Back to news

April 26, 2023 | International, C4ISR

Pentagon’s top software official stresses data-centric military

The Pentagon's top software official and the Space Force's chief information officer stressed the importance of software factories to train troops.

https://www.c4isrnet.com/it-networks/2023/04/26/pentagons-top-software-official-stresses-data-centric-military/

On the same subject

  • Lockheed: New missile defense system upgrades will produce more comprehensive battlefield picture

    August 26, 2021 | International, Aerospace

    Lockheed: New missile defense system upgrades will produce more comprehensive battlefield picture

    New upgrades are afoot for the Command Control Battle Management and Communications system linking missile defense capability globally.

  • Cyberdéfense : une France offensive et complètement décomplexée

    January 21, 2019 | International, C4ISR

    Cyberdéfense : une France offensive et complètement décomplexée

    Par Michel Cabirol Depuis plusieurs années, la France ne s'interdit pas de lancer des attaques cyber. Elle rend coup pour coup à ses adversaire dans le cyberespace. Et au-delà... Le ministère des Armées vient de terminer ses travaux doctrinaux en matière de lutte informatique offensive. Le monde est en guerre. Personne n'a vraiment conscience de l'ampleur de cette guerre très discrète à l'exception d'un cercle d'initiés. Vendredi lors d'un discours dans la droite ligne de celui en septembre 2015 de son prédécesseur Jean-Yves Le Drian, la ministre des Armées Florence Parly a dévoilé une attaque cyber de très grande ampleur contre son ministère, qui a commencé en 2017. Une attaque très sophistiquée à base du Malware Turla, un ver qui s'introduit dans les sites des administrations étatiques et des entreprise. Un ver qui s'est déjà introduit dans les sites de la Défense américaine et avait été décrit comme la plus grande brèche dans l'histoire des ordinateurs de l'armée US. "Nous sommes fin 2017, a raconté Florence Parly. Des connexions anormales sur le serveur de la messagerie internet du ministère des Armées sont constatées. Ces connexions ont révélé après analyse qu'un attaquant cherchait à accéder directement au contenu de boites mails de 19 cadres du ministère parmi elles, celles de quelques personnalités sensibles. Sans notre vigilance, c'est toute notre chaîne d'alimentation en carburant de la Marine nationale qui aurait été exposée. Surtout, cette tentative d'attaque a duré jusqu'en avril 2018. Nous avons pu patiemment et, en étroite collaboration avec nos partenaires, remonter la chaîne des serveurs et des adresses IP Derrière se cachait un mode d'attaque bien connu de nos services et que certains attribuent à Turla". Deux attaques par jour En 2017, le ministère des Armées a recensé 700 événements de sécurité, dont 100 attaques qui ont ciblé ses réseaux. En 2018, ce même nombre a été atteint dès septembre. "En moyenne, a précisé Florence Parly, ce sont donc plus de deux événements de sécurité par jour qui ont touché tout autant notre ministère, nos opérations, nos expertises techniques et même un hôpital d'instruction des Armées". Certaines de ces attaques, directes, ciblaient précisément le ministère. D'autres visaient les industriels de la défense. Par conséquent, confirme le chef d'état-major des armées (CEMA), le général François Lecointre, le cyberespace recèle "des potentialités de désorganisation massive qui ne doivent pas être ignorées mais au contraire intégrées dans une pensée stratégique renouvelée". Certaines attaques sont "le fruit de groupes malveillants,a précisé la ministre. D'autres de hackers isolés. Mais certaines, nous le savons, viennent d'Etats pour le moins indiscrets, pour le moins... décomplexés". Aujourd'hui, un certain nombre de nations incluent des effets cyber dans leurs stratégies militaires et leurs modes d'action. Elles s'y préparent à l'occasion d'exercices mêlant capacités conventionnelles et cyber. La France fait partie de ce club de nations. "Nos adversaires potentiels doivent savoir à quoi s'attendre" s'ils décident de passer à l'attaque dans le cyberespace, a précisé la ministre des Armées. "L'arme cyber est une arme d'emploi", a rappelé le général Lecointre. Les attaques cyber ont le plus souvent un caractère d'irrégularité. Le cyberespace favorise les actions de type guérilla ou de harcèlement en raison de la faible traçabilité des attaques cyber qui sont très difficilement attribuables. En outre, l'invulnérabilité du cyberespace est très difficile à conserver dans la durée compte tenu de l'étendue du milieu et de sa complexité. Enfin, l'accessibilité aisée pour les acteurs non-étatiques et les petits Etats offrent un outil offensif qui peut être volé, copié ou imité par des adversaires ou des acteurs tiers. Une doctrine de lutte informatique offensive Si une éventuelle riposte à l'attaque Turla n'a pas été révélée, Florence Parly a toutefois confirmé que la France s'octroierait le droit de riposter face à des cyber-attaques . "En cas d'attaque cyber contre nos forces, nous nous réservons le droit de riposter, dans le respect du droit, par les moyens et au moment de notre choix, a-t-elle expliqué. Nous nous réservons aussi, quel que soit l'assaillant, le droit de neutraliser les effets et les moyens numériques employés. Mais nous serons aussi prêts à employer en opérations extérieures l'arme cyber à des fins offensives, isolément ou en appui de nos moyens conventionnels, pour en démultiplier les effets". "La capacité à conduire des opérations militaires dans le cyberespace permet d'obtenir certains avantages sur les thé'tres d'opération des armées", a d'ailleurs reconnu le général Lecointre. "Nous considérons l'arme cyber comme une arme opérationnelle à part entière. C'est un choix nécessaire, en responsabilité. Nous en ferons un usage proportionné, mais que ceux qui sont tentés de s'attaquer à nos forces armées le sachent : nous n'aurons pas peur de l'utiliser", a averti la ministre. Une stratégie cyberdéfense offensive qui n'est pas nouvelle. Mais la France a affiné tout au long de ces derniers mois une doctrine de lutte informatique offensive à des fins militaires, qui est considérée comme une arme de supériorité opérationnelle. "La stratégie vise pour l'essentiel à acquérir et à conserver la supériorité (ou, tout au moins, une situation favorable) afin d'assurer la défense de nos intérêts et la préservation de notre souveraineté", a précisé le CEMA. L'arme cyber, un effet démultiplicateur C'est le commandant de la cyberdéfense, le général Olivier Bonnet des Paillerets, qui a été chargé de rédiger une doctrine de lutte informatique offensive. La France mis en place en mai 2017 le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER). "Immédiateté de l'action, dualité des cibles, hyper-connectivité sont autant de facteurs de risques qui ont été pris en compte dans l'élaboration de la doctrine, tout comme la notion d'irrégularité", a précisé le CEMA. Une doctrine dont les éléments les plus sensibles resteront toutefois logiquement secrets. Ces attaques cyber seront conduites de façon autonome ou en combinaison des moyens militaires conventionnels. Selon le ministère, l'arme cyber vise à produire des effets à l'encontre d'un système adverse pour en altérer la disponibilité ou la confidentialité des données. Car la lutte informatique offensive permet de tirer parti des vulnérabilités des systèmes numériques adverses. "La lutte informatique offensive peut être un formidable démultiplicateur d'effets", a d'ailleurs estimé le chef d'état-major des armées. Pour le CEMA, la lutte informatique offensive élargit considérablement "le champ des possibles et la palette des options modulables que je suis susceptible de proposer au Président de la République". Elle peut se combiner et, si nécessaire, se substituer aux autres capacités militaires de recueil et d'action sur tout le spectre des missions militaires (renseigner, défendre, agir), a-t-il expliqué. "En réalité, les armes cyber apparaissent désormais comme des instruments incontournables de l'action militaire gr'ce à leur capacité à agir au profit des armes employées dans les autres milieux", a-t-il souligné. Les discours de Florence Parly, qui n'a rien annoncé de nouveau dans le domaine de la cyberdéfense, et du général François Lecointre préparent-ils à un nouveau changement de doctrine, cette fois-ci, dans la politique spatiale de défense, qui pourrait être dotée elle aussi d'une doctrine offensive,. Il semble qu'une France plus pragmatique mais pas forcément plus guerrière tourne la page d'une France romantique, voire naïve, dans les domaines cyber et de l'espace... https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/cyberdefense-une-france-offensive-prete-a-rendre-coup-pour-coup-a-ses-adversaires-804456.html

  • Pentagon Pumps $3B Into Industry As COVID-19 Delays Loom

    April 21, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Pentagon Pumps $3B Into Industry As COVID-19 Delays Loom

    PENTAGON: The Pentagon's acquisition chief today said she expects major defense programs to be delayed by around three months due to COVID-19 closures and disruptions, while DoD rushes to pump $3 billion into the defense industry to bolster programs at greatest risk. Speaking to reporters here this morning, Lord said she expects to have to ask the White House and Congress for “billions” more to reimburse contractors affected by work delays and broken supply chains. “We believe it will cost us something,” she said, declining to get any more specific than “billions” of dollars. The months-long delays to programs will likely be spread throughout the defense industry as small parts suppliers shut down operations for days or weeks at a time. “We're looking at schedule delays and inefficiencies and so forth: this isn't about a particular program.” Lord singled out “a slowdown in the shipyards, to an extent. Aviation is actually the most highly impacted sector we have right now.” It's unclear what programs are at highest risk, but the Navy has been bullish on speeding up its new frigate program to award contracts some time this summer. If work slowdowns continue, that could be pushed further down the road. The Army and Navy have also been moving ahead on their nascent hypersonic weapons program, with a series of critical tests planned this year. Lord pointedly suggested that large defense companies need to start pushing more money into their supplier base to ensure small parts suppliers don't go out of business, further impacting new programs and ongoing maintenance efforts. She did praise Lockheed and Boeing for increasing cash flow to lower-tier suppliers, then not-so-subtly says, she is “hoping for similar public announcements from other major primes.” Last month, Lockheed said it would advance more than $100 million to suppliers hurt by the slowdown, and this week Boeing said it was reopening the Philadelphia-area facility where it makes the Chinook, the V-22 Osprey and other helicopters. The Pentagon is starting to award higher progress payment rates this week, pumping $3 billion dollars in increased cash flow to industry. “We try to anticipate the problems and work with the companies to keep going to the greatest degree possible,” Lord said. As part of that effort, DoD's first priority is the modernization process of the nuclear triad, she said: “we look at the Missile Defense Agency, we look at the critical capabilities. We're looking where the greatest pain points are.” While she singled out Lockheed and Boeing, shipbuilder Huntington Ingalls is making a push to speed up contracts and get money into the hands of sub-tier suppliers early, in order to ensure companies way down the supply base food chain can continue chugging along. In a recent interview, company representatives told me they've reached out to over 2,000 suppliers in 48 of the 50 US states. “We need their products today, but we also need them in 90 days, so we want to help them brave the storm,” said Lucas Hicks, vice president of new construction aircraft carrier programs. “We've actually changed some payment terms on some of our supplier contracts to try to make sure that we can front them what they need to stay afloat. We're doing some creative stuff to try and help them be able to weather the storm.” The Department's efforts to backstop the defense industrial base while taking steps to protect its workforce and purchase critical protective clothing like facemasks is still in its relative stages, despite the COVID-19 pandemic having been with us for months. “We are just really beginning to pick up momentum,” Lord said. https://breakingdefense.com/2020/04/pentagon-pumps-3b-into-industry-as-covid-19-delays-loom

All news