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July 25, 2024 | International, Naval

Lockheed Martin Awards Critical SPY-7 Radar Manufacturing To Spanish Companies

As part of Lockheed Martin's commitment to expanding its international supply chain, these purchase orders aim to integrate Spain into the company's global SPY-7 supply chain, enhancing resiliency and expanding...

https://www.epicos.com/article/854598/lockheed-martin-awards-critical-spy-7-radar-manufacturing-spanish-companies

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  • "Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire", annonce Emmanuel Chiva, le patron de l'Agence de l'innovation de Défense

    December 3, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    "Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire", annonce Emmanuel Chiva, le patron de l'Agence de l'innovation de Défense

    Pour le directeur de l'Agence de l'innovation de défense, Emmanuel Chiva, il faut détecter plus vite les technologies capables d'arriver sur le champ de bataille pour imaginer les parades et les évaluer à des fins militaires. L'Usine Nouvelle. - Quel est l'objectif du ministère des Armées avec cette deuxième édition digitale du Forum innovation défense, du 2 au 4 décembre ? Emmanuel Chiva. - Nous souhaitons montrer à un large public la diversité de l'innovation de défense en termes de recherche, de projets et de préparation des futures capacités militaires. Nous voulons attirer des sociétés industrielles et des porteurs de projets innovants en les informant du soutien dont ils peuvent bénéficier. C'est également un moyen de susciter des vocations chez les ingénieurs et les chercheurs. Cet événement sera l'occasion de lancer notre fonds d'investissement dédié à l'innovation de défense et doté de 200 millions d'euros. Quel est le profil des entreprises ciblées ? Nous visons les entreprises qui ont un potentiel dual, à la fois civil et militaire dans des technologies qui sont importantes pour les armées : les technologies quantiques, l'intelligence artificielle, l'énergie, les matériaux... Ce qui nous intéresse, c'est de « capter » des technologies développées par des sociétés déjà établies sur leur marché primaire, mais qui présentent un intérêt pour la défense. Pourtant certaines sociétés innovantes nous disent qu'il n'est pas toujours simple de travailler avec le ministère. Comme le fabricant de drones Parrot... Je suis surpris. Des acteurs comme Parrot sont reçus à l'Agence et nous regardons comment nous pourrions intégrer leurs technologies... C'est typiquement le type d'innovation qui nous intéresse. De la même manière, nous travaillons avec Franky Zapata [l'inventeur du Flyboard, un engin à sustentation hydropropulsé, ndlr]. Nous réfléchissons à l'utilisation de sa technologie pour envisager un « robot-mule volant » à des fins d'évacuation sanitaire, de transport de munitions... Nous finançons ses travaux pour optimiser ses moteurs en termes d'autonomie et de discrétion acoustique, en partenariat avec l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera) et la société Poly-Shape, spécialiste de la fabrication additive à partir de métal. Auparavant, les grands programmes militaires dans le spatial, la dissuasion nucléaire, tiraient l'innovation civile... Aujourd'hui, l'inverse se produit. Pourquoi ? Ce qui a changé, c'est le rythme de l'innovation civile. On assiste à un raccourcissement des cycles entre l'idée, sa réalisation et son emploi sur un marché. La puissance des Gafam et de leurs équivalents chinois, les BATX, change aussi les équilibres. Ils investissent des sommes considérables dans les applications à base d'intelligence artificielle, d'où l'accélération et la démocratisation de l'accès à cette technologie. C'est une source d'opportunités pour les armées. Le secteur civil est mieux placé que nous pour développer certaines technologies car nous n'irons pas plus vite. C'est le cas des processeurs graphiques, tirés par l'industrie du jeu vidéo, ou de la propulsion électrique, tirée par l'industrie automobile. Néanmoins, ces technologies civiles vont nécessiter une adaptation. Une voiture électrique sur une autoroute européenne n'est pas soumise aux mêmes conditions d'emploi qu'un véhicule d'infanterie dans le nord du Mali, où les routes sont sommaires et les stations de recharge inexistantes ! Cette démocratisation des technologies ne représente-elle pas une menace ? Ce qui nous empêche de dormir, ce serait de rater les prochaines évolutions à très court cycle et que nos adversaires s'en emparent alors avant nous. Regardez les groupes terroristes : ils utilisent les drones, l'impression 3D pour fabriquer des armes... Plus vite nous détectons l'innovation, plus vite nous pouvons imaginer les parades pour nous en protéger et les évaluer pour un usage militaire. Nous sommes engagés dans une course. Comment l'agence s'organise-t-elle pour capter cette innovation tous azimuts ? La loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit d'augmenter de 25 % les crédits annuels consacrés à l'innovation pour atteindre 1 milliard d'euros en 2022. Avec ses 100 salariés, l'Agence agit avant tout comme un chef d'orchestre de l'innovation. Et dans un orchestre, le chef ne joue pas tous les instruments ! Nous nous appuyons sur un réseau national qui comprend les laboratoires d'innovation des armées et les centres d'expertise technique et d'essais de la Direction générale de l'armement. Nous avons par ailleurs créé une cellule de détection et de captation, une petite équipe chargée de faire en quelque sorte « la chasse et la pêche » à l'innovation. Il s'agit de correspondants qui se rendent dans les incubateurs, les salons, les communautés d'innovations... Ces derniers ont permis à l'Agence de travailler avec la société SEAir, qui fabrique des foils rétractables pour les bateaux à coque semi-rigide. Demain, une embarcation des forces spéciales intégrera cette innovation. Nos équipes n'hésitent pas non plus à se rendre là où on ne les attend pas. Les salons de cosmétique par exemple ! Les géants du domaine réalisent des développements pour le traitement de la peau qui pourraient avoir un intérêt dans le soin aux grands brûlés. Dans certains domaines technologiques, par exemple les missiles hypervéloces, la France ne risque-t-elle pas de se faire déclasser ? Les États-Unis, la Russie et la Chine sont les plus actifs sur ce sujet. Si la France est plus discrète, elle n'a pas forcément de retard du fait des exigences technologiques dans le domaine des véhicules spatiaux liés au programme de dissuasion. Nous avons une expertise reconnue en matière de technologies spatiales, de propulsion, de guidage et de science des matériaux. Nous menons un programme structurant dans le domaine de l'hypervélocité qui s'incarne, par exemple, dans le développement par l'Agence d'un démonstrateur dédié à la montée en maturité des technologies d'un planeur hypersonique. Quelles sont vos priorités en matière de technologies quantiques ? À notre sens, l'ordinateur quantique n'est pas un sujet militaire en soi. La recherche d'un tel ordinateur est faite par l'industrie, au niveau mondial. En revanche, le ministère des Armées finance les travaux qui sont spécifiquement liés à une utilisation militaire possible des technologies quantiques. Les technologies de cryptographie post-quantique nous intéressent au premier plan. Nous suivons également de près l'évolution des capteurs quantiques. En particulier les travaux de l'Onera sur les gravimètres quantiques à atomes froids, qui peuvent avoir des applications dans la navigation sans GPS. Vous aviez en prévision la création d'une Red Team au sein du ministère des Armées, qui s'appuierait sur des auteurs de science-fiction. De quoi s'agit-il ? Nous profiterons du Digital forum innovation défense pour faire découvrir les auteurs qui ont intégré cette Red Team et pour rendre publics ses premiers travaux. Son but est d'identifier les menaces auxquelles nous pourrions être confrontés à l'horizon 2060 et la manière de les anticiper d'un point de vue technologique, organisationnel et sociétal... Pour illustrer la démarche, citons l'équipe de Los Alamos du programme nucléaire américain à la veille de la Seconde Guerre mondiale, qui a reconnu s'être inspirée des ouvrages de Robert Heinlein, un auteur de science-fiction, pour mettre au point le concept de la dissuasion nucléaire. Isaac Asimov, auteur de la série « Fondation », a également travaillé pour le gouvernement américain. Nous avons d'abord été surpris par le succès de notre appel à candidatures auprès des personnes travaillant dans le domaine de la science-fiction : auteurs, écrivains, dessinateurs... Plus de 600 candidatures ont été déposées alors que nous nous attentions à en recevoir une vingtaine ! https://www.usinenouvelle.com/editorial/nous-visons-les-entreprises-qui-ont-un-potentiel-dual-a-la-fois-civil-et-militaire-annonce-emmanuel-chiva-le-patron-de-l-agence-de-l-innovation-de-defense.N1034509

  • The Army Wants Autonomous Aviation Tech. But Do Pilots Trust It?

    September 7, 2018 | International, Aerospace

    The Army Wants Autonomous Aviation Tech. But Do Pilots Trust It?

    By Matthew Cox U.S. Army leaders are looking to autonomous technology to be the game-changer on the future battlefield, but experts are wrestling with how the service will convince aviators and leaders to trust machines to help them make life-or-death decisions in a split second. Part of the Army's new modernization effort involves manned-unmanned teaming, a concept that will rely on unmanned, autonomous aircraft and ground vehicles working, in some cases, as forward scouts to identify and select targets much quicker than humans can. Army leaders have stressed that there will always be a "human in the loop" to prevent misjudgements that could result in unintended casualties. But aviators and leaders are still reluctant to trust machines to think for themselves. "Trust in autonomy is going to be a challenge as we move forward; there is a huge psychological component to it," Patrick Mason, deputy for the Army's Program Executive Office Aviation, told an audience Wednesday at the Association of the United States Army's Aviation Hot Topic event. Col. Thomas von Eschenbach, director of the Capability Development and Integration Directorate at the Army's Aviation Center of Excellence, has been running simulations to experiment on how autonomy and artificial intelligence can make aviators more effective. "When you add autonomy and you add AI ... you quicken the pace of decisions," von Eschenbach said. "We don't want to take things away from a human; we want to want to enable humans to be faster [and] more agile, and make the decisions inside somebody else's decision cycle. Full article: https://www.military.com/daily-news/2018/09/06/army-wants-autonomous-aviation-tech-do-pilots-trust-it.html

  • Why the head of NATO says there’s ‘no guarantee’ that the trans-Atlantic alliance will survive

    June 22, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR

    Why the head of NATO says there’s ‘no guarantee’ that the trans-Atlantic alliance will survive

    By: Jill Lawless, The Associated Press LONDON — The bonds between Europe and North America are under strain and there's no guarantee the trans-Atlantic partnership will survive, the head of NATO warned Thursday. NATO Secretary General Jens Stoltenberg called for an effort to shore up the military alliance amid the divisions between Europe and the United States over trade, climate change and the Iran nuclear deal. “It is not written in stone that the trans-Atlantic bond will survive forever,” Stoltenberg said during a speech in London. “But I believe we will preserve it.” NATO has been shaken by U.S. President Donald Trump's “America First” stance and mistrust of international institutions. Trump once called NATO obsolete and has repeatedly berated other members of the 29-nation alliance of failing to spend enough on defense. Ahead of a NATO summit in July, Stoltenberg said “we may have seen the weakening” of some bonds between North America and Europe. But he insisted that “maintaining the trans-Atlantic partnership is in our strategic interests.” Stoltenberg said the world faced “the most unpredictable security environment in a generation” due to terrorism, proliferating weapons of mass destruction, cyberattacks and an assertive Russia. “We must continue to protect our multilateral institutions like NATO, and we must continue to stand up for the international rules-based order,” he said. After meeting Prime Minister Theresa May in Downing St., Stoltenberg praised Britain, one of a minority of NATO countries to meet a target of spending 2 percent of GDP on defense. He said that despite differences between the U.S. and Europe, NATO delivered “trans-Atlantic unity” every day. “We have had differences before, and the lesson of history is that we overcome these differences every time,” Stoltenberg said. Some European officials worry the Trump administration is cool on efforts to hold Russia to account for misdeeds including election meddling and the nerve-agent poisoning of former spy Sergei Skripal in England, which the U.K. blames on Moscow. At a G-7 summit this month, Trump suggested that Russia should be readmitted to the group of industrial powers, from which it was expelled over its annexation of Crimea in 2014. Some U.S. allies are concerned by reports that Trump plans to meet Russian President Vladimir Putin when the American leader travels to Europe for the NATO summit next month. But Stoltenberg said meeting Putin does not contradict NATO policies. “We are in favor of dialogue with Russia,” he said. “We don't want a new cold war. We don't want a new arms race. We don't want to isolate Russia.” https://www.militarytimes.com/flashpoints/2018/06/21/why-the-head-of-nato-says-theres-no-guarantee-that-the-trans-atlantic-alliance-will-survive/

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