et d'exploitation. La décision finale reviendra au Conseil fédéral. Quel avion pour quel partenaire? La compétition entre les quatre candidats se jouera sur les capacités de l'appareil mais aussi sur les contreparties industrielles - les affaires compensatoires - exigées par la Suisse. Moins visible, il existe aussi un autre enjeu, plus diplomatique. Pour le comprendre, la RTS s'est rendue dans la capitale française. Le ministère français des Armées, qui chapeaute l'offre pour le Rafale, lui a exceptionnellement ouvert ses portes. La France, cinquième puissance militaire mondiale, n'exporte pas ses armes comme elle exporte ses voitures, explique Thierry Carlier, chargé du dossier côté français. "Qu'un pays ami acquiert un système qui est le même que celui de la France permet de développer des partenariats très importants. C'est pour ça que notre offre dépasse largement la question du Rafale", affirme-t-il. Pour le directeur du développement international de la Direction générale de l'armement (DGA), cette notion de partenariat est importante. Acheter un avion français permettrait de créer des opportunités au niveau technologique, avec des échanges, mais également sur un plan plus opérationnel: réalisation d'exercices communs, utilisation par la Suisse de terrains d'entraînement français, développement des missions de police du ciel existantes, partage d'expériences, etc. "Europe de la défense" La France n'est pas la seule à vouloir séduire la Suisse avec un partenariat. C'est aussi le cas de l'Allemagne, qui vend l'Eurofighter, fabriqué par Airbus. Acheter cet avion, c'est s'allier davantage à l'Allemagne, comme le relevait ce printemps le lieutenant-colonel de l'armée de l'air allemande Ingo Stüer lors de la présentation de l'Eurofighter à Payerne. "Je pense que les défis pour les armées de l'air en Europe sont tous les mêmes, affirmait-il. Pour l'armée de l'air allemande, c'est important d'être interopérable avec nos alliés, afin d'être capable d'agir ensemble s'il le faut. C'est pourquoi nous cherchons une coopération très étroite avec l'armée de l'air suisse." La France et l'Allemagne, avec leurs offres, proposent aussi à la Suisse "l'Europe de la défense", une certaine vision d'une Europe géographique souveraine défendue par Emmanuel Macron. "Je pense qu'il y a une cohérence des Européens à s'équiper en européen. Je défends beaucoup cette idée", expliquait en juin dernier le président français à la RTS. L'argument économique Si cette "Europe de la défense" n'intéresse pas la Suisse, il reste les deux chasseurs américains. Lors des essais du F/A-18 Super Hornet et du F-35A à Payerne, l'ambassadeur des Etats-Unis en Suisse Edward McMullen adoptait d'ailleurs des arguments différents de ses concurrents européens. Un style diplomatique davantage porté sur les enjeux économiques. "Lorsqu'on parle de développement économique et d'opportunités de marchés, il s'agit d'un partenariat. Nous sommes conscients que la Suisse est neutre et il n'y a aucune alliance avec elle", explique-t-il. Un vote sur le principe, pas sur l'avion L'Europe ou les Etats-Unis? Pour quel partenariat? Le Conseil fédéral se réserve ce choix. Sur ce point, le peuple n'aura pas son mot à dire. Il ne votera que sur l'enveloppe de six milliards de francs destinée à l'acquisition des nouveaux avions de combat sans connaître le nom de son futur partenaire. La votation devrait intervenir à l'automne 2020. https://www.rts.ch/info/suisse/10922471-l-achat-d-un-nouvel-avion-de-combat-un-choix-militaire-et-diplomatique.html

  • QinetiQ signs new contract with the Royal Navy to optimise gunnery training

    June 27, 2019 | International, Naval

    QinetiQ signs new contract with the Royal Navy to optimise gunnery training

    QinetiQ has signed a new 5 year contract with the Royal Navy that will see the introduction of a dedicated training variant of QinetiQ's Pointer system to optimise the effectiveness of Anti-Surface Warfare training on a wide range of weapon systems. Developed in partnership with the MOD's Defence Science and Technology Laboratory (DSTL), the Pointer data analytics and measurement system provides an effective link between the Command and Control function and weapon operators to counter threats from Fast In-shore Attack Craft (FIAC). The adoption of Pointer T in Flag Officer Sea Training (FOST) exercises for the Royal Navy will improve situational awareness and performance evaluation on a range of platforms, while also providing immediate and objective training assurance for all non-firing FP serials. Featuring a weapon-mounted Laser Range Finder, Pointer T uses encoders to establish the precise position and attitude of weapon systems as well as the location of GPS-tracked threats and determines the nature and impact of ‘hits'. This data is recorded and displayed in real-time on a portable situational awareness tool, providing trainers with accurate and measurable performance data to maximise the effectiveness of training exercises. “The introduction of Pointer T will provide invaluable feedback and data analytics for FOST trainers while also helping to engage and motivate gunnery teams,” says QinetiQ's Stuart Hider, Maritime Programmes Director. “Countering the current and emerging threats of piracy, terrorist attack and threats from more capable nations, is vital for all platforms, and this advanced training solution will not only improve situational awareness but also help to determine the most effective tactics to employ for any given threat.” “We're delighted to be working with QinetiQ to ensure our FIAC training benefits from the most advanced data analytics and measurement technologies,” says Lt Cdr Richard Dobson, Royal Navy Surface Warfare trainer. “Pointer T will provide us with a highly responsive and cost-effective system to optimise our training capabilities and performance in FP training against small boats and SWARM (coordinated multi FIAC) serials.” https://www.qinetiq.com/News/2019/06/QinetiQ-signs-new-contract-with-the-Royal-Navy-to-optimise-gunnery-training

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