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February 26, 2021 | International, C4ISR

Multi-skilled AI

Human intelligence emerges from our combination of senses and language abilities. Maybe the same is true for artificial intelligence.

https://www.technologyreview.com/2021/02/24/1018085/multimodal-ai-vision-language/

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  • L’Alliance, navire de recherche de l’Otan, teste des drones sous-marins dans le grand Nord

    July 3, 2018 | International, Naval

    L’Alliance, navire de recherche de l’Otan, teste des drones sous-marins dans le grand Nord

    (B2 – En mer de Norvège) Alors qu'il naviguait entre l'Islande et la Norvège, nous avons pu embarquer quelques heures à bord du Nato Research Vessel (NRV) Alliance. Ce navire original, qui embarque des spécialistes de différents pays de l'Otan, teste des drones sous-marins dans les eaux glacés de l'Arctique. « Nous amenons la science à la mer », résume le docteur Catherine Warner, l'Américaine qui dirige le Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) dont dépend le bateau. Bardé d'antennes, de sonars et de machines expérimentales, ce b'timent fait la fierté de l'Otan. Les officiels en visite à bord y voient une preuve de la capacité des Alliés à développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins des militaires. Les drones sous-marins ou gliders Si le NRV Alliance est susceptible de travailler sur tous les domaines identifiés comme prioritaires par les marines de l'Otan (lutte anti-sous-marines, lutte-anti-mines, renseignement...), ses travaux sont actuellement concentrés sur les drones sous-marins, appelés gliders en anglais. Des engins qui pourraient révolutionner de nombreuses missions. NB : Le NRV Alliance et ses drones participent régulièrement à des manoeuvres de l'Otan, comme l'exercice de renseignement interalliés Unified Vision 2018. Lire ici. Plus endurants que les hommes ? Ces drones séduisent au sein de l'Otan. C'est un haut gradé, riche d'une expérience dans le renseignement militaire maritime, qui en résume tout l'attrait : « Un équipage humain a besoin de retourner au port pour dormir, manger et voir sa famille. Ces robots peuvent rester des mois en mer. » Peu coûteux, discrets, polyvalents, endurants et autonomes, ces engins sont au cœur des expérimentations menées par les 25 scientifiques à bord. Ceux qu'ils utilisent actuellement, des Slocum G3 de l'Américain Teledyne, cartographient les fonds marins et font des relevés de températures et de courants. Des informations cruciales pour repérer et surveiller les mouvements de sous-marins, par exemple. Multiusages Le potentiel des gliders intéresse dans des domaines divers. Ces engins ont été testés dans la lutte anti-mines, avec des robots capables de patrouiller, de reconnaître des menaces et de les signaler à l'homme qui pourra ensuite intervenir. Un moyen intéressant de palier à une flotte européenne de navires de lutte anti-mines de plus en plus vieillissante et coûteuse à remplacer. Dans un autre registre, des drones pourraient mailler les fonds de certains points stratégiques pour surveiller les mouvements de sous-marins adverses. D'ici quelques années, si des puissances étaient capables de bloquer ainsi certains axes clefs, la dissuasion nucléaire pourrait se voir impactée et devrait se réinventer dans sa composante navale. C'est l'un des intérêts du grand Nord, où transitent régulièrement des sous-marins nucléaires. De l'aveu d'un haut gradé de l'Otan, spécialiste en matière de renseignement, ces drones sous-marins sont à l'heure actuelle presque indétectables. Les sous-marins remis en cause L'arrivée de ces submersibles risque de remettre en question tout le fonctionnement sous-marin. D'autant plus qu'ils sont très majoritairement automatisés : vu la difficulté pour assurer les communications sous l'eau, il n'est pas possible de les piloter en permanence. L'homme se contente donc en réalité de suivre les mouvements sur des écrans, ne donnant que quelques ajustements pour les remontées régulières en surface. Une évolution stratégique qui rappelle au docteur Catherine Warner un autre grand changement au sein de l'US Air Force, où elle s'occupait de plusieurs programmes de drones : « Les sous-mariniers sont pour l'instant sceptiques. Comme pour les pilotes de l'US Air Force lorsque les Predator sont arrivés à l'époque. Mais aujourd'hui, ils ont pleinement intégré l'intérêt de ces drones et ils ont accepté de travailler dessus. » Un navire presque unique Conçu sur mesure Le NVR Alliance est un navire conçu sur mesure pour les besoins de l'Otan, dans les ateliers de l'Italien Fincantieri. Livré en 1988, il embarque une multitude d'équipements de recherche qui en font un laboratoire en pointe dans le domaine des études maritimes. Il dispose des dernières technologies dans les domaines océanographique, acoustique, météorologique ainsi que de son propre atelier pour réparer ou modifier le matériel. « La force de ce navire, explique un scientifique à bord, c'est qu'il permet d'aller tester des idées dehors, en conditions réelles. » Le b'timent peut de fait aller naviguer dans les eaux polaires. Le tout avec des conditions de vie à bord qui restent très confortables : la quasi-totalité des chercheurs dispose de cabines individuelles ! L'Alliance au sein de l'Otan Le NRV Alliance est, avec le CRB Leonardo, l'un des deux navires détenus en propre par l'Otan. Rattaché au Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) de La Spezia (Italie), il est chargé de tester des technologies au profit des Alliés. Le b'timent a longtemps été opéré par des marins allemands, jusqu'en 2015. Pour simplifier la logistique dans son port d'attache, il a été transféré aux mains de la marine italienne qui a rapidement séduit les scientifiques à bord avec sa botte secrète : la pizza en guise de casse-croûte nocturne ! Des pionniers pas toujours suivis Les équipes du NVR Alliance travaillent en collaboration avec des industriels et des universités. Ils développent souvent leurs propres solutions aux problématiques identifiées. Ils ont par exemple acheté un drone Bluefin au Français Thales, dans lequel ils ont intégré leurs propres équipements. Le fabricant a pu bénéficier des retours et progresse ainsi dans son développement, gr'ce aux essais de l'Otan. Côté autorité publique, l'enthousiasme n'est pas toujours aussi présent. De l'aveu du docteur Catherine Warner, les découvertes à bord ne sont pas toujours suivies par les États commanditaires qui hésitent à poursuivre les investissements. https://www.bruxelles2.eu/2018/07/03/lalliance-navire-de-recherche-de-lotan-teste-des-drones-sous-marins-dans-le-grand-nord/

  • UK government to retake control of its atomic weapons management from industry

    November 3, 2020 | International, Land

    UK government to retake control of its atomic weapons management from industry

    By: Andrew Chuter LONDON – Britain's Ministry of Defence has taken back management control of its nuclear weapons facilities from an industry-led consortium that has been running the operation for two decades. Defence Secretary Ben Wallace said in a statement to parliament that the Atomic Weapons Establishment will become wholly owned by the MoD, with the new arrangement expected to be in place by June 2021. “Under the revised arrangements, AWE plc will become an arms-length body wholly owned by the MoD. It will continue to be managed by a world-leading team and a new board will be appointed by the MoD,” he told lawmakers. Since 1999 AWE has been managed and operated by a Lockheed Martin-led consortium, which also includes Jacobs Engineering and Serco, in a deal which had been expected to run until 2025. The arrangement, won in competition, followed several years of commercial management by Hunting-BRAE. The establishment, based at Aldermaston in southern England, is at the core of British activities toward developing, producing and disassembling nuclear warheads for the Royal Navy's fleet of Trident missile-armed submarines. In February the MoD committed itself to development of a new nuclear warhead to allow the Navy to field an effective deterrent for deployment on the new fleet of Dreadnought-class submarines due to start replacing the existing boats early in the next decade. The MoD owns the AWE sites and facilities. The day-to-day management, operations and the maintenance of Britain's nuclear stockpile are the responsibility of the consortium, which employs the workforce and maintains the nuclear site operating licenses. Wallace said the MoD has been looking at a successor arrangement for the current deal since July last year. “Although the existing arrangements have brought stability to the organization the MoD has concluded that AWE will revert to a direct government ownership model,” said the defence secretary in his statement to parliament. The MoD appears to have left the door open to some degree of commercial involvement in AWE. In his statement Wallace said the new business model will see AWE “continue to draw on private sector specialist support to strengthen capability as well as playing a key role in managing capital projects and contracts.” In a separate statement the defense ministry said removal of the current commercial arrangements would "enhance the MoD's agility in the future management of the UK's nuclear deterrent, whilst also delivering on core MoD objectives and value for money to the taxpayer. “The decision was taken in order to simplify and further strengthen the relationship between AWE and the MoD,” the statement said. AWE Management Limited, the name of the company formed by the consortium to manage and operate the nuclear facilities, only appointed a new chief executive, Alison Atkinson, in May. An industry competition for what is thought to be a three-year transformation program at AWE is already in its early stages. An industry executive who asked not to be named said the MoD had invoked what is known as a “termination of convenience” clause in the contract to prematurely end the deal with the consortium. “It was not performance related. Lockheed Martin and its partners could be due compensation,” said the executive. AWE has not been without its problems though, and, along with the MoD, most recently attracted criticism from the National Audit Office, the government financial watchdog, for its handling of a program known as Mensa to build a facility to assemble and disassemble nuclear weapons. Progress on Mensa has quickened recently but the program is expected to be over six years late and 146 percent over budget, according to an NAO report published in the summer. In a statement, a Lockheed Martin spokesman said the company remains “fully committed to the delivery of the UK's continuous at-sea deterrent. We'll continue to support the UK government, as the Atomic Weapons Establishment transitions to a new operating model and delivers current and future requirements.” https://www.defensenews.com/global/europe/2020/11/02/uk-government-to-retake-control-of-its-atomic-weapons-management-from-industry/

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