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December 17, 2024 | International, Aerospace

No runways, no sorties: Chinese missiles threaten US airpower plans

Opinion: American warplanes could be kept from joining the fray of a conflict with China for days or weeks, analysts have concluded.

https://www.defensenews.com/opinion/2024/12/17/no-runways-no-sorties-chinese-missiles-threaten-us-airpower-plans/

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  • Défense spatiale : les grandes lignes du rapport

    January 17, 2019 | International, Aerospace

    Défense spatiale : les grandes lignes du rapport

    Par Yann Cochennec Les députés Olivier Becht et Stéphane Trompille viennent de remettre leur rapport sur la stratégie de défense spatiale dont la France doit se doter pour annihiler les menaces actuelles et futures. La France a décidé de se doter d'une stratégie de défense spatiale et la première étape est ce rapport que les députés Olivier Becht et Stéphane Trompille viennent de rendre devant la Commission de la Défense et des forces armées. L'incident du satellite espion russe en a été l'élément le plus médiatiquement visible et a servi d'accélérateur à une volonté qui était d'ores et déjà en gestation. Après la militarisation de l'espace, Olivier Becht et Stéphane Trompille soulignent dans leur rapport "l'arsenalisation de l'espace avec envoi et présence d'armes qui auront vocation à être utilisées dans le cadre d'un conflit". Le tout dans un contexte qui a changé : apparition de nouvelles puissances spatiales, l'arrivée de firmes privées sur le marché du spatial et la révolution "nano", soit la capacité de produire des satellites de plus en plus petits "pratiquement indétectables, qui peuvent être équipés d'une capacité de brouillage, d'écoute, de prise de contrôle cyber ou de charges explosives". Par conséquent : "défendre nos satellites civils comme militaires dans l'espace, être capable de voir, d'éviter, d'agir et de neutraliser un menace devient dès lors un enjeu de souveraineté nationale et européenne", soulignent Olivier Becht et Stéphane Trompille. Pour les auteurs du rapport, cette stratégie de défense spatiale devrait s'orienter autour de plusieurs axes. D'abord en renforçant les moyens de surveillance. Les systèmes de radars GRAVES et SATAM doivent "être complétés par de nouveaux développements" capables de suivre des engins "non-kepleriens" ou "très manoeuvrants et suivant des orbites non habituelles". Solution préconisée : deux nouveaux systèmes de radars de veille en orbite basse installés, l'un en métropole, l'autre en Guyane. Les rapporteurs préconisent aussi la mise en place "d'un système de surveillance des orbites géostationnaires" avec l'achat de trois télescopes supplémentaires (Polynésie, Nouvelle Calédonie) en plus du système TAROT du Cnes. "La surveillance de l'espace devra aussi pouvoir s'effectuer depuis l'espace : emport de capteurs d'approche sur nos satellites, mise en orbite de satellites patrouilleurs, surveillance de nos satellites par un petit satellite de type "chien de garde". Deuxième axe : la capacité de neutraliser une menace dans l'espace. Les deux parlementaires préconisent, plutôt que l'usage de missiles anti-satellites, de développer de nouvelles technologies : laser ionique "affectant les capteurs qui équipent les voies haute résolution visibles du satellite en le rendant momentanément inopérant, laser classique permettant de détruire chirurgicalement un équipement donné d'un satellite; moyens cyber pour brouiller ou détourner un satellite, bras articulés montés sur un satellite ou une mini-navette permettant d'arrimer un satellite hostile, de le dévier de son orbite et de l'envoyer vers les confins du système solaire. Enfin, pour être en capacité de poursuivre les missions "en cas de neutralisation de nos propres satellites", les auteurs proposent les dispositions suivantes : développement de constellations de satellites, "développement de moyens de lancement très rapides de fusées emportant un satellite à partir de drones spéciaux de type ALTAIR développé par l'Onera ou de type Pegasus de Dassault", développement "de pseudo-satellites de haute altitude capables de rendre des services équivalents à un satellite de basse altitude", de type Stratobus de Thales Alenia Space ou Zephyr d'Airbus Defense & Space. Pour mettre en place cette stratégie, le rapport propose la création d'une "Force spatiale" sous l'autorité directe du Chef d'état-major des Armées ainsi que d'une "Haute Autorité de Défense Spatiale" placée directement sous l'autorité du Premier Ministre en lien direct avec le ministre des Armées. http://www.air-cosmos.com/defense-spatiale-les-grandes-lignes-du-rapport-119321

  • Dossier biocarburant, les avions de chasse à la pointe

    January 30, 2019 | International, Aerospace

    Dossier biocarburant, les avions de chasse à la pointe

    Pascal Kümmerling Pour faire suite au développement des essais de bio-kérosène dans l'aviation civile de mon dernier article, je vous propose cette fois de nous intéresser à ce qui se fait déjà pour l'aviation militaire. A plus forte raison, que nous sommes également concernés en suisse depuis la semaine dernière avec la dépose des offres pour le renouvellement de la flotte d'avions de combat. Les F-16 hollandais volent au biofuel La dernière bonne nouvelle provient des Pays-Bas. En effet, le ministère néerlandais de la Défense (MoD) a annoncé que les F-16A/B « Fighting Falcon » de l'armée de l'air néerlandaise (RNLAF) basés à Leeuwarden utilisent des biocarburants depuis le 14 janvier dernier. Le ministère a indiqué que la base avait reçu au cours de la semaine du 14 janvier 400'000 litres de bio-kérosène recyclé à partir d'huile de cuisson. Le biocarburant est produit par la société américaine World Energy, qui, selon le ministère de la Défense des États-Unis, est le seul producteur au monde. Il est fourni par SkyNRG et Shell Aviation, avec le soutien de l'organisation néerlandaise des matériels de défense et du service de ravitaillement. Le mélange utilisé réduit les émissions de CO2 de 60 à 80% par rapport au carburant conventionnel. Le colonel Paul de Witte, responsable de la réglementation et du développement de la logistique matérielle à la Royal Dutch Air Force, a déclaré: « La transition vers une aviation durable est d'une importance capitale pour la Royal Dutch Air Force. En 2010, nous avons effectué le premier vol de démonstration avec un hélicoptère Boeing AH-64 « Apache » utilisant du biocarburant. Nous souhaitons maintenant travailler à l'exploitation structurelle de tous nos avions en service à partir de tous nos sites. En 2030, l'armée de l'air veut réduire la dépendance aux combustibles fossiles de 20% et, en 2050, pas moins de 70%. L'US Air Force & L'US Navy engagées Les vols avec du biocarburant tant civils que militaires ne datent pas d'hier, mais jusqu'ici les appareils testés n'emportaient qu'un maximum de 50% de biocarburant mélangé avec du kérosène d'origine fossile. L'US Air Force a été la première à lancer une série de tests en vol avec un A-10 « Thunderbolt II » en mars 2010 , dont les moteurs étaient alimentés à 50/50 par un mélange de kérosène JP-8 et de cameline. Ce premier vol d'une durée de 90 minutes a eu lieu depuis la base d'Eglin en Floride. De son côté, l'US Navy n'est pas en reste avec le programme «Green Hornet», et a fait voler avec le même mélange un F/A-18F « Super Hornet » en avril 2010. L'USN a fixé un objectif de diminuer de moitié ses besoins énergétiques à partir de sources alternatives d'ici 2020. Appliquées aux aéronefs militaires d'aujourd'hui, l'initiative «Green Hornet» peut accroître la capacité en réduisant la dépendance sur les combustibles fossiles par des sources étrangères et de la volatilité liée aux conduites de carburant et de transport. Les Gripen suédois certifiés avec 100% de biocarburant L'avionneur suédois a réussi une première mondiale en avril 2017 avec le premier vol d'un avion de combat Gripen D alimenté exclusivement au biocarburant. Ces vols à 100% verts d'un avion de combat Saab JAS-39D Gripen démontrent le fruit d'une volonté politique associée à une détermination de l'avionneur suédois. En parallèle, cette stratégie vise à soutenir et à développer les conditions pour la technologie environnementale. La stratégie suédoise inclut le support pour l'innovation et la promotion des exportations. L'ambition du gouvernement est de créer les conditions pour le développement du secteur de la technologie suédoise en matière d'environnement et de contribuer ainsi à un meilleur environnement en Suède et dans le monde. Car, pour la Suède, il devient également possible de partager son savoir faire avec les futurs acquéreurs potentiels des avions de la famille Gripen. D'un point de vue stratégique, il s'agit également de diminuer la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles, notamment en cas de crise pétrolière. Ces vols, avec 100% de biocarburant, démontrent aujourd'hui que les ingénieurs ont acquis suffisamment de connaissances pour l'utilisation future de carburant de remplacement. Ces vols prouvent également que la famille d'avion « Gripen » est « sûr » avec ce nouveau carburant. Les vols avec un Gripen D biplace ont été réalisés depuis les installations de Saab à Linköping. En terme fonctionnement moteur, l'équipe de test n'a noté aucune différence entre le biocarburant et le kérosène ordinaire, ce qui signifie que le biocarburant peut être utilisé comme une alternative parfaitement satisfaisante au carburant ordinaire dans Gripen. Le carburant testé CHCJ-5 est constitué d'huile de colza. Par ailleurs, ce biocarburant satisfait aux mêmes exigences de combustion que le carburant fossile. Le prochain avion pour la Suisse volera au biofuel Nous connaissons les cinq avions en course pour le renouvellement de notre flotte. Deux appareils se distinguent en matière de certification au biofuel, il s'agit du Gripen suédois de Saab et du Super Hornet de Boeing. Les trois autres concurrents ont un peu de retard sur la certification d'un kérosène vert, mais les trois avionneurs confirment que les appareils proposés le deviendront dans un avenir proche. Reste que nous devrons opter en Suisse soit pour l'achat de biofuel ou d'en produire directement dans notre pays. Cette dernière solution permettrait non seulement de créer de l'emploi est serait un atout pour la fourniture de notre aviation militaire et des transporteurs aériens civils. https://blogs.letemps.ch/pascal-kuemmerling/2019/01/28/dossier-biocarburant-les-avions-de-chasse-a-la-pointe/

  • US Air Force’s new trainer jet could become its next light-attack or aggressor aircraft

    March 12, 2019 | International, Aerospace

    US Air Force’s new trainer jet could become its next light-attack or aggressor aircraft

    By: Valerie Insinna ORLANDO, Fla. — The U.S. Air Force's new T-X jets could be more than just trainers, with aggressor or light-attack missions now on the table for the Boeing-made plane, the head of Air Combat Command said Thursday. Although buying new T-X trainers to replace the more than 50-year-old T-38 fleet still remains a top priority for that program, the service is beginning to explore whether the T-X could be procured for other uses, Gen. Mike Holmes said at the Air Force Association's Air Warfare Symposium. “You could imagine a version of the airframe that could be equipped as a light fighter. You can imagine a version that is equipped as an adversary air-training platform,” he told reporters during a roundtable. "At the informal level, I have some guys that work for me that are thinking through what the requirement might be for those different versions. When or if that transitions and becomes something more formal will depend on a lot of things,” he said, adding that one of those variables is the budget. So what T-X variants could the Air Force pursue? A light-attack T-X The Air Force still hasn't made clear its path forward on the light-attack experiment, but leaders have said they want to broaden the effort to include aircraft beyond the turboprop planes, which were the focus of the first experiments. The T-X, or a low-cost jet like it, could have a role, said Holmes, who declined to get into specifics until the fiscal 2020 budget is released with more details. "An airplane like that, like all the airplanes that competed in the T-X category, an airplane like that at that size and cost per flying hour and capability is something I think we should definitely look at as we go forward in the experiment,” he said. In the first round of light-attack experiments in 2017, the Air Force evaluated one light fighter —Textron's Scorpion jet — but ultimately eschewed it in favor of turboprops like the A-29 and AT-6. While the Scorpion brought with it some added capabilities that the turboprops couldn't replicate — like increased speed and maneuverability, and an internal bay that can host a variety of plug-and-play sensors — the AT-6 and A-29 had two major advantages over the Scorpion. Both are cheaper to buy and already have existing production lines, while the Scorpion has not been purchased by any country. Boeing's T-X won't be grappling with those same challenges. For one, the T-X trainer program gives it a built-in customer dedicated to buying at least 350 planes, covering the cost of setting up a production line and pushing down the price per plane. Holmes also noted that Boeing incorporated its Black Diamond production initiative into the T-X design process. Black Diamond aims to drastically cut production costs by pulling in new manufacturing techniques and technologies from the company's commercial side. “Then if you look at the size of the fleet, if you have more airplanes that are based on a common platform, that almost always brings economies of scale that make it cheaper to operate those airplanes and sustain them for a long time,” Holmes added. Still, an upgunned T-X may be more expensive from a cost standpoint, and it will have to be something that international militaries are interested in buying — and can afford. “We don't have any conclusion about whether that would fit for what we're looking for at a cost point,” Holmes acknowledged. “And as [Air Force Chief of Staff Gen. Dave Goldfein] talks about, the primary or at least one of the primary components of anything we're going to look at with light attack is going to be how our partners feel about it.” An ‘aggressor' T-X to play the baddie The Air Force plans to award contracts this year to a number of companies that provide “red air” training that simulates how an adversary fights in air-to-air combat, but the service believes its requirement could grow even larger, necessitating the purchase of a new aggressor plane. When the T-X program was still a competition between multiple companies, the Air Force downplayed the T-X as an option for a future aggressor aircraft. However, now that a contract has been awarded, the service is taking a look at whether the new trainer could fit requirements, Holmes said at the conference. The Air Combat Command head spelled out his idea in more depth in a January article in War on the Rocks. The T-X is slated to replace the T-38 Talon, but because flying the Talon is more like operating a 1950s-era fighter than a modern one, only the most very basic fighter tactics can be learned in the seat of that trainer. A T-X, with its flying and sensor capabilities, is much closer to a modern day fighter, and Holmes hypothesized that much of the training that occurs once a pilot starts flying an F-15, F-16, F-22 or F-35 could actually be done inside the T-X. It could also take over “some of or all of the adversary aircraft training requirements for nearby fighter units,” he wrote. “This accelerated seasoning and increased adversary air sortie generation is possible because the T-X's lower operating cost — presently expected to be less than half the cost per hour of a fourth-generation fighter, and perhaps a fifth the cost of a fifth-generation fighter — allows the pilots to train more for the same, or less, cost.” https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/afa-air-space/2019/03/06/air-forces-new-trainer-jet-could-become-its-next-light-attack-or-aggressor-aircraft/v

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