June 9, 2024 | International, Land
September 26, 2018 | International, Naval, C4ISR
By: David B. Larter
The Navy has to get software updates and patches to the fleet within days if it's going to win in the future, the Department of the Navy's acquisition boss said Sept. 25 at Modern Day Marine.
James Geurts, assistant secretary of the Navy for research, acquisition and development, said the fleet has been working on the rapid development of software to get needed upgrades to the ships ahead of pier-side availabilities, a pace he said was too slow for the modern battlefield.
“We recently did one of our proof-of-principles to say: ‘How do you take ... software, get it system certified, get it cyber certified then get it out over the airwaves, uploaded on to a ship and into the combat system in 24 hours,” Geurts said.
“My view is unless we get to the point where I can identify a software requirement, whether it's an [artificial intelligence] algorithm or something, find the solution, get it checked out on the network, give it whatever cyber-proofing it needs and get it into the fight in less than a week, we are not going to be successful in the long run.”
The Navy has increasingly found that its current systems are capable of adjusting to new threats through software upgrades rather than buying new systems and installing them, a time-consuming and cripplingly expensive process that has been the norm in years past.
Geurts said the Navy had to have a software architecture that was amenable to rapid upgrades so that developers would not need to re-test the underlying architecture each time a patch or fix is uploaded.
Furthermore, the service also has to develop cyber security standards that don't just weigh whether or not something can be compromised but begin to think of it more in terms of risks associated.
“The answer isn't yes or no, it's ‘Commander here is your risk.' And then weigh the risk of doing that [upgrade] versus a potential cyber impact so that commanders can make reasonable command decisions. Because there is always a risk to not doing something. We often talk about the risk of doing something, we don't often talk about the risk of not doing it.”
Geurts told a gaggle with reporters after the talk that he was not talking about uploading whole new programs that sailors might be unfamiliar with but more iterative upgrades.
"Don't take that to an extreme to where we will load on something that nobody has ever seen before, but it could be that there is a particular issue or new need, and you can envision us testing and training that shore-side, making sure it's right – we don't want to wait for the ship to come home we could potentially blast that out [to the fleet.]"
The Navy is also working more with having digital doppelgangers of its combat system on board its ships so that new technologies can be tested by the crew and commanders before its uploaded into the main combat system, a hedge against reaping unintended consequences by uploading a feature or patch without knowing exactly how it will fit into the ship's systems.
"The other thing we are doing a lot with is digital twins, where [the ship] might have the combat system that it's fighting with as well as a digital twin,” Geurts explained. “So you might be able to upload that new feature in the digital twin so you could have both, then it's up to the commander whether it's something you adopt or not.”
June 9, 2024 | International, Land
May 23, 2024 | International, Aerospace
The program meant to counter China by helping the Pentagon quickly buy thousands of drones. It's nearing the halfway point of an August 2025 deadline.
October 25, 2018 | International, Aerospace
Alexis Pfefferlé Mardi 23 octobre 2018, 0800, Lausanne, entrée en lice des avionneurs américains. Pour rappel, deux avions américains sont en compétition dans le cadre du programme AIR2030, le F/A 18 Super Hornet de Boeing et le F35 de Lockheed Martin. Au menu de cette matinée, le F/A 18 Super Hornet de Boeing. L'avion proposé n'est pas inconnu puisqu'il avait été naturellement envisagé lors de la précédente campagne de renouvellement de la flotte avant que Boeing ne renonce à faire une offre à la Suisse. Boeing avait expliqué à l'époque que « le nouveau Super Hornet est peut-être un avion trop poussé par rapport aux besoins de la Suisse. ». Huit ans plus tard, les besoins exprimés par la Suisse pour son nouvel avion de combat ont évolué et le Super Hornet fait à nouveau office de candidat sérieux. En effet, les F/A 18 Hornet dans leur version C et D sont en service dans les forces aériennes suisses depuis maintenant vingt ans et l'avion est bien connu de nos pilotes et militaires. Quelles différences par rapport au modèle actuel ? Le F/A 18 Super Hornet n'est pas un nouvel avion mais bien une évolution du Hornet que nous connaissons. Il s'agit cependant d'une évolution en profondeur avec une refonte du design, de la signature radar, une mise à jour des systèmes d'armes et de l'électronique embarquée ou encore une augmentation importante de l'autonomie. Aujourd'hui, le F/A 18 Super Hornet E/F est un biréacteur de 4ème génération + disponible en monoplace et biplace comme les variantes C et D de son prédécesseur. Boeing va droit au but La présentation du jour de Boeing est, comme disent les américains, « straight to the point ». Communication à l'américaine oblige, on débute avec un clip vidéo figurant un compte à rebours égrené par une voix féminine à l'issue duquel divers types d'engins fabriqués par Boeing s'élancent dans le ciel dans un panache de fumée incandescent. Sans autre intermède, le représentant de Boeing, Monsieur CRUTCHFIELD, développe directement sur la facilité de transition entre le modèle actuel de l'armée suisse et le Super Hornet, un mois d'entraînement au maximum étant selon lui nécessaire aux pilotes aguerris sur F/A 18 Hornet pour se familiariser avec cette nouvelle version. Quant au matériel d'entretien et à l'armement, il est en partie compatible entre les deux versions. Compte tenu de l'avenir bien incertain des F/A 18 suisses actuels dans le contexte politique tendu des exportations d'armes, le recyclage partiel est un point pour le moins pertinent. Pour Boeing, le Super Hornet est la transition la plus simple et la moins onéreuse pour la Suisse. C'est au tour de Madame Nell BRECKENRIDGE, première femme à s'exprimer pour un constructeur, de prendre le relais. Elle partage premièrement quelques chiffres : Boeing est un géant de l'industrie, qui a l'habitude de l'offset et de travailler avec des partenaires dans le monde entier. Historiquement, l'offset Boeing c'est près de 50 milliards USD dans environ 40 pays depuis 35 ans. Actuellement, c'est 65 collaborations pour un montant de 20 milliards USD dans 20 pays. Efficacité et engagement Viennent ensuite les arguments phares de Boeing pour la Suisse. Premièrement, le géant américain, en tant que constructeur du F/A 18 Hornet, le dernier avion acquis par l'armée suisse, peut s'appuyer sur sa propre expérience dans le cadre du programme offset d'USD 1,3 milliards réalisé en Suisse dans le cadre de l'achat de cet avion en 1997. Détail piquant au pays de la ponctualité, le programme d'offset de l'époque a été complété 3 ans avant le délai prévu. Dans la même veine, un nouveau programme d'offset a été signé par Boeing avec la Suisse en 2009 pour la mise à jour des F/A 18 Hornet, lequel a également été complété, selon Boeing, en avance du calendrier prévu. Au total, toujours selon Boeing, ce sont plus de 600 sociétés suisses qui font ou ont fait affaire avec l'avionneur au cours des vingt dernières années. Sur leur dernier slide de présentation, Boeing déclare : Promises made, promises kept. (Promesses faites, promesses tenues) Tout un programme. https://blogs.letemps.ch/alexis-pfefferle/2018/10/25/air2030-a-la-rencontre-de-boeing-et-du-f-a-18-super-hornet-4-5/