Back to news

November 26, 2020 | International, Aerospace

Spatial militaire : «Nous avons les moyens de nos ambitions», selon le général Friedling (CDE)

DEFENSE

Spatial militaire : «Nous avons les moyens de nos ambitions», selon le général Friedling (CDE)

Dans le cadre du Paris Air Forum, le général Michel Friedling, Commandant du CDE (Commandement de l'Espace) au sein de l'armée de l'Air et de l'Espace, Emmanuel Chiva, directeur de l'Agence de l'innovation de défense, Franck Poirrier, PDG de Sodern, représentant des équipementiers au Cospace, et Philippe Gautier, président d'Hemeria, ont échangé au sujet de la stratégie spatiale de défense française. «L'espace joue un rôle essentiel et est au cœur d'une compétition sans précédent. C'est un thé'tre de confrontation avec ses enjeux propres», rappelle le général Michel Friedling. «Nous avons les moyens de nos ambitions, et nous avons déjà des résultats. Nous avons signé les premiers contrats de service pour la surveillance de l'espace. Nous avons formé nos premiers opérateurs spatiaux. Nous aurons nos premières infrastructures à Toulouse en 2023 et premier centre de commandement en 2025», relève-t-il. L'industrie travaille à mettre au point des démonstrateurs pour la capacité d'intervention en orbite, qui devraient voler dès 2023 et 2024. Sodern travaille ainsi sur des «capteurs d'intrus», qui détecteront les objets approchant des satellites Syracuse 4, basés sur sa technologie de viseurs d'étoiles, tandis que Hemeria étudie des petits satellites patrouilleurs Yoda, pour la protection rapprochée des grands satellites géostationnaires, à partir de son expérience sur le nanosatellite Angels. Franck Poirrier, PDG de Sodern, souligne : «l'industrie est là pour servir la souveraineté et c'est pour cela qu'il faut inclure la politique industrielle dans notre réflexion autour de la maîtrise de l'espace». Un «plan équipementier» a déjà été avalisé par Airbus Defence & Space, Thales Alenia Space et les trois ministères de tutelle : le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et le ministère des Armées. L'Agence de l'innovation de défense (AID) joue un rôle majeur : «Nous sommes une usine à accélérer les projets, avec un budget d'environ 1 milliard d'euros», explique Emmanuel Chiva. «Nous sommes là pour piloter et orienter l'innovation de défense, mais également pour capter dans le civil les innovations pertinentes, car le monde spatial est éminemment dual».

La Tribune du 26 novembre

On the same subject

  • With an increasing footprint in the Arctic, the Corps may need a new snow vehicle

    October 1, 2018 | International, Land

    With an increasing footprint in the Arctic, the Corps may need a new snow vehicle

    By: Shawn Snow The top Marine has been steadily increasing the Corps' footprint in the arctic region, preparing Marines for a fight in extreme cold-weather environments as the U.S. defense strategy shifts toward near-peer threats. It's an oft repeated remark by Commandant Gen. Robert B. Neller that the cold weather business is something the Corps hasn't done for some time. And it certainly shows in some of the equipment the Corps uses in Norway, like the nearly 40-year-old Cold War relic over-the-snow vehicle, the Bv206. The Corps has been rapidly replacing its cold-weather gear to include skis, pack frames, boots and shelters. And now, a new over-the-snow vehicle could be on the horizon for the Marines. One potential replacement for the aging Bv206 could be BAE's BvS10, which is already in use by Marines in Norway, who have been training on the British variant of the BvS10 known as the Viking. The BvS10, while predominantly suited for the Arctic region, is actually an all-terrain vehicle that can also traverse mud, swamp, gravel or even water. The tracked vehicle, which can carry 11 to 12 troops, has a ground pressure less than the human foot, according to Keith Klemmer, BAE's U.S. BvS10 representative. The low ground pressure spread across the tracks gives the vehicle superior mobility in a multitude of terrains, especially snow. And for military operations, the BvS10 can mount the Ma Deuce .50 caliber machine or even the Common Remotely Operated Weapon Station, which affords troops the ability to engage targets from the protections and confines of the vehicle. Speaking of protection, the armor plating on the BvS10 can withstand small-arms fire and the RPG-7, Klemmer said. The Bv-S10 can operate in temperatures ranging from -50 to 120 degrees Fahrenheit and boasts an impressive range of nearly 200 miles, according to Klemmer. While the Corps is prepping for its fourth six-month rotation to Norway, it's only been recently that the Corps and the U.S. military has once again focused on the Arctic and European theaters. For the past twenty years, the desert terrain of the Middle East has garnered the attention of the Corps and as a result, the military's fleet of over-the-snow vehicles have taken a back seat in priority. But with a renewed spotlight on the Arctic region, and a Marine footprint that is expected to double in Norway in the coming months, the time may be ripe to upgrade the Corps' suite of snow vehicles. And the U.S. military is showing interest. In early June, the Army posted a request for information, or RFI, to industry leaders for what it has dubbed the Joint All Weather All Terrain Support Vehicle, or JAASV. According to the RFI, the Army wants its future tracked snow vehicle to operate in temperatures between -50 and 115 F. And the Army wants a multi variant vehicle that can carry troops, serve as an ambulance, or a command system. The BvS10 fits much of that description. The main cab can serve as a command node, while the back cab can transport nearly eight troops. The rear cab also has the ability to flip up and serve as an ambulatory vehicle. “The JAASV shall be a tracked vehicle that has excellent on and off-road mobility in extreme cold temperatures, deep snow, rugged uneven terrain, thick brush or forest, soft wet ground, rivers, streams, and lakes, and mountainous terrain,” the RFI reads. The Army also wants the JAASV to be air mobile by CH-47, UH-60 and C-130. And while this RFI was submitted by the Army, the Corps has a tracked record of partnering with the Army on a number of procurement projects. The Corps hasn't made a decision yet to upgrade its snow vehicles, but the Marines are increasingly becoming focused on the Arctic domain and its forces are already learning how to operate partner forces' BvS10s in the region. https://www.marinecorpstimes.com/news/your-marine-corps/2018/09/28/with-an-increasing-footprint-in-the-arctic-the-corps-may-need-a-new-snow-vehicle

  • Russie: grandes manœuvres de l'armée, avec des militaires chinois

    September 24, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land

    Russie: grandes manœuvres de l'armée, avec des militaires chinois

    La Russie a lancé lundi 16 septembre de grandes manœuvres militaires annuelles, mobilisant jusqu'à samedi 128.000 hommes dans le centre du pays, dont des militaires et des avions chinois, avec pour scénario de repousser une attaque islamiste. Organisées essentiellement dans la région d'Orenbourg, frontalière du Kazakhstan, les manœuvres Tsentr-2019 impliqueront «plus de 20.000 engins militaires, environ 600 appareils volants et jusqu'à 15 navires», selon un communiqué du ministère russe de la Défense. En plus des soldats russes, des troupes venues de Chine, d'Inde, du Pakistan et de plusieurs pays d'Asie centrale doivent participer à ces manœuvres. Une vingtaine d'avions et d'hélicoptères chinois prendront notamment part aux exercices. Ceux-ci se se basent sur un scénario dans lequel un pays indéterminé, converti à l'islamisme radical, entre en conflit avec la Russie. «Un Etat imaginaire émerge au sud-ouest de la Russie. Ses leaders partagent les idées extrémistes des organisations terroristes internationales. Ce pays imaginaire, possédant une armée développée, tente d'exercer une pression sur la Russie, y compris militaire», e expliqué la semaine dernière le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine. «L'escalade des tensions évolue finalement vers un conflit armé», a-t-il poursuivi, cité par l'agence officielle TASS, au cours d'un briefing. La première phase des manœuvres sera consacrée à coordonner le commandement, repousser des attaques aériennes et mener des opérations de reconnaissance. Dans la seconde phase, la coalition internationale formée par la Russie dans ces exercices mènera des frappes massives contre l'ennemi, précise le ministère de la Défense. La Russie organise chaque année, au mois de septembre, de grandes manœuvres militaires. Les précédentes, organisées en Sibérie orientale et dans l'Extrême-Orient russe, avaient mobilisé 300.000 hommes et tout l'arsenal moderne de l'armée russe, dont les missiles Iskander, capables de transporter des ogives nucléaires. L'année précédente, les exercices nommées Zapad-2017 («Ouest-2017») s'étaient déroulés près de la frontière avec la Lituanie et la Pologne, provoquant la fureur de l'Otan et de plusieurs pays européens qui avaient dénoncé une provocation. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/russie-grandes-manoeuvres-de-l-armee-avec-des-militaires-chinois-20190916

  • Top NATO general urges ‘alignment’ between US and European sixth-gen fighter plans

    June 11, 2021 | International, Aerospace

    Top NATO general urges ‘alignment’ between US and European sixth-gen fighter plans

    Gen. Tod Wolters’ comments echo a sense of common purpose among NATO allies that sometimes gets lost in defense-industrial infighting.

All news