September 21, 2023 | International, Naval
Navy launches board to help services leverage new science and tech
Board chairman Richard Danzig told reporters he wants to avoid common pitfalls for an outside advisory board.
March 11, 2024 | International, Land
September 21, 2023 | International, Naval
Board chairman Richard Danzig told reporters he wants to avoid common pitfalls for an outside advisory board.
February 26, 2020 | International, Aerospace
Projets européens avortés, achats de matériels américains, retards multiples : les armées peinent à s'équiper de systèmes aériens téléopérés. Par Guerric Poncet Dès 1964, les armées françaises ont expérimenté de premiers modèles de drones. Mais plus d'un demi-siècle après, force est de constater que la France est à la traîne, et pas qu'un peu. Si on la compare avec des États de même rang militaire, comme le Royaume-Uni par exemple, le constat est sans appel : Paris aligne cinq drones Reaper (armés depuis fin 2019) et quelques dizaines de drones tactiques et légers, là où Londres dispose de dix drones Reaper (armés depuis 2007), d'une cinquantaine de drones tactiques et de plusieurs centaines de drones légers. Dans son rapport public 2020, la Cour des comptes pointe cette défaillance majeure, expliquant que « la France a tardé à tirer les conséquences de l'intérêt des drones dans les opérations militaires modernes ». Pour les sages, « l'effet conjugué des mésententes entre industriels, du manque de vision prospective des armées et des changements de pied des pouvoirs publics ont eu pour conséquences, dommageables et coûteuses, de prolonger la durée de vie de matériels vieillissants ». Ils ont aussi « conduit à l'acquisition de matériels américains aux conditions d'utilisation contraignantes et restrictives ». Ainsi, les premiers drones Reaper acquis en 2013 par la France pour répondre à l'urgence opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne ont été prélevés sur des lignes d'assemblage destinées aux forces américaines. Ils ont donc fait l'objet de restrictions d'utilisation drastiques qui ont beaucoup compliqué leur début de vie opérationnelle. Par exemple, leur déploiement hors d'Afrique subsaharienne étant verrouillé, « pour rapatrier un vecteur aérien de Niamey à Cognac (où se situe l'escadron de drones 1/33 Belfort, qui opère les Reaper), un accord américain préalable, attendu de longs mois, a été nécessaire », racontent les sages. 2 % du budget des programmes d'armement « Les investissements liés aux programmes d'acquisition se sont accélérés ces dernières années, surtout depuis 2015, mais restent encore limités (...) en termes d'efficacité et de coûts », soulignent les sages, en référence notamment aux longues négociations entre les industriels européens et le ministère des Armées, qui juge les programmes excessivement coûteux et répète qu'il ne signera pas tant que les tarifs n'auront pas été revus nettement à la baisse. Mais l'appétit des industriels n'est pas le seul problème : « rapportés aux investissements annuels du ministère des Armées dans les programmes d'armement sur la période récente, les montants totaux dédiés aux drones n'ont jamais représenté plus de 2 % de l'effort global », explique aussi le rapport. Pour ne pas être éjecté des grandes puissances aériennes mondiales, il va donc falloir changer de braquet sur les drones. « L'important investissement, de l'ordre de 800 millions d'euros, réalisé pour acheter des drones américains, n'est que la première étape d'efforts financiers conséquents à venir », prévient le texte, qui pointe en particulier le retard pris par la Marine nationale dans le domaine des drones aériens, en raison des arbitrages effectués par le ministère notamment. « Les besoins (de la marine, NDLR) sont portés par la surveillance maritime de la deuxième plus vaste zone économique exclusive (ZEE) au monde, après celle des États-Unis », rappelle la Cour, qui espère l'aboutissement rapide d'un « système de drones tactiques à décollage et atterrissage vertical ». Les marins devraient être équipés d'un drone par navire d'ici 2030, mais en l'absence d'un programme suffisamment avancé à dix ans de cette échéance, la promesse semble difficile à tenir... sauf à acheter, de nouveau, hors d'Europe. « Des résistances d'ordre culturel » chez les aviateurs Le rapport relève aussi les nombreux échecs de projets européens de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance) comme EuroMALE, Advanced UAV/Talarion ou Telemos, et les « difficultés qui s'amoncellent » pour le nouveau programme MALE en cours de développement. Pour les quatre pays partenaires (Allemagne, Espagne, France et Italie), ce dernier projet « présente des enjeux stratégiques qui vont largement au-delà de l'acquisition des matériels », car son succès ouvrira ou fermera les vannes de la coopération — et donc de la souveraineté – européenne dans le domaine. Pour le ministère des Armées français, les négociations doivent être bouclées début 2020, pour une notification du contrat mi-2020, car la situation est critique. « Il serait difficilement compréhensible qu'en 2028, les armées françaises ne soient pas dotées d'équipements aussi performants que ceux d'ores et déjà disponibles sur le marché », martèle le ministère dans sa réponse, publiée en annexe du rapport de la Cour des comptes. Enfin, les sages pointent des problèmes qui ne sont pas directement liés aux programmes d'armement, dont « des résistances d'ordre culturel, en particulier au sein de l'armée de l'air, dans la mesure où les drones bousculent les équilibres actuels qui placent le pilote au cœur du dispositif aérien ». Avec les restrictions budgétaires, les heures de vol d'entraînement se font rares, et les missions opérationnelles sont méticuleusement réparties entre les pilotes au sein de l'armée de l'air comme de l'aéronavale : ils craignent logiquement que l'arrivée massive de drones n'empiète sur leurs platebandes. https://www.lepoint.fr/societe/drones-militaires-la-cour-des-comptes-pointe-les-echecs-francais-25-02-2020-2364337_23.php
June 29, 2020 | International, Aerospace
By: Burak Ege Bekdil ANKARA, Turkey — Turkey's inability to produce a fully indigenous engine is harming some of the country's otherwise successful domestic defense programs, according to industry and government officials. “We had it 15 years ago, we had it 10 years ago and we are still having it,” said a former defense industry chief. “It's our chronic engine problem.” A government procurement official agreed, telling Defense News that “at best the problem causes major delays, and at worst it can be an existential threat [to programs].” The Altay, a multibillion-dollar program for the production of Turkey's first indigenous tank, has long been delayed due to difficulties surrounding the engine and transmission used to power the new-generation tank. BMC, a Turkish-Qatari joint venture that in 2018 won the serial production contract for the Altay, said in October 2020 that the tank would be fielded within 24 months. The original target was to have the Altay in the field this year 2020. Today, procurement officials and industry sources say even 2022 is an optimistic deadline. Western countries with power pack technology, particularly Germany, have been reluctant to share technology or sell to Turkey for political reasons. “Lack of a feasible power pack [engine and transmission] is depriving the program of any sensible progress,” noted an industry source. Turkey also needs an engine for the new-generation TF-X fighter jet as well as indigenous helicopter models in the making. At the center of these engine efforts is Tusas Engine Industries, a state-controlled engine maker. TEI announced June 19 that it successfully tested its locally made TJ300 miniature turbojet engine, which the company produced for medium-range anti-ship missiles. The engine features a thrust rating of 1.3 kilonewtons. Company officials say the TJ300 engine's more advanced, future versions could power larger anti-ship cruise missiles and land-attack cruise missiles. Turkey hopes to power its anti-ship and land-attack cruise missiles with locally developed engines. “The effort is about ending dependency on imported designs,” a TEI official said. Turkey currently imports miniature air-breathing engines from Microturbo — a unit of French company Safran — to power its domestically developed cruise missiles. Separately, Turkey's Kale Group is developing a larger, albeit miniature turbojet engine called the KTJ-3200. It has a 3.2-kilonewton thrust rating, and will power the Atmaca and SOM missile systems. On a much bigger scale, Kale Group has ambitions to develop an engine to power the TF-X. In 2017, Kale Group and British company Rolls-Royce launched a joint venture to develop aircraft engines for Turkey, initially targeting the TF-X. But the £100 million (U.S. $124 million) deal was effectively put on hold due to uncertainties over technology transfer. In December, Turkish Foreign Minister Mevlüt Çavusoğlu said the government is keen to revive talks with Rolls-Royce. When asked for an update on negotiations, a Rolls-Royce spokesperson told Defense News: “We submitted an engine co-development proposal to Turkey, but the customer has not elected to pursue this to date.” A year before the Kale Group-Rolls-Royce partnership, Turkish Aerospace Industries — a sister company of TEI — signed a $125 million heads of agreement with U.K.-based firm BAE Systems to collaborate on the first development phase of the TF-X. Turkey originally planned to fly the TF-X in 2023, but aerospace officials are now eyeing 2025 at the earliest. TEI is also developing the TS1400, a turboshaft engine it intends to power the T625 Gökbey, a utility and transport helicopter developed and built by TAI. The Gökbey currently flies with the CTS-800A turboshaft engine supplied by Light Helicopter Turbine Engine Company, a joint venture between American firm Honeywell and Rolls-Royce. The Gökbey made its maiden flight in September. TEI says it successfully tested the “core” of its TS1400 turboshaft engine and plans to deliver the prototype to TAI in late 2020. But analysts remain cautious. “These efforts may eventually fail to materialize without meaningful foreign know-how,” said a London-based Turkey specialist. “Or they may come at costs not viable for mass production.” Andrew Chuter in London contributed to this report. https://www.defensenews.com/industry/techwatch/2020/06/26/turkeys-chronic-engine-problem-is-harming-defense-projects-warn-officials/