Back to news

September 29, 2021 | International, C4ISR

Soldiers with this Stryker unit test tool to 'see' the electronic battlefield

On the same subject

  • L’Alliance, navire de recherche de l’Otan, teste des drones sous-marins dans le grand Nord

    July 3, 2018 | International, Naval

    L’Alliance, navire de recherche de l’Otan, teste des drones sous-marins dans le grand Nord

    (B2 – En mer de Norvège) Alors qu'il naviguait entre l'Islande et la Norvège, nous avons pu embarquer quelques heures à bord du Nato Research Vessel (NRV) Alliance. Ce navire original, qui embarque des spécialistes de différents pays de l'Otan, teste des drones sous-marins dans les eaux glacés de l'Arctique. « Nous amenons la science à la mer », résume le docteur Catherine Warner, l'Américaine qui dirige le Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) dont dépend le bateau. Bardé d'antennes, de sonars et de machines expérimentales, ce b'timent fait la fierté de l'Otan. Les officiels en visite à bord y voient une preuve de la capacité des Alliés à développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins des militaires. Les drones sous-marins ou gliders Si le NRV Alliance est susceptible de travailler sur tous les domaines identifiés comme prioritaires par les marines de l'Otan (lutte anti-sous-marines, lutte-anti-mines, renseignement...), ses travaux sont actuellement concentrés sur les drones sous-marins, appelés gliders en anglais. Des engins qui pourraient révolutionner de nombreuses missions. NB : Le NRV Alliance et ses drones participent régulièrement à des manoeuvres de l'Otan, comme l'exercice de renseignement interalliés Unified Vision 2018. Lire ici. Plus endurants que les hommes ? Ces drones séduisent au sein de l'Otan. C'est un haut gradé, riche d'une expérience dans le renseignement militaire maritime, qui en résume tout l'attrait : « Un équipage humain a besoin de retourner au port pour dormir, manger et voir sa famille. Ces robots peuvent rester des mois en mer. » Peu coûteux, discrets, polyvalents, endurants et autonomes, ces engins sont au cœur des expérimentations menées par les 25 scientifiques à bord. Ceux qu'ils utilisent actuellement, des Slocum G3 de l'Américain Teledyne, cartographient les fonds marins et font des relevés de températures et de courants. Des informations cruciales pour repérer et surveiller les mouvements de sous-marins, par exemple. Multiusages Le potentiel des gliders intéresse dans des domaines divers. Ces engins ont été testés dans la lutte anti-mines, avec des robots capables de patrouiller, de reconnaître des menaces et de les signaler à l'homme qui pourra ensuite intervenir. Un moyen intéressant de palier à une flotte européenne de navires de lutte anti-mines de plus en plus vieillissante et coûteuse à remplacer. Dans un autre registre, des drones pourraient mailler les fonds de certains points stratégiques pour surveiller les mouvements de sous-marins adverses. D'ici quelques années, si des puissances étaient capables de bloquer ainsi certains axes clefs, la dissuasion nucléaire pourrait se voir impactée et devrait se réinventer dans sa composante navale. C'est l'un des intérêts du grand Nord, où transitent régulièrement des sous-marins nucléaires. De l'aveu d'un haut gradé de l'Otan, spécialiste en matière de renseignement, ces drones sous-marins sont à l'heure actuelle presque indétectables. Les sous-marins remis en cause L'arrivée de ces submersibles risque de remettre en question tout le fonctionnement sous-marin. D'autant plus qu'ils sont très majoritairement automatisés : vu la difficulté pour assurer les communications sous l'eau, il n'est pas possible de les piloter en permanence. L'homme se contente donc en réalité de suivre les mouvements sur des écrans, ne donnant que quelques ajustements pour les remontées régulières en surface. Une évolution stratégique qui rappelle au docteur Catherine Warner un autre grand changement au sein de l'US Air Force, où elle s'occupait de plusieurs programmes de drones : « Les sous-mariniers sont pour l'instant sceptiques. Comme pour les pilotes de l'US Air Force lorsque les Predator sont arrivés à l'époque. Mais aujourd'hui, ils ont pleinement intégré l'intérêt de ces drones et ils ont accepté de travailler dessus. » Un navire presque unique Conçu sur mesure Le NVR Alliance est un navire conçu sur mesure pour les besoins de l'Otan, dans les ateliers de l'Italien Fincantieri. Livré en 1988, il embarque une multitude d'équipements de recherche qui en font un laboratoire en pointe dans le domaine des études maritimes. Il dispose des dernières technologies dans les domaines océanographique, acoustique, météorologique ainsi que de son propre atelier pour réparer ou modifier le matériel. « La force de ce navire, explique un scientifique à bord, c'est qu'il permet d'aller tester des idées dehors, en conditions réelles. » Le b'timent peut de fait aller naviguer dans les eaux polaires. Le tout avec des conditions de vie à bord qui restent très confortables : la quasi-totalité des chercheurs dispose de cabines individuelles ! L'Alliance au sein de l'Otan Le NRV Alliance est, avec le CRB Leonardo, l'un des deux navires détenus en propre par l'Otan. Rattaché au Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) de La Spezia (Italie), il est chargé de tester des technologies au profit des Alliés. Le b'timent a longtemps été opéré par des marins allemands, jusqu'en 2015. Pour simplifier la logistique dans son port d'attache, il a été transféré aux mains de la marine italienne qui a rapidement séduit les scientifiques à bord avec sa botte secrète : la pizza en guise de casse-croûte nocturne ! Des pionniers pas toujours suivis Les équipes du NVR Alliance travaillent en collaboration avec des industriels et des universités. Ils développent souvent leurs propres solutions aux problématiques identifiées. Ils ont par exemple acheté un drone Bluefin au Français Thales, dans lequel ils ont intégré leurs propres équipements. Le fabricant a pu bénéficier des retours et progresse ainsi dans son développement, gr'ce aux essais de l'Otan. Côté autorité publique, l'enthousiasme n'est pas toujours aussi présent. De l'aveu du docteur Catherine Warner, les découvertes à bord ne sont pas toujours suivies par les États commanditaires qui hésitent à poursuivre les investissements. https://www.bruxelles2.eu/2018/07/03/lalliance-navire-de-recherche-de-lotan-teste-des-drones-sous-marins-dans-le-grand-nord/

  • DoD Awards Contract To Break Its Security Clearance Logjam

    May 23, 2019 | International, Other Defence

    DoD Awards Contract To Break Its Security Clearance Logjam

    By BARRY ROSENBERG Can artificial intelligence, machine learning, and agile development help clear the massive backlog? WASHINGTON: The Pentagon hopes that a newly announced $75 million, 24-month contract will clear up its chronically backlogged security clearance system. The plan: develop prototype software that uses artificial intelligence to analyze routine data instead of humans running laborious background checks, freeing investigators to concentrate on the genuinely critical cases. How big is the mess? Hundreds of thousands of would-be federal employees and defense contractors wait an average of 221 days for a Secret clearance and 534 days for a Top Secret clearance, according to the National Background Investigations Bureau. The clearance backlog makes a day in line at the DMV look fast. It's a problem that costs the government millions of dollars and, in many ways, wastes the talent of countless individuals who give up and seek employment elsewhere. “The bottom line is we need to get cleared people to work in their job faster; we're not doing that job well,” said Terry Carpenter, the Program Executive Officer for the National Background Investigation Service, part of the Defense Information Systems Agency (DISA). “Whether you're in an agency, the federal government, or an industry partner .... we need to make sure those companies and agencies can get those people to work because they have their clearance.” The DoD's Defense Security Service (DSS), which runs the clearance process, and DISA, which runs much of the military's networks, jointly awarded the contract to Perspecta Enterprise Solutions of Herndon, VA, using the Other Transaction Authority process to bypass much of the traditional acquisition bureaucracy. Perspecta was formed in 2018 through the merger of the public sector business of DXC Technology, Vencore, and KeyPoint Government Solutions. Over the next 24 months, Perspecta will create a prototype “architecture” that can be scaled up to a full-sized security-check system, with two main features: Data ingestion and analytics using techniques like machine learning and natural language processing, which are both subsets of artificial intelligence; and A “software factory” to develop new vetting capabilities as needed. This will employ a software methodology called DevSecOps (Development-Security-Operations) that quickly delivers functionality that is then constantly improved through user feedback, while injecting security into all interactive phases of development, so usable software is delivered in weeks instead of months or years. Software development will be guided by a framework known as SAFe, which is an online knowledge base made available by an organization called Scaled Agile. The “factory” will continually develop, test, secure, and deploy new software in a government-run cloud, using what's called continuous authority to operate so its products can be used immediately, without a laborious certification process. The new architecture is being designed to transform three mission areas in the clearance process: initiation, investigation, and adjudication. Explained Carpenter: “There are several activities around the initiation part. [For example], you're a new employee coming in or a transfer coming in from a different agency. The initiation process engages with the subject and collects their information in a standard form that feeds the process. Then there's the investigation process. Under the old process, a full investigative package was prepared, which took a lot of time and labor. That was handed over for adjudication to an appropriate business function with the credentials to do the adjudication, and they would make the decision on that clearance. “What we are looking at today is continuous vetting as a way to use data to minimize the amount of labor force that has to knock on doors to get information. The more we can get done with data, the more effective we are at delivering the capability of a clearance, the more confidence we have in it, and the less it costs.” Data analytics will also facilitate continuous vetting throughout the work life of cleared individuals to address possible insider threats. “With this data-driven model, we can get into a continuous evaluation model rather than the current model, which is periodic investigation that looks at somebody every 5 or 10 years,” said Patricia Stokes, director, Defense Vetting Service, DSS. “We can utilize technology available today to initiate processes and capabilities to (gather) information on a real-time basis (to determine) your need for access and your risk.” https://breakingdefense.com/2019/05/dod-awards-contract-to-break-its-security-clearance-logjam

  • Sweden vows to push defense collaboration, cyber defense at EU helm

    January 6, 2023 | International, C4ISR

    Sweden vows to push defense collaboration, cyber defense at EU helm

    Stockholm has set out to move the needle on joint procurement arrangements for military equipment within the European Union.

All news